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Revue de presse quotidienne du samedi 06 juillet 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce samedi:

 

Économie bleue : les sciences comportementales bientôt intégrées dans les politiques publiques (Le Matin)

Projet ambitieux chez le département de l’Économie et des finances. Il planche sur un projet de développement et de mise en œuvre d’un programme de renforcement de l’efficacité des politiques publiques liées à l’économie bleue en y intégrant les sciences comportementales et les disciplines connexes. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé afin de sélectionner un cabinet spécialisé qui accompagnera les services de Nadia Fettah dans le déploiement de ce programme. L’adoption des sciences comportementales devrait permettre de favoriser la coordination verticale et horizontale et de renforcer la capacité et la sensibilisation à l’économie bleue des parties prenantes.

 

Nouveau record pour les exportations marocaines vers l’Allemagne au 1er trimestre (Le Matin)

Les exportations marocaines de fruits et légumes frais et surgelés vers l’Allemagne enregistrent un nouveau record au premier trimestre. Le Royaume a, en effet, expédié près de 35.000 tonnes de légumes et fruits au cours de cette période. Les baies fraîches et surgelées, les tomates de serre, les poivrons doux, les framboises surgelées et les myrtilles fraîches sont les produits les plus exportés.

 

BAD : 120 millions d’euros au Maroc pour renforcer la gouvernance et la résilience climatique (Le Matin)

La Banque africaine de développement s’apprête à approuver un prêt de 120 millions d’euros pour financer la première phase du Programme d’appui au renforcement de la gouvernance et de la résilience au changement climatique au Maroc. Deux financements additionnels de 150 millions d’euros chacun sont prévus pour les phases 2 et 3 de ce programme, structuré en trois phases de 2024 à 2026. Il vise à dynamiser l’économie marocaine et à renforcer sa résilience face aux chocs climatiques, afin de lui permettre d’atteindre un palier supérieur de croissance, tout en soutenant le nouveau modèle de développement du pays.

 

Rapport du CNDH: des cliniques atteintes de “NOIR” chronique (Libération)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a dévoilé, dans son rapport annuel pour l’année 2023, une série de dysfonctionnements alarmants au sein des cliniques privées au Maroc. Ce document, véritable réquisitoire, met en exergue des violations flagrantes du droit fondamental à la santé, aux soins et aux traitements, dénonçant des pratiques opaques et appelant à une refonte urgente et systémique du secteur de la santé. Parmi les abus signalés, le rapport du CNDH dénonce notamment une pratique connue sous le nom de “Noir” et qui consiste en des paiements en espèces non facturés et échappant à toute régulation. Loin d’être isolée, cette pratique est largement répandue dans les cliniques privées. Les sommes exigées peuvent atteindre des milliers de dirhams.

 

Juriste: La saisine Royale du Conseil supérieur des Oulémas, un appel à l’Ijtihad dans l’esprit des nobles desseins de l’Islam (Libération)

La saisine Royale du Conseil supérieur des Oulémas, pour contribuer à la réflexion sur la révision du Code de la famille, est un appel à tenir compte des vertus de l’Ijtihad et des nobles desseins de l’Islam, a souligné Fatiha Chtatou, membre du bureau exécutif de l’Association nationale des avocats. La démarche de SM le Roi Mohammed VI intervient dans le cadre de l’article 41 de la Constitution, selon lequel le Conseil est la seule institution habilitée à prononcer les Fatwas officiellement agréées, a-t-elle relevé..Elle a rappelé que la saisine Royale puise son essence dans les prérogatives du Souverain en sa qualité d’Amir Al-Mouminine et de Président du Conseil supérieur des Oulémas, notant que cette initiative s’inscrit dans le droit fil du discours de Sa Majesté le Roi à l’occasion de la Fête du Trône de 2022.

