Washington annonce la construction du « Dôme d’or », un bouclier anti-missiles ultramoderne
LA VÉRITÉ
« J’ai le plaisir d’annoncer que nous avons officiellement sélectionné une architecture pour ce système dernier cri », a affirmé Trump depuis le Bureau ovale, entouré de son secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
Un système intégré de défense multi-domaines
Ce bouclier anti-missiles, censé être opérationnel d’ici la fin du mandat de Trump, combinera des capteurs avancés, des satellites et des batteries de missiles répartis sur l’ensemble du territoire américain. Son objectif : contrer les menaces aériennes « de nouvelle génération », telles que les missiles balistiques et de croisière.
Le général Michael Guetlein, vice-chef des opérations spatiales de la Force spatiale américaine, supervisera le projet, a précisé le président.
Quelques jours après sa prise de fonction en janvier 2025, Trump avait déjà signé un décret lançant ce programme, présenté comme une priorité absolue pour la sécurité nationale.
Technologie spatiale et terrestre au cœur du système
Lors de sa déclaration, Trump a insisté sur la sophistication des technologies déployées : « Le Dôme d’or utilisera des systèmes terrestres, maritimes et spatiaux de pointe. » Selon lui, le bouclier sera capable d’intercepter des missiles lancés « de l’autre côté du monde ou même depuis l’espace ».
Cette affirmation souligne l’ambition stratégique du projet, qui intègre pour la première fois une dimension spatiale dans un système de défense nationale.
Le Canada souhaite rejoindre le dispositif
Le président américain a également annoncé que le Canada avait exprimé son souhait de participer au « Dôme d’or ». « Le taux de réussite de ce système est très proche de 100 % », a-t-il assuré, sans fournir de données techniques précises pour étayer cette affirmation.
Cette annonce s’inscrit dans un contexte de montée des tensions avec des adversaires potentiels, notamment la Chine et la Russie, accusés de développer des armes hypersoniques et des capacités spatiales offensives. L’administration Trump justifie ainsi cet investissement massif par la nécessité de « garantir une supériorité technologique incontestée ».
Défis budgétaires et critiques
Malgré l’enthousiasme affiché, le coût colossal du projet suscite des interrogations. Sur les 175 milliards prévus, seuls 25 milliards ont été alloués initialement, nécessitant des arbitrages budgétaires complexes dans un contexte de dette publique élevée aux États-Unis. Des experts militaires soulignent également les défis techniques liés à l’intégration de technologies émergentes.
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