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Revue de presse quotidienne du mardi 07 mai 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce mardi:

 

La grève dans les Facultés de médecine tourne à la guerre d’usure (Le Matin)

Les étudiants en médecine et en pharmacie reprennent de plus belle leur mouvement de protestation. Après une période de trêve «accordée» au ministère de l’Enseignement supérieur pour relancer le dialogue et après le report de la marche de la «Résilience» qui était prévue le 25 avril, ils sont revenus à la charge en organisant un sit-in hier sur l’emblématique place Bab El Had au centre-ville de Rabat. Ce sit-in, qui était étroitement encadré par les forces de l’ordre, empêchant les protestataires de se diriger vers le siège du ministère de la Santé via le boulevard Mohammed V, a connu la participation des étudiants des sixième et septième années, qui ont décidé également de boycotter les stages au sein des CHU les 6 et 7 mai. Dans cette atmosphère lourde, le spectre de l’année blanche n’a jamais été aussi proche, toutes les parties en jeu campant sur leurs positions. Pourtant, plus de flexibilité et de sagesse pourrait éviter ce scénario qui n’arrange personne.

 

Jamal Belahrach: «L’accord syndicats-gouvernement est plus politique qu’économique ou social» (Le Matin)

La hausse des salaires décidée à l’issue du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats représente-t-elle un levier pour l’économie nationale ? La question mérite d’être posée dans un contexte marqué par une persistance de l’inflation et elle est au centre des débats au lendemain de la fête du Travail. Jamal Belahrach, CEO de DEO conseil, ancien vice-président de la CGEM & past président de la commission Emploi & Relations sociales-CGEM, estime que “cette hausse vient au bon moment pour les familles” et, que “nécessairement, l’économie va se retrouver un peu gagnante”. Mais, “il ne s’agit pas vraiment d’un accord social, c’est plutôt un accord politique qui a été trouvé pour répondre à un momentum dans lequel le pays se trouve, notamment par rapport à toutes ces personnes qui ont des revenus relativement faibles et qui ne peuvent pas vivre avec un SMIG”, a-t-il dit.

 

Création de valeur par l’élite : le Maroc recule de deux places dans le classement (Le Matin)

La mesure de la création de valeur par l’élite d’un pays est un exercice réalisé chaque année par la Fondation pour la création de valeur (FVC). Son indice Elite Quality Index, élaboré conjointement par Singapore Management University (SMU) et l’Université de Saint-Gall en Suisse, évalue 151 nations à l’aide de 146 paramètres. Pour l’édition de cette année, le «2024 Elite Quality Index», le Maroc occupe la 91e place, avec un score de 46,7 points, soit un recul de deux rangs par rapport à l’édition précédente, soulevant des questions sur les performances socio-économiques globales du pays et l’efficacité de ses élites dans la création de valeur durable. Le Maroc a particulièrement mal figuré dans le domaine de l’environnement et du capital naturel. En revanche, le rapport note des progrès significatifs en matière d’innovation et de technologie, avec un positionnement au 46e rang mondial grâce à la digitalisation accélérée du pays à la suite de la pandémie de Covid-19. Le Maroc a également progressé dans les domaines de la santé et du bien-être, se classant 47e. Cependant, il se situe au 92e rang en termes d’égalité des chances, et au 63e rang en termes de capital humain.

 

Valorisation du cannabis licite : l’ANRAC en quête d’investisseurs étrangers (Le Matin)

L’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis (ANRAC) entend promouvoir la filière du cannabis licite en mettant en avant les atouts et le potentiel de l’offre marocaine. L’institution prévoit ainsi de participer à trois grands évènements à l’étranger dédiés à la filière. Il s’agit des Salon Cannabis Europa qui se déroulera à Londres les 25 et 26 juin prochain, Montréal Cannabis Expos qui aura lieu les 18 et 19 septembre au Québec et le Cannafest qui se tiendra à Prague, en Tchéquie, du 1er au 3 novembre prochain. Des missions BtoB sont programmées afin de séduire de grands acteurs internationaux dans le domaine de la transformation.

 

Déconcentration: les groupements régionaux pour bientôt (L’Économiste)

Il a fallu du temps pour que le Conseil de gouvernement décide enfin d’adopter le décret relatif à l’organisation de l’administration. Pourtant, le texte date du temps où le département de la Réforme de l’administration était rattaché au ministère des Finances alors dirigé par Mohamed Benchaaboun. Le projet de regroupement des ministères au niveau déconcentré n’a jamais vu le jour du temps où la primature était dirigée par le PJD. Les différents ministères avaient du mal à se mettre d’accord pour se regrouper au niveau régional. Il faut dire que la Commission de déconcentration qui s’est réunie il y a plusieurs mois a fini par débloquer la situation pour mettre en place les groupements régionaux. Le texte d’aujourd’hui donne l’organisation type, ç-à-d comment le modèle sera décliné au niveau régional.

