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Un sursis d’un an pour les entreprises algériennes


Abderrahmane Benkhalfa, ancien ministre des Finances, a déclaré, lundi 27 novembre lors d’une rencontre tenue à Alger, que les entreprises algériennes sont devant un grand dilemme : l’incapacité de s’internationaliser et la difficulté à survivre dans le marché local en raison de la réduction notable de la commande publique. En effet, s’agissant de l’internationalisation, il a affirmé que les entreprises algériennes n’ont pas assez de potentiel pour y arriver.

Intervenant en tant qu’expert à la première édition du Forum Banques/PME, organisé par la CACI-France, à l’hôtel EL Djazair d’Alger, il a indiqué qu’«on ne peut pas s’internationaliser si on a des capitaux à 100% algériens et familiaux», tout en précisant que «les banques algériennes font face à un marché surchargé».

«80% des entreprises sont rattachées à la dépense publique», a-t-il ajouté pour relever la fragilité des entreprises algérienne. Par ailleurs, abordant le contexte économique national, il a déclaré que les entreprises dont la survie dépend de la commande publique ont un sursis d’un an. « Les entreprises rattachées à la dépense publique n’ont qu’un sursis d’un an. Le budget d’équipements à doublé pour 2018 estimé entre 2000 et 4000 mds DA.

Le pouvoir d’achat des citoyens n’a pas été touché. Et enfin, les taxes (TVA, IBS, IRG) n’ont pas connu de changement également, ce qui représente une stabilisation pour les entreprises», a-t-il déclaré avant de souligner que cette la LF 2018 est « exceptionnelle » et qu’à l’avenir, « les entreprises doivent réfléchir plus « marché » que « rente ».


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