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Revue de presse quotidienne du jeudi 18 avril 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi :

 

Les départs à la retraite de professeurs perturbent l’université (Les Inspirations éco)

L’accélération des départs à la retraite des enseignants-chercheurs place l’université face à une équation quasi-insoluble. Selon les données officielles, 5.000 professeurs devraient quitter les campus dans les trois prochaines années. Au terme de l’année universitaire en cours, 861 enseignants devraient faire valoir leurs droits à la retraite. De Tanger à Laâyoune, l’angoisse monte chez les présidents d’université et les doyens des facultés. Non seulement la relève est rare, mais en plus l’Etat-employeur n’applique plus, depuis longtemps, la règle du remplacement des départs à la retraite. Ce que confirme d’ailleurs le ministère des Finances qui révèle que «les départs à la retraite constituent le principal levier de la réduction des effectifs de l’État puisqu’ils génèrent plus de huit suppressions de postes budgétaires sur dix».

 

Liquidité bancaire: Pas de répit pour le déficit (Les Inspirations éco)

La liquidité bancaire fait toujours défaut. Le déficit est chronique et ne cesse de se creuser mois après mois. A fin mars 2024, le besoin de cash des banques s’est une nouvelle fois aggravé pour s’établir à 113,4 MMDH en moyenne hebdomadaire. C’est 2,3 MMDH de plus qu’en février. C’est en substance ce qui ressort de la dernière note de conjoncture de Bank Al-Maghrib pour le mois d’avril. L’institut d’émission qui est omniprésente sur le marché monétaire maintient un niveau d’intervention qui couvre largement le déficit. Pour preuve, son volume global d’injections s’élève à 125,9 MMDH. Il inclut «44,9 MMDH sous forme d’avances à 7 jours, 52 MMDH à travers les opérations de pension livrée à 1 et 3 mois et 29 MMDH dans le cadre des prêts garantis à long terme». Sur le terrain, le volume quotidien moyen des échanges s’est élevé à 2,1 MMDH au niveau de l’interbancaire.

 

Transition climatique: impact grandissant sur les risques financiers des banques ! (L’Opinion)

Alors que la transition climatique challenge plusieurs secteurs de l’économie nationale, particulièrement l’agriculture, le secteur bancaire affiche également quelques signaux de vulnérabilité. Un rapport conjoint de Bank Al-Maghrib et de la Banque Mondiale a évalué les risques financiers résultant des impacts progressifs et brusques du changement climatique, alertant sur les défis rencontrés par les banques au Maroc. Afin de renforcer la résilience du secteur bancaire, BAM devrait, entre autres, consolider sa collaboration avec les banques et les différents acteurs gouvernementaux, tout en mettant à jour les mécanismes d’analyse de risques.

 

Projet Xlinks: Éventuelle hausse des coûts de l’électricité verte (L’Opinion)

Le projet de câble sous-marin Xlinks, reliant le Maroc à la Grande-Bretagne, fait à nouveau parler de lui. En effet, la société pilote dudit projet vient d’annoncer une révision à la hausse des coûts de construction ainsi qu’une augmentation du prix d’achat de l’électricité acheminée par ce câble. Selon les données communiquées le 16 avril, le coût de construction du projet devrait grimper de 22 à 24 milliards de livres sterling (soit entre 27 et 30 milliards de dollars), dépassant ainsi les estimations initiales qui tablaient sur 20 milliards de livres sterling (environ 22 milliards de dollars). Cette augmentation substantielle est accompagnée d’une révision à la hausse de la fourchette de prix d’achat de l’électricité transportée par le câble, oscillant désormais entre 70 et 80 £ par mégawattheure (MWh), comparativement aux 48 £/MWh prévus auparavant.

 

Logement: 75% des ménages sont propriétaires (L’Opinion)

Dans son édition 2024 sur les indicateurs sociaux du Maroc, fraîchement publiée, le Haut-Commissariat au Plan s’est intéressé aux conditions d’habitation et l’accès des ménages aux services sociaux de base. Selon les données du HCP, 75% des ménages occupent leur propre logement.Ils sont plus nombreux en milieu rural qu’en milieu urbain avec respectivement 92,8% et 67,3%. La location ne représente que 15,7%, et prévale plus en milieu urbain (22,0%). S’agissant de la densité d’occupation, près de deux tiers des ménages vivent dans des logements de 2 à 3 pièces (près de trois quarts dans les villes). Le taux moyen d’occupation est de 1,4 personne par pièce, au niveau national (1,6 en milieu rural et 1,3 dans les villes).

