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Revue de presse quotidienne du jeudi 09 mai 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:

 

Aide au logement: un premier bilan mitigé (L’Économiste)

Trois mois après son lancement, le programme d’aide au logement suscite de vives réactions auprès des professionnels de l’immobilier. De sources concordantes auprès de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), le nouveau dispositif rencontre de nombreuses difficultés, notamment la disponibilité de l’offre à 300.000 DH qui est quasi inexistante dans les grandes villes comme Casablanca ou Rabat. En même temps, l’essentiel des acquéreurs potentiels de ce type de logement est concentré dans l’axe Casa-Rabat. Autre problème et non des moindres, le déficit du foncier dans les grandes agglomérations. Du coup, les nouveaux programmes de construction ont du mal à trouver des emplacements à l’intérieur des villes. Selon le président de la FNPI (Taoufik Kamil), «le problème de l’offre réside uniquement dans certaines grandes villes. Mais s’il n’y a pas assez d’offres, c’est essentiellement parce qu’il y a un problème et un déficit de foncier. Par ailleurs, des promoteurs sont très critiques par rapport au faible volume des nouvelles constructions éligibles au dispositif.

 

Croissance: l’embellie se confirme (L’Economiste)

Un vent d’optimisme souffle chez les principaux partenaires économiques du Maroc. L’activité reste plus résiliente que prévu, bien qu’avec des divergences considérables entre les économies. C’est le constat de l’OCDE qui vient de publier ses perspectives économiques du mois de mai sous le signe de «L’amorce d’une reprise». La reprise se dessine et le Maroc devrait en principe profiter de ce redressement. En effet, la croissance du PIB réel devrait s’établir à 3,5% en 2024 et à 4% en 2025, selon les projections de l’OCDE. En publiant leurs rapports économiques au cours de l’année, plusieurs institutions internationales (FMI, Banque mondiale, Cnuced, Allianz Trade…) ont jugé que le Maroc a su faire preuve de résilience et maîtriser ses équilibres macroéconomiques, sécurisant ainsi son accès aux financements. Ce qui permettra de répondre aux défis à venir: reconstruction post-séisme, réformes sociales, Coupe du monde… D’après le FMI, la croissance réelle du PIB devrait progressivement augmenter à 3,5% au cours des prochaines années, stimulée par la poursuite de la mise en œuvre du programme de réformes structurelles. Un constat confirmé aussi par l’OCDE.

 

Nasser Bourita : S.M. le Roi a fait de la protection des droits de l’Homme le «ciment d’une société moderne, juste et apaisée» (Le Matin)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait de la protection et de la promotion des droits de l’Homme le «ciment d’une société moderne, juste et apaisée», a affirmé, mercredi à Asuncion, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Dans un message diffusé devant le deuxième séminaire international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme (Asuncion 8-9 mai), Bourita s’est réjoui de ce conclave qui «se tient tout juste un an après celui de Marrakech en décembre 2022, et qui, dans la continuité de celui-ci, s’emploiera à créer un réseau international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme», ajoutant que le principe de ce réseau figure dans un engagement conjoint pris par le Maroc, le Paraguay et le Portugal. Le ministre a estimé que cette convergence est le fruit d’un engagement commun en faveur de la promotion et la protection des droits de l’Homme et la preuve que les relations bilatérales solides et fondées sur la confiance mutuelle et les valeurs partagées peuvent impulser des progrès significatifs sur la scène internationale.

 

Hicham Zouanat : Si tout se passe comme prévu, l’impact de la hausse des salaires sur la trésorerie des entreprises ne sera pas important (Le Matin)

La hausse générale des salaires et la révision à la baisse de l’IR de certaines tranches de salaires sont-elles une bonne nouvelle pour l’entreprise ? Lors de son tout premier passage à l’émission L’Info en Face, de «Groupe Le Matin», Hicham Zouanat, président de la Commission sociale de la CGEM, a indiqué que l’accord scellé dans le cadre du dialogue social est bon, à condition qu’il soit exécuté, et ce dans les délais prévus. Car, explique ce spécialiste en ressources humaines, les engagements de la CGEM sont chiffrés et datés alors que ceux du gouvernement et des syndicats relèvent de la législation. «Le cadre juridique relatif au droit de grève est presque finalisé. Les syndicats ont demandé du temps additionnel pour en discuter», révèle Zouanat à ce propos. Mais pour savoir si tout a été fait comme prévu, il faudra procéder à une évaluation objective : «On ne peut avoir une véritable évaluation de cet accord social que vers fin 2025 ou début 2026. Celle-ci sera basée sur les faits et les livrables», insiste Zouanat.

