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Revue de presse quotidienne du samedi 30 mars 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce samedi :

 

La corruption, toujours la bête noire des entreprises marocaines (Le Matin)

L’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) vient de lever le voile sur les résultats de sa deuxième enquête nationale. Menée entre mai et août 2023, l’enquête révèle une perception négative persistante de la corruption parmi les entreprises marocaines. Les secteurs des licences, des marchés publics et de l’emploi sont cités comme les plus vulnérables, tandis que la faible propension à dénoncer ces pratiques dévoile un sentiment d’impuissance et de résignation face à la corruption. Ce tableau sombre appelle à une mobilisation renforcée et à des politiques plus efficaces pour éradiquer ce mal qui entrave le développement économique et la justice sociale.

 

Procédure d’élimination des archives : le chef du gouvernement rappelle à l’ordre les administrations publiques (Le Matin)

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, vient d’adresser une circulaire aux différents ministres et hauts commissaires pour leur rappeler les dispositions juridiques régissant l’élimination des archives, conformément à la loi 69-99 relative aux archives ainsi que son décret d’application. Cette circulaire indique que l’opération d’élimination et de destruction des archives devra s’effectuer sous la supervision technique des services concernés de l’institution Archives du Maroc. Ce rappel à l’ordre intervient suite aux dépassements constatés dans la majorité des administrations en matière de gestion et de destruction des archives. Une étude établissant un diagnostic de la situation de préservation des archives réalisée par Archives du Maroc avait montré l’existence de dysfonctionnements structurels sur le plan de la gestion des archives, particulièrement la procédure de leur élimination.

 

Véhicules électriques : signature d’une convention d’investissement de 3 MMDH entre le Maroc et le groupe chinois BTR (Le Matin)

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé vendredi la cérémonie de signature de la convention d’investissement du projet stratégique de la société BTR New Material Group, portant sur la construction d’une unité de production de cathodes, un composant essentiel de la batterie des véhicules électriques, pour un montant d’investissement de 3 milliards de dirhams (MMDH). Ce projet d’envergure, premier dans l’écosystème des batteries électriques au Maroc pour lequel une convention est signée, prévoit l’implantation d’une usine d’une capacité de 50.000 tonnes par an au sein de la Cité Mohammed VI Tanger Tech. Développée en 2 phases sur une superficie de 15 hectares, la mise en exploitation de la première phase d’une capacité de 25.000 tonnes est prévue dès septembre 2026.

 

USFP: La motion de censure, bien sur les rails, en toute rationalité et responsabilité (Libération)

Le Bureau politique de l’USFP, qui s’est réuni mercredi, a estimé que la poursuite de la coordination politique des partis de l’opposition est intervenue dans le cadre de l’initiative ittihadie visant à créer un front national rejetant le fait accompli et faisant face à l’incursion tripartite dans l’Exécutif mais aussi dans l’ensemble des institutions représentatives nationales. Il a salué la continuité des rencontres entre les composantes de l’opposition parlementaire d’une part et de l’autre le développement de l’action commune avec le PPS qui est parvenue en un temps record à positionner l’opposition au centre de la scène politique avec toutes les initiatives fatidiques se rapportant à la société, à la famille et à l’Etat social. Ainsi, en rappelant l’action de l’opposition parlementaire pour favoriser les conditions d’une motion de censure à l’encontre du gouvernement actuel, l’instance dirigeante de l’USFP a expliqué que cette initiative a requis une réactivité opérationnelle en allant de l’avant en toute sérénité et responsabilité afin de parachever toutes les chances à même de réaliser ce dessein.

 

Justice en manque de renforts (Libération)

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a récemment publié des données alarmantes concernant une pénurie significative de magistrats à travers le Royaume. Cette révélation met la lumière sur un total de 248 postes de juges vacants dans divers tribunaux du pays, soulignant un défi de taille à relever pour garantir l’efficacité et la rapidité de la justice. Parmi les tribunaux les plus touchés par cette pénurie figure la Cour de cassation, qui déplore pas moins de 17 postes de juges vacants. Ces postes se répartissent entre 14 pour la magistrature et 3 pour le ministère public, laissant ainsi un vide considérable au sein de l’une des institutions judiciaires les plus importantes du pays.

 

Permis de conduire : Hausse de 36% du taux de réussite au 4è jour des examens (Libération)

Les données concernant le quatrième jour de mise en œuvre de ce chantier de réforme important démontrent une évolution positive et notable du taux de réussite des candidats, atteignant au niveau national 54,41%, soit une augmentation de 36% par rapport aux résultats du mercredi 27 mars 2024, a annoncé l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) dans un communiqué. Par régions, le taux de réussite a atteint 71,43% à Drâa-Tafilalet, 63% à l’Oriental, 57,89% à Rabat-Salé-Kénitra, 55,72% à Marrakech-Safi, 54,34% à Tétouan-Tanger-Al Hoceima, 53,46% à Casablanca Settat, 53,42% à Béni Mellal-Khénifra, 52,76% à Souss-Massa et 51,20% à Fès-Meknès, a précisé la même source.

 

Lachgar “implique” l’opposition dans une motion de censure (Assabah)

Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a impliqué les partis de l’opposition dans ce qu’il a appelé l’initiative de motion de censure contre le gouvernement, après avoir réservé une grande partie du communiqué du bureau politique à cette initiative. Mais, des sources de partis de l’opposition (PPS, MP et PJD) ont nié tout accord avec Driss Lachgar pour présenter cette motion, notant que les conditions pour la présentation de cette initiative ne sont pas réunies. Les mêmes sources relèvent également que les dirigeants des trois partis se sentent énormément gênés par l’implication de Lachgar de leurs formations dans ce sujet sans les consulter au préalable.

 

Le gouvernement poursuit le dialogue social avec le patronat et le syndicat de l’Istiqlal (Al Akhbar)

Le gouvernement a poursuivi les rencontres du nouveau round de dialogue social. A cet égard, le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a reçu une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), en tant que partenaire dans ce dossier aux côtés des syndicats. La CGEM a fait part de son ouverture au dialogue pour parvenir à des solutions réalisables et contribuer à la réussite des réformes des caisses de retraites. Un porte-parole du patronat a souligné que la Confédération va défendre les intérêts des employeurs pour une réforme équilibrée des caisses de retraites qui prend en compte les cotisations, les avantages et l’âge de retraite. Dans le cadre de ce dialogue, Akhannouch, a également reçu une délégation de l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), conduite par le secrétaire général de la centrale, Enaam Mayara.

 

Le ministre du transport nie toute connaissance précise au sujet des marchés des radars (Al Massae)

Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, a nié avoir de connaissance précise concernant le sujet des marchés portant sur des radars ayant coûté au Maroc plus de 27 milliards de centimes au sujet duquel la Cour des comptes a révélé au titre de son rapport de 2021 des insuffisances de gestion. Le ministre de tutelle, présent au point de presse tenu à l’issue du dernier conseil de gouvernement, a confirmé ne pas être en mesure de répondre à une question sur ce sujet étant donné qu’il n’a pas de détails précis sur ce dossier. Dans son rapport au titre de l’exercice 2021, la Cour des comptes a révélé des insuffisances dans l’opération d’acquisition et d’installation des radars fixes. Selon la Cour, après l’écoulement de trois années à partir de la date d’approbation des marchés objet d’acquisition et d’installation de 552 radars fixes, la part des radars installés n’a pas dépassé 12%, contre 29% des radars qui étaient en cours d’installation et 59% non encore installés.


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