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Revue de presse quotidienne du vendredi 18 octobre 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce vendredi:

 

PLF 2025: les exigences du patronat

(Les Inspirations éco)

 

Le Projet de Loi de Finances 2025 est sur le point de reprendre son processus d’adoption avec la rentrée parlementaire. Le patronat a ainsi soumis des propositions fiscales visant à stimuler une croissance économique durable et créatrice d’emplois. Il propose un allègement du barème de l’impôt sur le revenu (IR) sur une période de trois ans avec un taux cible marginal de 35% en 2027, soit un point par an, alors que dans le PLF 2025, il est prévu d’abaisser le taux marginal d’imposition de 38 % à 37 %. Il s’agit également d’étendre le plafond d’exonération des indemnités de licenciement à 2 millions de dirhams à partir de 50 ans. Toujours en relation avec la fiscalité du travail, la CGEM préconise l’augmentation du seuil d’exonération de la prime de panier à 50 DH. S’agissant de la taxe professionnelle, parmi les propositions du patronat figurent le maintien de l’exonération de 5 ans pour toute nouvelle entreprise.

 

Crédits de TVA: le traitement de choc des arriérés

(Les Inspirations éco)

 

Ce qui fut jadis une maladie chronique du Budget, notamment les arriérés de remboursement de crédits de TVA, serait sur le point d’être vaincu. Au dernier pointage daté de fin septembre, les crédits de TVA en souffrance s’élevaient à 32,9 milliards de dirhams. Il s’agit essentiellement du reliquat des arriérés dus aux grandes entreprises publiques dont l’apurement s’effectue par l’opération d’affacturage confiée aux banques, assure la DGI. Elles devraient toucher un nouveau chèque de 4,5 milliards de DH à la fin de ce mois.

 

Industrie: Le Maroc dispose encore d’une marge de manœuvre pour devenir compétitif

(Les Inspirations éco)

 

Dans un entretien accordé au journal, Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a livré son analyse sur la compétitivité de l’industrie marocaine, évoquant les enjeux énergétiques, l’innovation et les freins à la prise de risque dans le secteur privé. “La question énergétique se trouve au cœur de notre équation compétitive. Nous disposons encore d’une marge de manœuvre considérable pour optimiser les coûts”, a-t-il souligné. Les énergies renouvelables se présentent comme une voie royale, offrant non seulement une perspective de réduction des coûts, mais aussi un atout majeur pour la décarbonation, estime-t-il. “Cette approche nous permettrait d’anticiper sereinement l’avènement de la taxe carbone, tout en constituant un puissant facteur d’attractivité pour les investisseurs étrangers”, a-t-il dit.

 

Banque mondiale: croissance molle pour le Maroc en 2024

(Les Inspirations éco)

 

Une panne de croissance. L’horizon de l’économie marocaine apparaît morose compte tenu de la contraction du secteur agricole dans un contexte de sécheresse prolongée, selon le dernier rapport semestriel de la Banque mondiale. Celui-ci prévoit en effet une croissance molle dans la Région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Baptisé «Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», ce rapport indique que le PIB réel du Maroc devrait ralentir, passant de 3,4% en 2023 à 2,9% en 2024, en raison de la contraction du secteur agricole, marqué par une sécheresse prolongée. En comparaison avec les chiffres du HCP, le taux de croissance a été revu à la baisse, à 2,5% au quatrième trimestre 2024, en rythme annuel, au lieu des 2,8% attendus au troisième trimestre, selon les perspectives de croissance de cette institution pour le T4 – 2024.

 

Procédure pénale: confidences et révélations d’Abdellatif Ouahbi

(L’Opinion)

 

Depuis son arrivée à la tête du ministère de la Justice, Abdellatif Ouahbi mène un vaste chantier d’assouplissement du système judiciaire avec une touche libérale. Progressiste assumé, le ministre fait face dans son élan réformateur à la colère implacable des avocats qui contestent sévèrement ses réformes au point de multiplier les grèves et les boycotts d’audiences. Les robes noires rejettent aussi violemment la nouvelle procédure pénale dont elles s’apprêtent à décortiquer les carences lors d’une prochaine conférence de presse. Connu pour son franc-parler, le ministre se dit ouvert au dialogue tout en restant convaincu du bien-fondé de son texte qu’il juge avancé sur le droit de la défense et les garanties du procès équitable. “Je suis toujours ouvert au dialogue, je n’ai jamais fermé la porte”, a souligné Ouahbi dans un entretien accordé au journal.

