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SIEL-2019: Ces Marocains du monde aux parcours exceptionnels inspirés de leur culture d’origine


Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a organisé dans le cadre de la 25è édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL-2019), une table ronde sur le “savoir-vivre marocain à travers le monde” , qui a réuni plusieurs Marocains du monde aux parcours exceptionnels.

S’exprimant à cette occasion, le célèbre couturier et styliste marocain, Albert Oiknine a souligné qu’il s’inspire de l’histoire du Maroc et de sa double culture dans ses designs et ses créations de haute-couture.

La beauté du patrimoine culturel marocain a toujours impressionné les occidentaux et inspiré des stylites internationaux de renom, a-t-il relevé, appelant à la préservation et la sauvegarde de ce riche patrimoine historique et civilisationnel sous toutes ses formes qui se veut un cachet identitaire unique.

De son côté, le designer franco-marocain, Younes Duret, a indiqué qu’il a créé l’agence “Design global” pour valoriser le patrimoine marocain et le faire connaître à l’échelle internationale. “J’ai voulu changer certaines idées reçues sur le Maroc et montrer qu’il s’agit d’une source de raffinement et d’innovation”.

Son engagement pour la promotion de la culture marocaine l’a mené vers la publication d’un conte philosophique, “Le Petit Mouloud” qui se déroule autour de la notion du “souk” qui ne se résume pas à un simple espace désordonné mais une plateforme d’échange.

“On y redécouvre la générosité marocaine, le respect mutuel et la créativité que j’ai pu toucher dans la personnalité des différents artisans marocains que j’ai côtoyé” , a expliqué ce jeune talentueux. Grâce à ses nombreuses créations en décoration d’intérieur et création d’objets artisanaux, Younes Duret a pu représenter le Maroc dans les scènes internationales.

Il a reçu en 2006 le prix Marc Charrass de la création et de l’innovation lors de la Biennale internationale du Design de Saint-Etienne pour son tricycle Belek.

Pour sa part, Souhail Serghini, chanteur compositeur et multi-instrumentiste marocain installé en Andalousie, a souligné que malgré son ouverture sur l’occident, il est resté attaché à la culture marocaine, appelant à sensibiliser les jeunes MRE à l’importance de maintenir le lien avec leurs sources identitaires.

A travers sa sensibilité artistique, il réalise des fusions entre la musique marocaine aux affluents amazighe, africain et andalous avec les grands genres de la musique occidentale comme le jazz et le pop”. Un travail qui peut, selon lui, “faire connaître et faire évoluer la musique marocaine à l’international”.

Pour ce faire, l’artiste organise des ateliers pour les jeunes sous le thème “Afin de connaître l’autre, brisons les préjugés” soutenus par la Commission de la culture de l’Union européenne”. Je suis engagé pour faire de l’art le meilleur moyen pour lutter contre le racisme et la haine qui sévissent dans les sociétés, a-t-il dit.

Quant à Faouzi Skali, président d’honneur du Festival de Fès de la diplomatie culinaire, il considère l’art culinaire comme le meilleur moyen pour promouvoir la culture de son pays et une plateforme d’échange culturel qui s’inscrit dans l’histoire.

Pour mieux faire connaître notre culture il faudrait s’inscrire dans une perspective d’ingénierie culturelle et de conceptualisation qui peut se traduire par des stratégies nationales et internationales, a-t-il relevé, ajoutant qu’à travers sa gastronomie, le Maroc peut être mieux connu au niveau international.


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