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Revue de presse quotidienne du lundi 24 juin 2024

LA VÉRITÉ


Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:

Assurance: petite croissance au 1er trimestre

(L’Economiste)

Moins de 2% de croissance des primes d’assurance au 1er trimestre. Le secteur a généré 17,2 milliards de DH de chiffre d’affaires. Il est surtout tiré par la branche non-vie qui affiche une augmentation de 4,6% des primes, atteignant 11,7 milliards de DH. Le segment de l’automobile, avec plus de 5 milliards de DH de primes (+5,7%), reste le moteur de cette branche. Ces chiffres soulignent également la nécessité pour le secteur d’explorer de nouveaux relais de croissance. Une étude stratégique est lancée par le secteur afin d’explorer de nouveaux leviers de développement du marché.

 

Secteur manufacturier: ces obstacles qui freinent la croissance

(L’Economiste)

Quel est l’impact des distorsions sur la productivité des entreprises du secteur manufacturier marocain? C’est le sujet développé par une étude du HCP, fruit d’une collaboration avec la Commission économique pour l’Afrique (UNECA). D’après ses résultats, la mauvaise allocation des ressources freine la croissance des entreprises à forte productivité. L’élimination de ces distorsions pourrait tripler la taille de 51,1% des entreprises et augmenter la production du secteur manufacturier de près de 97%. En d’autres termes, «il serait possible d’accroître significativement la production dans le secteur sans nécessiter des investissements privés ou publics supplémentaires, et donc sans coût supplémentaire pour la collectivité, en réduisant les distorsions auxquelles les entreprises font face», notent les auteurs de l’étude. Cette dernière montre que les distorsions liées au climat des affaires impactent particulièrement les entreprises en dessous de leur taille optimale.

 

Taxis: l’adoption des véhicules durables progresse à grands pas

(L’Opinion)

Jusqu’à présent, les autorités ont renouvelé environ 60.000 véhicules de taxis, ce qui représente plus de 77% de la flotte nationale. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a répondu à une question écrite concernant le programme de renouvellement de la flotte des taxis. Ils ont remplacé ces véhicules anciens par des modèles modernes équipés de moteurs qui consomment jusqu’à 40% de carburant en moins.En plus de moderniser la flotte de véhicules, ce programme ambitieux vise à améliorer la qualité des services offerts aux passagers tout en contribuant à la réduction des émissions polluantes générées par les taxis. Cela passe par l’adoption de véhicules écologiques comme solution durable. De nombreux professionnels ont ainsi opté pour remplacer leurs taxis par des modèles à moteur électrique ou hybride.

 

 

Grèves dans la santé: la colère syndicale face à un dialogue sectoriel inachevé

(L’Opinion)

Les syndicats de la Santé s’appliquent à un nouveau cycle de protestation d’une ampleur inédite. Après avoir organisé plusieurs grèves au fil des mois précédents, les blouses blanches ont l’intention de passer à la vitesse supérieure. Après une grève nationale de trois jours, prévue du mardi au jeudi prochains, une nouvelle vague de débrayages est prévue le mois suivant avec l’arrêt de plusieurs prestations qui risque d’avoir un impact direct sur les hôpitaux. Les syndicats s’insurgent contre le blocage du dialogue sectoriel engagé avec le gouvernement depuis décembre 2023. Bien qu’il y ait eu un accord général signé par la tutelle, ce deal n’a pas été suivi d’effets jusqu’à présent. Un silence jugé injustifié par les syndicalistes qui restent attachés aux acquis du dialogue sectoriel. Pour sa part, le ministère de la Santé renvoie la balle au Chef du gouvernement dont l’arbitrage est décisif.

 

Autoroutes de l’eau: la connexion de Oued El Makhazine et Dar Khrofa opérationnelle en septembre

(L’Opinion)

Il fait partie des projets hydriques sur lesquels le Maroc mise grandement pour faire face à la crise de l’eau. Le projet d’interconnexion du barrage Oued El Makhazine (province de Ksar El Kébir) avec le barrage de Dar Khrofa (province de Larache) va bon train et devrait être prêt à la fin du mois d’août prochain ou au début de septembre, selon le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, lors d’une conférence organisée par la Fondation Links à Casablanca.