 

Secteur des assurances : 4,5 milliards de DH de bénéfices en 2023, un record ! (Le Matin)

Après une hausse annuelle de 1% en 2022, le résultat net du secteur des assurances a progressé de 5,8% en 2023. Il a atteint ainsi 4,5 milliards de dirhams, un bénéfice annuel cumulé record, boosté notamment par les produits nets de placements. Ceux-ci ont clôturé l’année 2023 avec une performance remarquable, en enregistrant un volume de 8,8 milliards de dirhams, en croissance de 28,2%, suite à la reprise du marché boursier. Au vu de cette performance, le taux de rendement des fonds propres (résultat net/fonds propres) s’est apprécié à 9,6% contre 9,4% un an auparavant. C’est ce qui ressort de la Situation annuelle du secteur des assurances et de réassurance-Exercice 2023, publié par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS). Par opérateur, le résultat net des assureurs directs s’est amélioré de 6,2% à 4,2 milliards de dirhams, au moment où celui du réassureur exclusif s’est quasiment stabilisé à 282,2 millions (+0,1%).

 

Activité portuaire : les ports marocains de commerce bientôt dotés de plans spécifiques de gestion des déchets (Le Matin)

L’Agence nationale des ports (ANP) s’apprête à franchir un nouveau pas dans sa politique de responsabilité sociale et environnementale. Le régulateur portuaire est sur un projet de plans de gestion des déchets solides et liquides générés par l’activité dans les ports de commerce du Royaume. Dans la loi 15-02 sur les ports, le législateur marocain a exprimé sa préoccupation pour la question de prévention contre la pollution et la préservation de l’environnement. Ce texte impose à chaque port d’établir un plan d’aménagement interne qui définit les zones portuaires et, entre autres, les zones et les espaces réservés à la réception, à la collecte et au stockage des déchets résultant des activités maritimes et portuaires.

 

Les prisons marocaines dotées d’une capacité litière supplémentaire de 5.212 lits en 2023 (Le Matin)

Dans son rapport d’activités au titre de l’année 2023, la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) fait état d’une augmentation d’environ 3% de la capacité d’hébergement, notant que ce chiffre demeure insuffisant pour réduire de manière significative le taux de surpopulation carcérale, estimé à 159%, et augmenter la superficie moyenne consacrée à chaque détenu, qui s’élève à peine à 1,75 m². La DGAPR a multiplié les efforts pour parachever les projets de construction de nouveaux établissements pénitentiaires afin d’améliorer la capacité carcérale et de lutter contre le phénomène de surpopulation, ainsi que les projets de réhabilitation d’anciens établissements pénitentiaires, pour les adapter aux conditions d’hébergement nécessaires. Elle a affirmé avoir mis à disposition une capacité litière supplémentaire de 5.212 lits en 2023, portant à 64.649 lits la capacité carcérale, et ce dans le cadre de l’humanisation des conditions d’incarcération dans les prisons marocaines.

 

Médecins légistes: Une spécialité désertée en quête de scalpels (L’Opinion)

Les médecins légistes se font de plus en plus rares. Actuellement, il n’y en a que six dans le pays, selon les chiffres récemment dévoilés par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, au Parlement. Bien qu’il y ait 76 praticiens initiés sans formation complète, les ressources humaines font défaut. Cette spécialité n’attire pas les médecins généralistes qui préfèrent des carrières plus juteuses, et le déficit pèse lourdement sur la Justice qui demeure la première destinataire des services de la Médecine légale. Ce problème a pris une telle ampleur que le ministère de la Justice s’en est saisi en cherchant à améliorer la rémunération des actes d’autopsie qui demeure, aujourd’hui, dérisoire. L’enjeu est d’arriver à 250 praticiens dans les prochaines années. Un objectif qui reste loin de portée.

 

Emploi: Les recommandations du CESE pour mieux intégrer les jeunes (L’Opinion)

Pour faire face au phénomène des jeunes nouvellement formés dans l’enseignement et la formation professionnels et d’accélérer l’intégration sociale et économique de cette catégorie de jeunes, le Conseil économique, social et environnemental a recommandé l’adoption d’une approche globale basée sur le renforcement des capacités de suivi et d’identification des jeunes hommes et femmes vulnérables et à risque ayant des besoins spécifiques. Ces démarches devront permettre de développer un système plus large d’accueil et de mobilisation des jeunes et de les orienter vers des centres d’accueil, d’écoute et de conseil au sein des différentes communautés. Ainsi, les jeunes économiquement et socialement défavorisés peuvent bénéficier des services et programmes d’insertion économique et sociale des jeunes chômeurs en termes de qualité et d’efficacité, en les insérant dans la vie active.


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