Revue de presse quotidienne du vendredi 22 mars 2024
LA VÉRITÉ
SM le Roi, Amir Al Mouminine, se recueille sur la tombe de Feu SM le Roi Mohammed V (Le Matin)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid, de SA le Prince Moulay Ahmed et de SA le Prince Moulay Ismail, S’est recueilli jeudi sur la tombe de Feu SM le Roi Mohammed V, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition du Père de la Nation, que Dieu l’entoure de Son infinie miséricorde, qui coïncide avec le 10ème jour du mois sacré du Ramadan.
Le PAM appelle à un dialogue “profond” entre les composantes de la majorité (Le Matin)
Le bureau politique du PAM s’est réuni mercredi. Cette rencontre a été l’occasion pour le parti de mobiliser ses membres et les exhorter à rester unis pour mener à bien les réformes sociales initiées par le gouvernement. Il a surtout plaidé pour un «dialogue profond» entre les composantes de la majorité gouvernementale à la veille du renouvellement des instances de la Chambre des représentants. Le PAM a également appelé toutes les parties prenantes et les partenaires concernés à s’engager sérieusement pour mener à bien la réforme du système de retraite. Il a d’autre part annoncé que le parti du tracteur soumettra des propositions et des solutions qu’il a élaborées sur l’inflation à la prochaine réunion de la majorité gouvernementale.
Grèves dans les facultés de médecine: une guerre d’usure s’installe progressivement (Le Matin)
La tension est montée d’un cran au sein des Facultés de médecine et de pharmacie, paralysées par une grève qui dure depuis près de trois mois. Dans leur bras de fer avec les étu- diants contestataires, les présidents des Uni- versités Hassan II à Casablanca et Mohammed V à Rabat ont annoncé, dans une décision publiée mercredi la dissolution des bureaux des étudiants en médecine et pharmacie et l’interdiction de toutes leurs activités dans l’enceinte universitaire. Face à cette situation crispée, deux formations de l’opposition, en l’occurrence le PPS et le MP, sont montées au créneau pour appeler à l’ouverture d’un dialogue urgent afin de désamorcer la crise.
Economie sociale: une loi cadre pour bientôt (L’Economiste)
Alors que le tourisme est sur orbite avec des indicateurs au vert et l’artisanat est relancé, Fatima Zahra Ammor s’est attaquée parallèlement à l’économie sociale et solidaire qui se trouve également dans son escarcelle. Un secteur important dans l’économie mais dont les chiffres ne sont pas encore disponibles. Mais rien que les coopératives représentent 2,5% du PIB. Pour le restructurer en profondeur, elle s’est lancée dans la préparation d’un nouveau cadre légal. Ainsi, son département a mené une étude approfondie dans le but d’élaborer un arsenal juridique consolidé autour d’un projet de loi-cadre destiné à accompagner le déploiement de la nouvelle stratégie de développement de l’ensemble de l’économie sociale et solidaire. Ce processus d’élaboration du texte est à un stade très avancé. Sa préparation est terminée. Il reste des arbitrages avec des départements concernés avant de l’introduire dans le circuit administratif et le programmer pour un conseil de gouvernement.
Accès à l’information: Casablanca et Rabat derrières de la classe (L’Economiste)
Pour trois années consécutives, la commune d’Ait Melloul, près d’Agadir, se positionne en tête du classement en matière d’accès à l’information, avec un score de 89/100, selon la dernière évaluation des sites web des collectivités territoriales par le Centre Tafra à travers son indicateur “SMIG Data des communes. A l’exception de Salé et Beni Mellal, les autres grandes communes se trouvent très loin de la tête du peloton. Marrakech est la mieux classée en occupant la 17e place devancée par Inzegane et Taroudant.
Alors que Agadir, capitale de la région, se contente de la 25e place dépassant Rabat (rang 34) et Casablanca (44) avec un score de 33 en régression de 15 points par rapport à 2022. Lancé depuis quatre ans, ce travail d’évaluation est limité uniquement pour 81 communes dont la population dépasse 50.000 habitants, rappelle une source de Tafra. Il se fait à travers l’analyse de la qualité des informations publiées par les communes via leur site web.
