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Tunisie: Ghannouchi s’explique après la tentative de dissolution du parlement

LA VÉRITÉ / MAP


Le président de l’ARP et président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a considéré, lundi, dans une interview télévisée diffusée par la Chaîne Nessma, que son dernier entretien téléphonique avec le premier ministre libyen Fayez al-Sarraj est un entretien protocolaire conforme à la position officielle de la Tunisie ».

Il a ajouté « qu’al-Sarraj a souligné, lors de cet entretien, la nécessité d’une résolution “libo-libyenne” du conflit dans son pays ».

Ghannouchi a indiqué que « l’entretien avec al-Sarraj, chef du gouvernement libyen d’entente nationale était à l’initiative de ce dernier et pourrait être considéré comme un visa pour la Libye pour les travailleurs, les commerçants, les agriculteurs, les entrepreneurs et les hommes d’affaires tunisiens » affirmant la nécessité de « faire valoir la neutralité positive en relation avec ce dossier, surtout que les grandes puissances se concurrencent aujourd’hui pour la reconstruction de la Libye ».

Il est à noter que l’entretien entre Ghannouchi et al-Sarraj a été derrière la motion présentée par le Parti destourien libre (PDL), concernant le rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires de la Libye, qui été examinée lors de la plénière du 3 juin 2020.

S’agissant de sa relation avec le président de la République, Kaïs Saïed, Ghannouchi a reconnu « l’existence d’un différend » qu’il a qualifié de « normal vu le pluralisme des pouvoirs consacré par le nouveau régime politique axé sur la répartition des pouvoirs », soulignant que « le plus important c’est de faire valoir l’unité nationale ».

Et d’ajouter « le président de la République a critiqué le parlement, dans le cadre de la constitution, et n’a en aucun cas appelé à sa dissolution».

En ce qui concerne le tourisme partisan, Ghannouchi a déclaré que «le « mouvement Ennahdhaplaide pour mettre fin à cette sorte de corruption politique, ainsi que pour le changement du règlement intérieur de l’ARP et l’amendement de la loi électorale qui est le premier responsable des démissions au sein des partis et des mouvements entre les blocs parlementaires ».

Il a, par ailleurs, fait savoir que « le conseil de la Choura statuera lors de sa prochaine réunion sur la date du congrès du mouvement qui a été retardé en raison de la crise du coronavirus ».

Il a, en outre,déclaré qu’il présentera prochainement une nouvelle composition du bureau exécutif du mouvement au conseil de la Choura.


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