Cette future autoroute de l’eau, dont la réalisation est confiée au groupement SNCE-SOGEA-SOGETRAMA et STAM-CAPEP, s’étend sur une longueur de 32 kilomètres. Sa réalisation a nécessité la mobilisation de 900 millions de dirhams Dès son achèvement, ladite station, très attendue, servira d’arme contre le stress hydrique qui sévit au Maroc, notamment dans la région du Nord, et permettra de transférer 100 millions de mètres cubes d’eau par an du barrage Oued El Makhazine au barrage Dar Khrofa via un canal en cours de construction, avec un débit estimé à 3,2 mètres cubes par seconde.

 

Le Maroc a réussi une quasi-éradication de la pauvreté extrême

(Le Matin)

Le taux de pauvreté multidimensionnelle au Maroc a enregistré une réduction significative, passant de 40% en 2001 à 9,1% en 2014, puis à 5,7% en 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Le HCP explique dans une note sur « l’évolution du niveau de vie de la population à la lumière des résultats de l’Enquête nationale sur le niveau de vie des ménages de 2022 » que la forte réduction de la pauvreté multidimensionnelle en milieu rural au cours des deux dernières décennies a principalement tiré cette dynamique. En effet, la pauvreté multidimensionnelle est passée de 73,4 % en 2001 à 19,4 % en 2014 et à 11,2 % en 2022.

 

Logistique : une plateforme de 44,5 hectares en projet à Kénitra

(Le Matin)

Une nouvelle brique dans la construction de l’offre logistique dans la région de Rabat-Salé-Kénitra. L’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) planche sur la réalisation d’une plateforme logistique à Oulad Bourahma à Kénitra. La future zone couvrira une superficie de 44,5 ha et se situera dans un emplacement à proximité de la voie ferrée et des pôles économiques de la région, dont la zone franche de Kénitra et le complexe industriel de PSA. «L’amélioration de la compétitivité logistique est un réel levier de développement territorial pour les régions. Une logistique performante constitue un facteur clé de l’attractivité des territoires et permet d’accompagner et de catalyser leurs dynamiques économiques. Cette performance logistique passe impérativement par la mise en place d’infrastructures et d’installations logistiques optimales répondant aux besoins réels des opérateurs économiques», souligne l’AMDL.

 

Filière dattes: les importations explosent

(Les Inspirations éco)

Bien que les Marocains ne soient pas de grands consommateurs de dattes, avec seulement 3,5 kg par habitant par an, contre 10 kg dans d’autres pays producteurs, la demande grimpe de façon exponentielle durant cette période. Et pour combler les besoins du marché local, le Maroc se trouve contraint de recourir aux importations alors qu’il figure dans le Top 10 des pays producteurs dans le monde.

Cependant, il n’atteint pas l’autosuffisance pour cette filière. Le recours aux importations est inévitable. À telle enseigne que le pays est devenu un des principaux importateurs de dattes à l’échelle mondiale. Pour cause, les épisodes successifs de sécheresse qui ont impacté de plein fouet la production agricole depuis plus de six ans. Or, la situation s’est relativement redressée durant la campagne 2023-2024 avec une légère hausse de près de 7%, suite à l’entrée en production de nouvelles plantations, selon la Fédération interprofessionnelle marocaine des dattes (Fimadattes). Mais en dépit de cette légère évolution, le déficit persiste.

 

Conjoncture: L’inflation supérieure à la moyenne dès le mois de juin

(Les Inspirations éco)

De 6,1% en 2023, à 6,6% en 2022 et 1,4% en 2021, l’IPC annuel moyen reste loin des chiffres des trois dernières années. Couvrant un panier fixe contenant 546 articles et 1.391 variétés, son évolution au cours des cinq premiers mois de l’année fait ressortir une hausse de 0,9% par rapport à la même période de 2023.

Bien que cette progression soit qualifiée de modérée, elle témoigne de la persistance de la pression inflationniste et de son caractère cyclique qui évolue. L’effet attendu du calendrier de l’Aïd Al Adha, associé à une augmentation des dépenses de consommation des ménages pour les produits alimentaires, en est essentiellement responsable. Cette division représente 39 % du poids de l’IPC. À cela s’ajoutent l’amorçage de la période estivale surtout après les examens, en particulier pour les produits non alimentaires, ainsi que l’effet cumulatif attendu de la décompensation partielle de la subvention du gaz butane. «La hausse des prix devrait se maintenir en juin à des niveaux supérieurs à la moyenne des cinq derniers mois», souligne Aziz Oulmoudne, économiste et expert.

 


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