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Scandale du vaccin AstraZeneca : Qui est responsable de quoi

Par Asmae El Moualled


L’affaire est très grave. Il y est question de millions de vies humaines qui sont en jeu. Au centre de ce scandale sanitaire planétaire, le vaccin mis en vente par les laboratoires pharmaceutiques AstraZeneca pour lutter contre le Covid-19.

Suite à une salve de plaintes et d’affaires devant la justice, le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a pris la décision de retirer son vaccin,connu sous le nom de Vaxzevria, du marché. Le groupe a admis, pour la première fois, que son vaccin pouvait provoquer un effet secondaire rare. Si les interprétations se multiplient pour justifier ce retrait du marché arguant que c’est un problème purement commercial lié aux ventes qui sont en baisse et au grand stock qui n’a pas pu être liquidé, la raison principal est la suivante : en Grande Bretagne, un collectif de 50 familles a porté plainte contre AstraZeneca pour des décès et des complications de santé très graves de plus de 1000 personnes.

Selon plusieurs sources parlementaires à Londres, le nombre de cas recensés avec des effets secondaires graves dépassent les 10 000 aujourd’hui. C’est justement cette action auprès de la haute cour britannique qui est à l’origine du retrait de la vente de ce vaccin. Pourtant, ce vaccin a été maintenu en vente durant trois années de 2021 à 2024 en dépit des plaintes et des affaires qui s’accumulent. Pour bien comprendre la portée de cette affaire et sa gravité, il faut ici signaler qu’en France, le vaccin britannique a d’abord été autorisé, puis interdit. Et ce, dès le début du boom des vaccins pour le Covid-19.

En 2022, plusieurs chercheurs européens avaient attiré l’attention sur la dangerosité de ce vaccin. Ce qui avait poussé les autorités françaises à interdire ce vaccin. Il a d’ailleurs fallu l’intervention du Premier ministre britannique de l’époque, Boris Johnson pour que la France change son fusil d’épaule, malgré les dangers avérés. Ce qui a fait que le vaccin a été autorisé en France et réservé au plus de 65 ans. De leur côté, les Américains, eux, sont restés intransigeants et n’ont jamais autorisé la mise sur le marché de ce vaccin anglais.

En cause, après de sérieuses études menées par de grands spécialistes des vaccins, les dégâts occasionnés par ce type de vaccin. Il s’agit, et cela a été notifié noir sur plan en 2021, de possibles thromboses liées à l’utilisation de ce produit. Dès le mois de mars 2021, trois mois après sa mise sur le marché, l’agence britannique du médicament a annoncé que 7 patients étaient morts d’une thrombose, c’est-à-dire un caillot de sang bouchant une veine. En France à la même date, 4 décès sur 2 millions de vaccinés à l’époque avaient été constatés.

Depuis, ce sont aujourd’hui plusieurs centaines de décès enregistrés tous liés à ce produit. Sans compter les nombreuses complications de santé qui touchent plus de 30 000 personnes en Europe. Et, ce dans l’absence d’un recensement rigoureux, pays par pays, de tous les vaccinés par AstraZeneca, pour établir un chiffre proche des réalités.

Au Maroc, le débat sur ce vaccin, qui a été utilisé par beaucoup de Marocains grossit, de jour en jour. La peur augmente et les gens ont peur et ont surtout besoin qu’on leur explique de quoi il s’agit, quels sont les véritables risques, quels sont les effets secondaires notables de ce produit qu’ils se sont laissés injecter dans le corps. Il faut savoir que le Maroc avait reçu au début de la campagne de vaccination un lot de 4 millions de doses, suivi, 15 jours plus tard, par un autre lot de 2 millions de doses. Ce qui rend les préoccupations des Marocains très sérieuses.

D’ailleurs, face à cette psychose qui monte et qui prend de plus en plus d’ampleur, dans une première nationale, le tribunal administratif de Rabat a condamné l’État marocain à dédommager une citoyenne victime des effets secondaires causés par le vaccin de AstraZeneca. C’est dire que l’affaire est grave et que les autorités marocaines la prennent très au sérieux.

Maintenant, le plus urgent est de communiquer avec les citoyens et de leur donner des explications pour comprendre d’abord le fond de ce problème de santé publique. Ensuite, il faut prendre les mesures adéquates pour sauver ce qui peut l’être et prévenir le pire.


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