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Revue de presse quotidienne du mercredi 1 juin

LA VÉRITÉ / MAP


Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi:

Les subventions publiques conditionnées par la conformité fiscale (Aujourd’hui Le Maroc)

Désormais les investisseurs désireux de bénéficier du soutien public devront montrer patte blanche avec le fisc. En effet, le projet de décret n° 2.22.234 portant application des dispositions de l’article 7 de la loi de Finances n° 76.21 pour l’année budgétaire 2022, relatives à la rationalisation de l’octroi des subventions directes de l’Etat en matière d’investissement, vient d’entrer en vigueur. Un texte qui s’inscrit dans le cadre des efforts publics pour la moralisation de la vie et le renforcement de la bonne gouvernance. Ainsi, le texte conditionne l’octroi des aides publiques en matière d’investissement par la présentation d’un certificat fiscal attestant la situation réglementaire avec le fisc du demandeur.

Permis de construire : Plus de 49.000 autorisations délivrées en 12 mois (Aujourd’hui le Maroc)

32.189 dossiers de permis de construire ont été traités durant les cinq premiers mois de l’année 2022. Selon les statistiques urbanistiques de la plateforme Rokhas, on compte à 83.338 le nombre de dossiers traités relatifs aux autorisations de construire durant la période qui va du 31 mai 2021 au 31 mai 2022. Un pic a été enregistré au mois de décembre 2021 avec 8.213 dossiers traités. Dans le même sens, 48.219 projets ont été autorisés du 31 mai 2021 au 31 mai 2022. Par nature de projet, plus des trois-quarts des dossiers concernent les projets de construction, soit 64.447 demandes.

Droits de douane: le Maroc impose de nouveaux tarifs sur les importations de produits turcs (L’Opinion)

L’Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII) a publié vendredi la circulaire relative à l’entrée en vigueur de l’Accord amendant l’Accord de libre-échange Maroc-Turquie. Les droits de douane sur les importations de produits turcs devraient atteindre 90% de la valeur des produits en question, selon les rapports. La mesure est entrée en vigueur le 2 mai 2022 et restera en vigueur pour la prochaine période de cinq ans. Le gouvernement marocain a approuvé pour la première fois la modification de l’accord de libre-échange avec la Turquie le 8 octobre 2021. L’accord avec la Turquie a été critiqué pour la première fois en 2020, des experts avertissant que les produits turcs sapent la compétitivité des petits détaillants du pays.

Miraoui présente un plan de réforme de l’enseignement supérieur (L’Opinion)

Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, a présenté le plan de réforme du secteur de l’enseignement supérieur, affirmant que le ministère travaillait à l’élaboration d’un plan national pour accélérer la transformation du système d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, selon une approche participative et intégrée. Le ministre a déclaré lors de la séance des questions plénières à la Chambre des Représentants, que ce plan vise à établir un nouveau modèle pour l’université marocaine qui puisse consacrer l’excellence académique et scientifique et promouvoir l’intégration économique et sociale aux niveaux national et territorial.

Crédit bancaire : hausse modérée de 3,2% à fin avril (Le Matin)

Le crédit bancaire évolue en dents-de-scie cette année et reste à des niveaux modérés. À fin avril dernier, il s’est accru de 3,2%, avec un encours de 980,651 milliards de DH, selon les derniers chiffres de Bank Al-Maghrib. Tiré vers le bas par les crédits à l’équipement qui ont reculé de 2,9%, au moment où les comptes débiteurs et crédits de trésorerie ont progressé de 10,5%, le crédit bancaire a surtout profité au secteur privé (4,6%). Les créances en souffrance ont, quant à elles, progressé de 5,3%, dépassant 86 milliards.

Suivi de l’exécution des jugements contre les compagnies d’assurance: Ouahbi promet une nouvelle plateforme digitale (Le Matin)

“Une nouvelle plateforme numérique sera bientôt en ligne pour superviser l’exécution des jugements prononcés à l’encontre des compagnies d’assurance”, annonce le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui intervenait à la Chambre des représentants. Ce projet sera réalisé en partenariat avec les compagnies d’assurance. Concrètement, il sera question pour le ministère de la Justice d’inscrire tous les jugements émis par les différents tribunaux du Royaume contre les compagnies d’assurance, ce qui permettra d’avoir une traçabilité sur l’évolution de chaque dossier et d’identifier les dysfonctionnements en cas de retard dans l’exécution.

Secteur privé: le moral continue de s’effriter (Les Inspirations éco)

En proie à de nouvelles tensions sur la trésorerie, les entreprises se sont ruées vers les guichets bancaires pour bénéficier du nouveau dispositif de soutien acté en mars. En un mois, entre mars et avril, l’encours des comptes débiteurs et crédit de trésorerie sur les entreprises non financières privées a augmenté de 6,4 MMDH pour atteindre 198 MMDH, selon les statistiques monétaires publiées par Bank Al-Maghrib. Avec des perspectives économiques assombries par la guerre en Ukraine et la poussée de l’inflation, le risque de défaillance s’est accru pour de nombreuses entreprises en raison de la pression sur les revenus et sur leurs marges. Le soutien public a apporté une bouffée d’oxygène, mais pour certains, il ne ferait que retarder l’échéance.

