Washington réaffirme son appui au Maroc : un consulat américain ouvrira bientôt à Dakhla
L’annonce de Massad Boulos confirme le retour de la diplomatie trumpienne sur la voie du soutien à la souveraineté marocaine au Sahara
LA VÉRITÉ
Dans un geste diplomatique fort, Washington a confirmé sa volonté d’ouvrir un consulat américain à Dakhla durant le second mandat de Donald Trump. L’annonce émane de Massad Boulos, principal conseiller du président américain pour les affaires africaines, qui a déclaré sur la chaîne Al-Sharq que « le nom est Sahara marocain, pas occidental ».

Cette prise de position réaffirme clairement l’engagement des États-Unis en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Un signal politique fort depuis Washington
En répondant à une question sur l’éventuelle ouverture d’un consulat américain dans les provinces du Sud, Boulos a affirmé : « Bien sûr, si Dieu le veut ». Il a rappelé que Donald Trump avait déjà reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara et plaidé pour une solution durable et équitable à ce différend régional.
Par ailleurs, le conseiller américain a salué le discours prononcé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, le qualifiant d’« historique ». Il a souligné que le Souverain y avait exposé une vision claire et fraternelle des relations avec l’Algérie, fondée sur le respect mutuel et la coopération.
La vision royale au cœur de la stabilité régionale
Massad Boulos a insisté sur la pertinence de la démarche royale, orientée vers une solution consensuelle qui préserve la dignité de toutes les parties « sans vainqueur ni vaincu ». Selon lui, cette approche représente la clé de la stabilité durable du Maghreb. Il a aussi révélé que la prochaine réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sera consacrée au mandat de la MINURSO, tout en réaffirmant la confiance des États-Unis dans la sagesse du Roi Mohammed VI et sa volonté de dialogue, y compris avec Alger.
Le conseiller américain a salué le rôle du Maroc comme pilier de stabilité et moteur de développement en Afrique. Il a assuré que Washington suivra de près les projets structurants menés dans les provinces du Sud. Optimiste, il a conclu : « Après cinquante ans de conflit, il est temps d’y mettre un terme », remerciant la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Union européenne pour leur appui aux efforts de paix.
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