 

Immobilier: les Marocains, deuxièmes plus grands acquéreurs en Espagne

(L’Opinion)

 

Que ce soit pour s’installer en Espagne, disposer d’un logement secondaire ou pour y faire un investissement solide, les Marocains constituent la deuxième communauté étrangère à acquérir des biens immobiliers sur le sol espagnol au cours du premier semestre de 2024, selon le bulletin trimestriel du Conseil général du notariat espagnol. Sur un total de 69.412 transactions recensées, les Marocains ont réalisé 5.452 achats, soit une part de 7,9%, en hausse de 11% en glissement annuel, contribuant ainsi à l’évolution de la dynamique du marché de l’immobilier en Espagne. Le Maroc se place, ainsi, derrière les Britanniques ayant le plus acquis de logements, avec 5.864 transactions soit une part de 8,4% et devance les Allemands, lesquels ont réalisé 4.710 transactions, suivis des Roumains (4.388 transactions) et des Italiens (4.332 transactions).

 

Le Conseil de la concurrence surveille l’impact du plafonnement des frais d’interchange

(Le Matin)

 

Dans le cadre des engagements formulés par le Centre monétique interbancaire (CMI) et ses neuf banques actionnaires, suite à la saisine de la société NAPS SA, ces derniers se sont engagés à respecter le plafond établi par Bank Al-Maghrib. Cette décision, rendue publique le 20 septembre dernier, fixe un plafond de 0,65% sur les frais applicables aux transactions, avec une entrée en vigueur le 1er octobre 2024. Cette mesure devrait permettre une réduction significative des coûts appliqués aux commerçants, tout en améliorant la compétitivité des autres acquéreurs du marché. Le Conseil de la concurrence veillera à ce que cette réforme contribue à dynamiser le marché du paiement électronique, encore marginal au Maroc, où il ne représente qu’une fraction des transactions.

 

 

La Bourse de Casablanca prépare le lancement de son marché à terme

(Le Matin)

 

La Bourse de Casablanca prend un tournant majeur avec le lancement imminent de son marché à terme, prévu pour la fin de l’année. Cette initiative, qui vise à renforcer la liquidité et la profondeur du marché financier marocain, représente un enjeu stratégique pour le pays. Cependant, le cadre réglementaire, pilier indispensable à la mise en place de ce projet, n’est pas encore totalement finalisé. Les opérateurs du marché, réunis lors d’un symposium organisé mercredi en partenariat avec la World Federation of Exchanges, ont partagé des perspectives claires sur l’état d’avancement du projet et les défis restants.

 

Le Maroc sur la voie d’une accélération économique avec un PIB dépassant les 150 milliards de dollars en 2025

(Le Matin)

 

Grâce à une gestion macroéconomique solide et des réformes structurelles ambitieuses, le Maroc devrait maintenir sa croissance économique, avec un PIB atteignant environ 148,6 milliards de dollars en 2024 (+2,9%) et plus de 154 milliards en 2025 (+3,9%). Soutenu par la reprise des secteurs non agricoles et de grands projets d’infrastructures, le pays continue d’afficher des signes de résilience face aux défis climatiques et économiques, indique un nouveau rapport de la Banque mondiale.

 

Exploitation des carrières : Casablanca-Settat sur un projet de Schéma régional de gestion dédié

(Le Matin)

 

Il était temps. La prolifération des carrières dans la région de Casablanca-Settat en plus de la surexploitation des gisements et l’impact sur l’environnement impliquent la mise en place urgente d’un plan de gestion dédié. C’est d’ailleurs l’objectif du département de l’Équipement qui planche sur la mise en place d’un schéma de gestion des carrières dans la région. Ce chantier s’inscrit dans le cadre de la loi n° 27-13 sur les carrières qui prévoit la déclinaison de schémas de gestion des carrières dans chaque région du Royaume.

 

SCRT : un déficit budgétaire de 35,5 MMDH à fin septembre 2024

(Libération)

 

La situation des charges et ressources du Trésor (SCRT) fait ressortir un déficit budgétaire de 35,5 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2024, contre 32,5 MMDH à la même période un an auparavant, selon le ministère de l’Economie et des Finances. Cette évolution reflète une progression des dépenses (+31,5 MMDH) plus importante que celle des recettes (+28,4 MMDH), en relation notamment avec l’appui apporté aux populations ciblées dans le cadre du programme de la protection sociale et du fonds de gestion des effets du séisme d’Al-Haouz, explique le ministère dans son récent document sur la SCRT.


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