Le contrôle des prix renforcé ces derniers mois (Maroc Le Jour)

Le nombre des visites effectuées par les commissions de contrôle des prix a augmenté de 80% au cours des cinq derniers mois, marquée par une hausse des prix de nombre de produits, a assuré le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, ajoutant que le nombre d’affaires renvoyées devant les tribunaux a aussi augmenté de 70 %. Laftit, qui s’exprimait à la Chambre des représentants, a souligné que ces commissions s’assignent pour missions de contrôler à la fois la qualité et les prix des produits, de lutter contre le monopole et de veiller à l’affichage des prix, précisant toutefois que la fixation des prix des produits ne relève pas de leur compétence.

La Covid-19 a montré la pertinence de l’effectivité des droits comme stratégie de réflexion et d’action (Al Bayane)

La Covid-19 a montré la pertinence du choix porté par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) sur l’effectivité des droits en tant que stratégie de réflexion et d’action, compte tenu de l’urgence que cette pandémie a mis en évidence concernant la nécessité de traiter les obstacles économiques, politiques, sociaux et culturels entravant l’accès aux droits et libertés, a estimé la présidente du conseil, Amina Bouayach. La pandémie a également eu pour effet de redéfinir le problème du développement, a souligné Bouayach, qui intervenait lors d’une rencontre académique organisée par la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de l’Oriental à Oujda.

Le Conseil de la concurrence relève des pratiques anticoncurrentielles dans les prestations de services des architectes (Al Alam)

Le Conseil de la concurrence a relevé «des pratiques anticoncurrentielles dans leurs prestations de services». L’Ordre des architectes a été informé, le 18 mai 2022, des griefs retenus contre lui. Le rapporteur général du Conseil s’est chargé de notifier l’instance ordinale et le Commissaire du gouvernement. L’Ordre des architectes et ses antennes régionales sont accusés d’avoir adopté des décisions présumées contraires à la liberté des prix et de la concurrence. La première décision est la fixation et la diffusion d’un barème des prix minimums pour les honoraires. L’autre décision est en lien avec “ la répartition artificielle du marché de la commande privée entre les architectes”.

Vers un cadre juridique pour les auxiliaires d’autorité (Al Alam)

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué que son département est en train de préparer un cadre juridique pour les auxiliaires d’autorité. Le ministère de l’Intérieur œuvre à l’élaboration d’un cadre juridique pour les auxiliaires d’autorité, qui ont fait un travail “énorme” pendant la période de la pandémie, a-t-il dit devant les députés. Ce texte juridique verra le jour prochainement en vue de mettre en place un cadre adéquat pour cette catégorie, qui représente un grand poids au ministère de l’Intérieur et bénéficie de tous les privilèges légaux, a insisté Laftit. Entre 130 et 140 auxiliaires d’autorité sont promus annuellement.

Le chef du gouvernement reçoit le Haut Commissaire au Plan (Al Ahdath Al Maghribia)

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a reçu lundi Ahmed Lahlimi, Haut Commissaire au Plan, qui était accompagné de responsables du HCP. Cette rencontre a été axée sur l’examen des plus importants chantiers et programmes à mettre en œuvre par le Haut Commissariat au Plan et qui sont de nature à faire avancer l’action de cette institution, indique un communiqué du département du chef du gouvernement, ajoutant que les deux parties ont également évoqué les moyens d’améliorer et de développer le travail du HCP et de renforcer les mécanismes de coordination entre les différentes institutions étatiques, notamment dans les domaines en relation avec les données statistiques.

Renchérissement des prix: l’ODT pour une intervention d’urgence du gouvernement (Al Ahdath Al Maghribia)

Face à la vague de la hausse des prix, notamment ceux des carburants et des denrées alimentaires de grande consommation, l’Organisation démocratique du travail (ODT) a appelé le gouvernement à intervenir d’urgence pour stopper la hausse des prix et couvrir le déficit par le système de compensation afin de protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Elle a également plaidé pour l’augmentation des salaires des fonctionnaires, des salariés et des retraités. Pour le syndicat, le Maroc connaît une hausse des prix sans précédent, la pire de ces dix dernières années, notamment au niveau des carburants et d’un certain nombre de produits, de marchandises, des biens et des services, dénonçant l’absence de contrôle des prix. Cette crise, selon l’ODT, a conduit à un taux d’inflation dangereux, qui a érodé le pouvoir d’achat des travailleurs et de la grande majorité des citoyens, et a précipité un grand nombre parmi eux sous le seuil de pauvreté et au chômage.


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