Trump évoque une « paix possible avec l’Iran » après le cessez-le-feu à Gaza

LA VÉRITÉ

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi qu’après la cessation des hostilités entre Israël et le Hamas, une opportunité se présente pour conclure un accord de paix avec l’Iran. Il a toutefois précisé que la priorité devait aller à la résolution de la guerre en Europe, avant toute initiative au Moyen-Orient.

S’exprimant devant le Parlement israélien (Knesset), M. Trump a affirmé : « Je crois que nous avons une chance réelle. Ce sera plus simple que beaucoup ne le pensent. Mais nous devons d’abord résoudre la guerre en Europe. Nous devons nous en occuper avant tout. » Ces propos interviennent le jour même où le Hamas a libéré vingt otages encore en vie, dans un geste qui pourrait renforcer les efforts diplomatiques à l’approche de la Conférence pour la paix au Caire.

Selon plusieurs observateurs à Jérusalem, la position de Trump marque une réorientation stratégique : stabiliser l’Europe avant d’étendre la détente à l’espace moyen-oriental. Cette approche, jugée pragmatique par ses conseillers, vise à éviter la dispersion diplomatique des États-Unis dans un contexte mondial tendu.

Interrogé sur le programme nucléaire iranien, Trump a répondu avec assurance : « Ils ne recommencent rien. L’Iran veut survivre. Ce pays n’a aucun intérêt à rouvrir les tunnels détruits ni à relancer un programme qui mettrait son existence en danger. » Ses mots traduisent une volonté de désescalade et de négociation prudente, contrastant avec les tensions récentes entre Téhéran et Tel-Aviv.

En conclusion, le président américain tente de placer la diplomatie au cœur d’un nouvel équilibre global, reliant la stabilité européenne à la pacification du Moyen-Orient. Si la promesse d’un accord avec l’Iran reste hypothétique, son discours à la Knesset esquisse déjà la feuille de route d’une Amérique négociatrice plutôt que belliqueuse.