 

Le gouvernement révèle le coût de l’augmentation des salaires (Al Akhbar)

Le coût de la récente augmentation des salaires des fonctionnaires, approuvée par le gouvernement conformément aux résultats du dialogue social, s’élèvera à 44,835 milliards de dirhams, a révélé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Le chiffre est très important, jamais un dialogue social n’a prévu des sommes d’argent similaires, a expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement. “Nous avons commencé la mise en œuvre en 2024 et elle se poursuivra jusqu’en 2026”, a-t-il ajouté. Le responsable gouvernemental a indiqué que le nombre de bénéficiaires de l’augmentation salariale atteindra environ 1,127 million de fonctionnaires, notant que cette hausse des salaires se traduira par l’augmentation de la masse salariale d’année en année, et que le salaire mensuel minimum net dans le secteur public passera de 3.000 à 4.500 dirhams, soit une hausse de 50%.

 

Akhannouch réglemente l’utilisation du parc automobile de l’Etat (Al Akhbar)

Un projet de circulaire du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est en train d’être finalisé dans le but de rationaliser l’utilisation du parc automobile de l’Etat, à travers une réforme globale et intégrée de la gestion de la flotte automobile et de ses différents mécanismes et composantes de contrôle, a fait savoir la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah. En réponse à une question écrite adressée par le groupe Haraki à la Chambre des représentants, la ministre a expliqué que le projet de circulaire passe en revue un ensemble de mesures et de procédures correctives immédiates exigées par la conjoncture actuelle, telles que la fixation de plafonds pour l’acquisition de voitures, qui peuvent être périodiquement remplacées par décision du Chef du gouvernement, et l’utilisation des voitures des administrations et établissements publics uniquement pour le service et par les personnes autorisées. Ce projet prévoit également que tout ordre de mission doit comporter la durée, l’objet, la direction et l’itinéraire de la mission, le nom du conducteur, les noms et caractéristiques des personnes les accompagnant, ainsi que le nom et les caractéristiques du fonctionnaire ayant ordonné la mission.

 

L’Etat privé de 800 milliards de dirhams (Assabah)

Le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a déclaré avoir ouvert le dossier du reste à recouvrer avec des hauts responsables de différentes institutions pour résoudre la question des 800 milliards de dirhams. Lors de la discussion du projet de loi de règlement relatif à l’exécution de la loi de finances au titre de l’année budgétaire 2022, devant la Commission du contrôle des finances publiques à la Chambre des représentants, Lekjaa a indiqué que son département a dû renoncer à 800 milliards de dirhams, en raison de la complexité de l’obtention de ces montants de manière légale, pour lesquels des jugements sont rendus par les différents tribunaux du Royaume dans des affaires de trafic de contrebande, notamment de drogue. Le ministre a justifié le montant élevé du reste à recouvrer pour les amendes et les infractions relatives à la monnaie par le fait que les montants définis par la loi sont élevés et disproportionnés par rapport à la capacité financière des débiteurs, ajoutant que les amendes judiciaires comprennent souvent des sommes importantes à l’encontre de personnes déjà insolvables, en particulier dans les affaires de contrebande et de drogue et les infractions au régime de change.

 

Les demandes de visa Schengen rejetées coûtent plus de 10 millions d’euros aux Marocains (Al Massae)

Les citoyens marocains souhaitant se rendre dans un pays de l’Union européenne ont perdu plus de 10 millions d’euros suite au rejet de leur demande de visa Schengen, selon un récent rapport de SchengenNews. Les Marocains se classent au quatrième rang des nationalités ayant perdu d’énormes sommes d’argent suite au rejet de leurs demandes, précédés par les Indiens qui se classent au troisième rang avec environ 12,1 millions d’euros perdus, les Algériens au deuxième rang avec 13,3 millions d’euros, et les Turcs avec environ 13,5 millions d’euros. Selon le rapport de la même plateforme, les pays de l’espace Schengen ont rejeté environ 1,6 million de demandes de visa en 2023, pour des recettes financières d’environ 130 millions d’euros, dont 10,9 millions d’euros provenant du Maroc.


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