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Si j’avais voix au chapitre

Abdellah El Ouazzani


Si j’avais voix au chapitre dans les stratégies de communication du pays, j’aurais mis à profit tous les bons événements qui se produisent dans le sillage de la crise de Covid-19 pour baliser le label Maroc en faisant visiter aux organes de presse accrédités au Royaume ( agences de presse étrangères, correspondants de journaux arabes, européens, africains, asiatiques et américains… sans compter les attachés de presse auprès des ambassades) les chantiers ouverts ( en industrie comme en création d’infrastructures sanitaires) pour donner la juste réponse à la pandémie.

Pareilles visites sont organisées partout dans les pays qui sentent avoir accompli une bonne action qui permet à ceux qui le snobent d’ouvrir les yeux sur le succès de son modèle de gestion. En ces temps de crise, bien des gouvernements se sont laissés dépasser par le coronavirus et par ses répercussions peu prévisibles. Le Maroc s’en sort bien mieux que certains et devient même un modèle. Je constate, hélas, l’absence de toute stratégie de communication nous permettant de tirer quelques dividendes de l’événement planétaire.

Le Maroc impressionne quelques pays amis, mais son rayonnement doit atteindre toute la communauté internationale, y compris les pays émetteurs des touristes qui le visitent régulièrement afin de les rassurer et prendre date dans leur agenda. Le COVID19 a permis de lever le voile sur les différentes performances menées par le Maroc.

Que l’on fasse autant pour promouvoir notre label en s’appuyant sur le même modèle de gestion qui nous a réussi jusqu’ici : Agir en fonction de deux facteurs: les expériences étrangères et le facteur temps d’un côté, de l’autre la modernisation et digitalisation des institutions marocaines. Les hommes opérationnels sur le terrain feront le reste.


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