Salon Maghrébin du Livre: “Le plaisir du premier livre” en débat
LA VÉRITÉ
Le plaisir du premier livre” a été au centre d’une rencontre organisée, samedi soir à Oujda, dans le cadre de la 4ème édition du Salon maghrébin du livre “Lettres du Maghreb”.
La rencontre littéraire, qui a vu la participation des écrivains Alhassan Benmouna, Nada Hajjari et Amina Kharboua, a permis de jeter la lumière sur l’expérience de l’écriture et les différentes raisons de se mettre à l’écriture, ainsi que la relation entre l’auteur et sa première publication.
Les intervenants ont ainsi expliqué que le plaisir d’écrire semble être la motivation première de tout auteur, notant que l’ensemble des écrivains ont passé par un premier roman et chacun d’eux à sa petite histoire à propos de son entrée en littérature.
Après avoir souligné l’impact de la première publication sur l’écrivain, ils se sont arrêtés sur l’expérience de l’écriture ainsi que les différentes étapes procédant la publication d’un livre.
Si pour certains heureux romanciers, le premier roman connaît le succès et offre à son créateur la chance d’être connu et reconnu sur la scène littéraire, pour d’autres, la route est plus longue et la réputation s’acquiert avec le temps, ont-ils considéré.
Ils ont également passé en revue les difficultés et obstacles rencontrés lors de cette expérience, estimant que le premier roman, qu’il soit un succès ou qu’il reste dans l’ombre, est toujours en lui-même l’aboutissement d’un long travail d’écriture.
Le Salon Maghrébin du Livre qui se tient jusqu’au 21 avril à Oujda tend à favoriser le rayonnement culturel de la ville et de la région de l’Oriental en se distinguant par la participation d’écrivains, de chercheurs, de romanciers, de philosophes et de poètes de pays africains, arabes et européens.
A l’instar des éditions précédentes, cet événement est marqué par des cafés littéraires, des ateliers pour les jeunes et les enfants, des soirées poétiques et des activités culturelles “Hors les murs” dans divers espaces de la ville, dans les établissements universitaires et éducatifs ainsi que dans les locaux de la prison locale.