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Une victime collatérale du boycott


La discussion entre les professionnels et le gouvernement autour d’un retour au plafonnement des marges des distributeurs pétroliers, suite au mouvement de boycott et à la publication du rapport de la commission parlementaire sur les carburants, a significativement impacté Total Maroc au niveau de la Bourse de Casablanca.

A la clôture de la séance du 4 juin, le cours de Total Maroc affichait un retrait de près de 30% depuis le début de l’année, pour s’établir à 1.277 DH. Le volume échangé depuis le début de l’année s’élève, lui, à plus de 481 MDH. Rien que depuis le 20 avril dernier, date de démarrage de la campagne de boycott, Total Maroc a perdu sur le marché Casablancais plus de 25%, drainant un volume de 148 MDH, soit 30,7% du volume des transactions effectuées depuis le début de l’année. Cette baisse importante traduit la crainte des investisseurs qui se posent des questions sur l’avenir des opérateurs pétroliers au Maroc. Ce qui fait de Total une victime collatérale de ce mouvement de boycott.


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