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Séjour mémorable du peintre au Maroc


Le documentaire «Eugène Delacroix, d’Orient et d’Occident» qui revient sur le séjour mémorable du peintre français au Maroc, a été projeté, lundi soir 26 mars à Paris en présence de ses réalisateurs Arnaud Xainte et Jean-Frédéric Thibault.

Coproduit par ARTE France, la société de production illégitime Défense, la chaîne de télévision 2M et la société Saga film avec la participation notamment de TV5 monde, ce documentaire (90 mn) sera diffusé le 1er avril prochain par la chaîne ARTE.

Il sera également diffusé par la chaîne de télévision 2M à l’occasion de la grande exposition qui sera dédiée à ce grand maître de l’orientalisme du XIXè siècle au Maroc.

En 1832, le peintre Eugène Delacroix a fait partie de l’ambassade extraordinaire envoyée par le roi Louis Philippe auprès du sultan Moulay Abd Al Rahman, Commandeur des Croyants. Cette mission, conduite par le comte de Mornay, lui a offert l’occasion d’effectuer un voyage mémorable qui le mènera de Tanger à Meknès.

Eugène Delacroix ne cessera de documenter dans des carnets, y puisant l’inspiration de ses tableaux les plus emblématiques. Une découverte éblouie de l’Orient que retrace ce documentaire.

En février 1864, le tout-Paris se presse à Drouot pour assister aux enchères de l’atelier d’Eugène Delacroix qui a, à la veille de sa mort, exprimé le désir que soient mises en vente les œuvres qui s’y trouvaient.

Parmi elles, les sept fabuleux carnets de son voyage au Maroc, une somme de notes, dessins, croquis et aquarelles que le grand peintre, en précurseur de la photographie, a accumulés, capturant sur le vif rituels et scènes intimes.

Casbah aux étroites ruelles et portes en ogive, orangers en fleur, Arabes en burnous, femmes juives et musulmanes à la douce sensualité… : ébloui, Eugène Delacroix consigne tout, inventant le carnet de voyage en même temps qu’il annonce puissamment l’orientalisme.

De ce millier de dessins, il puisera jusqu’à la fin de sa vie en l’inspiration de quatre-vingts tableaux dont l’emblématique Noce juive au Maroc ou l’exceptionnel Femmes d’Alger.

Mêlant des reconstitutions au plus près des œuvres et un décryptage savant des tableaux, ce documentaire feuillette les précieux carnets pour retracer pas à pas le périple d’un artiste d’ordinaire casanier qui, ivre d’exotisme, ne cesse de s’étonner : “Le pittoresque aborde le sublime”, écrit-il.

Commenté par ses biographes et des historiens de l’art, ce voyage dans un Maroc peu connu au XIXè siècle en même temps qu’au cœur de son œuvre, esquisse au fil des étapes le portrait d’un peintre-ethnologue aux yeux grand ouverts et à la créativité flamboyante.

La projection en avant-première de ce documentaire s’est déroulée en présence d’éminentes personnalités dont l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa.


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