 

CNSS: les nouveaux paliers de pension (L’Economiste)

Les salariés qui disposent d’un minimum de 1.320 jours de cotisations et d’un maximum de 3.240 jours auront droit à une pension de retraite. La décision, entérinée auparavant par le conseil d’administration de la CNSS, fera bientôt son entrée dans le Dahir de 1972 sur la sécurité sociale. Elle est prévue dans le projet de loi 02.24 validé récemment par le Conseil de gouvernement. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des accords sociaux entre le gouvernement et les syndicats. Une fois que le parlement aura validé ce projet de loi, les salariés éligibles percevront des pensions de retraite dont le montant variera en fonction du nombre total de jours cotisés. Quatre niveaux de «pensions révisées» sont prévus, allant de 600 DH pour une cotisation de 1.320 à 1.704 jours, jusqu’à un maximum de 1.000 DH pour plus de 2856 jours cotisés.

 

Vaccin anti-Covid-19: Résurrection du débat sur les effets secondaires ! (L’Opinion)

La polémique sur les effectifs indésirables des vaccins anti- Covid revient sur la table. Le laboratoire suédo-britannique, AstraZeneca, a reconnu que son vaccin, développé à l’Université d’Oxford, est susceptible de générer de rares effets secondaires, dont la thrombose et la thrombopénie chez les personnes vaccinées. De quoi susciter l’inquiétude au Maroc où le vaccin a été homologué dès janvier 2021, et administré à des milliers de personnes. Le risque demeure, toutefois, minime, selon des experts en épidémiologie sollicités par “L’Opinion”. L’aveu du Laboratoire relance le débat sur les effets secondaires des vaccins anti- Covid-19 et soulève, surtout, des interrogations sur le dispositif national d’indemnisation des victimes d’éventuels effets secondaires.

 

Bilan des secteurs d’activité les plus rentables en Bourse (L’Opinion)

Le chiffre d’affaires agrégé des entreprises cotées à la Bourse de Casablanca a enregistré une croissance de 4,4%, atteignant 300 milliards de dirhams contre 288 milliards de dirhams (MMDH) en 2023. C’est ce qui ressort d’une note de Valoris Securities (VS), soulignant que cette dynamique a été principalement stimulée par la contribution majeure du secteur bancaire (+9,4 MMDH), ainsi que par celle du secteur du BTP et de la distribution. Dans l’ensemble, 14 sociétés cotées opérant dans les secteurs de Telecom et des Banques ont réussi à accroître leurs bénéfices. En revanche, les sociétés opérant dans le secteur minier et de celui de l’énergie ont affiché des baisses de bénéfices.

 

Le Maroc devient le principal exportateur de voitures vers l’UE (L’Opinion)

La revue continentale « Financial Afrik » a qualifié le Maroc de « plateforme africaine stratégique dans la production et l’exportation d’équipements automobiles et de véhicules ». Selon le magazine, « le Maroc est devenu le principal fournisseur de voitures à destination de l’Union Européenne, surpassant la Chine, le Japon et l’Inde, et il est également le premier producteur de voitures en Afrique ». De plus, la consolidation de la position du Maroc en tant que pivot majeur de l’industrie automobile sur le continent africain représente un développement significatif qui reflète l’engagement continu du pays envers la croissance économique et l’innovation industrielle. En renforçant sa présence dans le secteur automobile, le Maroc montre sa capacité à rivaliser avec succès sur la scène mondiale en matière de fabrication et d’exportation de véhicules. Cette position renforcée témoigne également des efforts concertés du gouvernement marocain pour attirer les investissements étrangers, développer des infrastructures de pointe et mettre en place des politiques favorables aux entreprises.

 

Séisme d’Al Haouz: un coût économique estimé à 3 milliards de dirhams (L’Opinion)

Une étude publiée par le Policy Center for the New South (PCNS) conclut que le tremblement de terre qui a frappé la région d’Al-Haouz en septembre dernier a engendré une perte économique d’environ 0,24% du PIB en 2023, soit environ 3 milliards de dirhams. L’étude, réalisée en anglais par 6 experts marocains et étrangers et publiée il y a quelques jours sous le titre «Évaluation de l’impact économique du tremblement de terre d’Al-Haouz : dommages et stratégie de reconstruction», indique que l’activité économique dans la région de Marrakech-Safi a diminué de 1,3% l’année dernière, tandis que la province d’Al-Haouz a généré environ 10,2% du PIB régional. Le séisme du 8 septembre, classé comme le plus violent au Maroc depuis plus d’un siècle, a tué 3.000 personnes, blessé plus de 4.000 et endommagé environ 60.000 maisons.

 

Droits de douane appliqués par la Mauritanie suspendus: les prix des produits agricoles montent au Maroc(Les Inspirations éco)

Depuis l’annonce de la suppression des droits de douane supplémentaires imposés sur les produits agricoles marocains, certains marchés ont connu une flambée des prix, sous couvert de reprise des exportations. Or, à en croire les professionnels, ce prétexte est loin d’être valable sachant, d’une part, que des restrictions persistent quant à certains produits. D’autre part, la reprise peine encore à décoller, en dépit de la profusion de la production locale, laquelle, par ailleurs, influe positivement sur les prix, pour l’instant. Lhoucine Aderdour, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de production et d’exportation des fruits et légumes, a affirmé qu’actuellement le marché est au plus bas, côté prix. Or, dans certains marchés, les prix ont considérablement grimpé, prétextant l’entrée en vigueur de la levée tarifaire de la Mauritanie, alors que les producteurs attestent que les prix au gros n’ont pas bougé. Tout porte à croire que, pour les spéculateurs, toutes les occasions sont bonnes pour renchérir le marché.


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