Stress hydrique: situation critique à Casablanca (L’Economiste)
LYDEC n’exclut pas des restrictions à de l’alimentation en eau potable dans les prochains mois à Casablanca. Ce rappel de la situation hydrique préoccupante intervient à l’occasion de la journée mondiale de l’eau (22 mars). «Les réserves au niveau du barrage Massira, qui alimente une grande partie de la ville, sont actuellement inférieures à 2%, une chute très importante par rapport au taux de 30%, enregistré il y a plusieurs années», est-il expliqué auprès du délégataire de la distribution de l’eau et de l’électricité à Casablanca. L’impact de l’écart entre les ressources en eau disponibles et les besoins de consommation pourrait être ressenti par les consommateurs les prochains mois, avec d’éventuelles mesures de restriction de l’alimentation en eau potable, à confirmer en coordination avec les autorités et en fonction de l’évolution de la situation hydrique.
Maroc-Chine: le bilan d’une coopération win-win (L’Opinion)
Depuis 2016, les contacts entre le Maroc et la Chine se multiplient consolidant les liens entre les deux Etats et augmentant le volume de leurs échanges commerciaux. Au cours des six dernières décennies, les deux pays ont accéléré leur coopération au niveau des domaines économique, social, médical, politique et commercial qui prend aujourd’hui son rythme de croisière au gré de la mise en œuvre conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route». C’est grâce à ce dynamisme diplomatique que les échanges commerciaux entre les deux pays dépassent désormais les 7 milliards de dollars, selon l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc, Li Changlin, qui a livré, mercredi à Casablanca, le bilan d’un partenariat commercial stratégique.
Feux de forêts: Le Maroc renforce sa flotte de Canadairs (L’Opinion)
Le phénomène des feux de forêts est devenu un sujet de préoccupation majeure pour le Maroc, notamment dans un contexte d’extension et d’intensification du risque dû au changement climatique. Raison pour laquelle notre pays s’efforce à renforcer son dispositif de lutte, notamment aérien, en mettant en place de nouveaux moyens d’intervention plus efficaces et plus efficients.
Dans cette perspective, le Royaume affiche son intention d’acquérir, en 2024, deux nouveaux Canadairs, dont un CL- 415. Le prix de ce dernier varie entre 20 et 25 millions d’euros. Il est de fabrication canadienne. A l’exclusion de ce projet d’achat, très important, le Maroc portera sa flotte de Canadairs à 8 appareils, au lieu de 6 actuellement, selon les informations rapportées par les médias espagnols. Ces derniers temps, les fluctuations climatiques et les températures élevées ont également entraîné le déclenchement d’incendies dans de nombreuses forêts du Nord du Royaume, laissant derrière eux des dégâts matériels importants.
Experte: “Notre pays avance pour relever le défi hydrique” (L’Opinion)
Laila Mandi, experte dans le domaine de l’eau, a affirmé que le Maroc a plusieurs beaux projets étatiques dans le domaine de l’eau, qui démontrent que “notre pays avance pour relever le défi hydrique”, appelant à améliorer encore plus les efforts dans certains domaines, notamment la lutte contre le gaspillage de l’eau et le contrôle liés aux stations de traitement et d’épuration. De même, le Royaume “gagnerait à franchir le pas pour se lancer dans l’utilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation de certaines cultures, à l’image de ce qui se fait dans d’autres pays”, a-t-elle précisé au journal.
“La collecte des eaux de pluies, le chantier de la tarification, la sensibilisation qui a pour objectif de changer les comportements… Nous avons encore beaucoup à faire, collectivement, pour changer notre rapport à l’eau en tenant compte de sa rareté et de sa valeur réelle”, a ajouté Mandi, professeur universitaire, membre de l’Académie de l’Eau de France.