 

IRES : le Maroc doit préparer sa transition vers l’Industrie X.0 (Le Matin)

Si les promesses de gains de productivité et d’efficacité sont alléchantes, le chemin vers l’Industrie X.0 n’en demeure pas moins semé d’embûches. L’Institut royal des études stratégiques (IRES) a identifié dans son rapport plusieurs leviers indispensables à activer pour garantir une transition en douceur. «L’asservissement des technologies pour l’industrie a profondément transformé les industries, les sociétés et les économies à l’échelle mondiale. Il est primordial d’asservir ces nouvelles technologies aux problématiques industrielles concrètes», insistent les experts de l’IRES dans le rapport «L’Industrie du futur». Autre prérequis : la disponibilité d’une main- d’œuvre qualifiée, en mesure de «piloter l’implémentation de ces technologies dans le milieu de travail». Sur ce point, le Maroc accuse encore un retard à combler en termes de formation adéquate. Une infrastructure numérique robuste, avec un réseau haut débit et des capacités de traitement de données à la hauteur, figurent aussi parmi les conditions de réussite listées.

 

La CGEM pleinement mobilisée pour soutenir les chefs d’entreprises belges à s’établir au Maroc (Le Matin)

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a affirmé, mardi à Casablanca, que le patronat était pleinement mobilisé pour soutenir les chefs d’entreprises belges voulant s’établir au Maroc. Intervenant lors d’une rencontre économique Maroc-Belgique, initiée dans le cadre de la tenue de la troisième session de la Haute Commission mixte de partenariat Maroc-Belgique, Alj a souligné que «la coopération économique entre nos deux pays repose sur des fondamentaux solides». «En plus de la volonté et du cadre politiques, il existe un maillage important d’entreprises belges au Maroc dans divers secteurs stratégiques», a- t-il poursuivi. Le président de la CGEM a également rappelé que les échanges commerciaux Maroc-Belgique ont été de 2,5 milliards de dirhams en 2023.

 

Maroc-France: l’économie au cœur de la reprise diplomatique (L’Economiste)

Franck Riester, ministre français du commerce extérieur, avait récemment déclaré lors de sa visite au Maroc que la France est prête à investir au Sahara marocain. Cette déclaration est un témoignage concret de l’engagement français envers le développement économique des provinces du Sud, et par extension envers le Maroc dans son ensemble, a estimé la présidente de la Chambre française de commerce et d’industrie au Maroc Claudia Gaudiau-Francisco. L’annonce de la disponibilité de financement dans les provinces du sud renforce la confiance des investisseurs français dans le climat des affaires et ouvre de nouvelles opportunités, a-t-elle précisé dans un entretien accordé au journal. Les secteurs visés sont diversifiés et reflètent les opportunités de développement de chacune de ces régions. Parmi les secteurs, l’énergie renouvelable, les projets d’agriculture et de pêche, les routes, les ports et les réseaux de communication, a-t-elle cité.

 

Aquaculture: 4,5 milliards de DH d’investissement (L’Economiste)

L’aquaculture est une composante essentielle de la stratégie Halieutis pour le développement de la pêche maritime. Le ministère de tutelle travaille avec tous les partenaires pour créer un climat propice au développement, à la consolidation et à la garantie de la durabilité de ce secteur. Mohamed Sadiki, ministre en charge de la pêche maritime, a mis l’accent sur l’aménagement du domaine maritime et continental en vue de fournir des espaces appropriés pour abriter l’activité aquacole. Ainsi, 8 plans d’aménagement pour l’aquaculture marine ont été aménagés qui couvrent 65% du littoral national, a-t-il dit. Il a aussi évoqué la mise en place des incitations pour encourager les investissements. “Aujourd’hui, nous accompagnons 441 projets d’investissement avec un volume d’investissement estimé à environ 4,5 milliards de DH”, a-t-il affirmé devant les parlementaires.


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