Revue de presse quotidienne du jeudi 17 octobre 2024
LA VÉRITÉ
Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:
Souveraineté : les défis à surmonter au cœur de l’édition 2024 de la Journée nationale de l’industrie (Le Matin)
Que de chemin parcouru par notre industrie au cours des 25 dernières années ! Mais même si les avancées sont très importantes et impactantes, il reste encore des défis à relever. Pour le patronat, le financement, les synergies entre PME, l’implication d’autres régions font partie des défis. Pour le CESE, une suppression des autorisations n’est plus à débattre, une baisse massive des coûts de l’énergie et de la logistique n’est plus à attendre. La deuxième édition de la Journée nationale de l’industrie, placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi, a le mérite d’avoir permis de soulever ces questions en toute transparence. L’objectif escompté l’impose : la souveraineté prime !
Secteur privé au Maroc : la TPME peine toujours à se faire une place parmi les «Mammouths» ! (Le Matin)
La TPME marocaine, même avec un niveau de productivité important, se fait toujours écraser par les grandes structures. Une fois née, ses problèmes émergent et grandissent avec elle. Difficultés d’accéder au financement et aux marchés, concurrence déloyale… Bref, la TPME, qui constitue pourtant l’essentiel du tissu productif, a du mal à se développer à son plein potentiel et à concurrencer les entreprises en place. Une tendance qui constitue une dissuasion à l’investissement dans l’innovation et l’amélioration de la compétitivité. Ce qui pénalise la croissance et l’emploi dans le Royaume. Dans une radioscopie amplement détaillée et documentée sur le secteur privé au Maroc, la Banque mondiale et l’Observatoire marocain de la TPME suggèrent, en guise de recommandations, de créer les conditions favorables permettant à toutes les entreprises de se développer et aux plus productives de prospérer. Car, estiment les experts des deux institutions, le salut de la croissance et de l’emploi dans le long terme viendrait d’une productivité optimale du secteur privé.
Défaillances d’entreprises : un record de 16.100 cas attendu au Maroc en 2024 (Le Matin)
Les défaillances d’entreprises au Maroc devraient augmenter de 13% en 2024 et de 8% en 2025, dépassant la moyenne mondiale, selon Allianz Trade. Avec 16.100 cas attendus cette année, un niveau record, et 17.400 l’année prochaine, les entreprises locales restent confrontées à des retards de paiement et à une pression fiscale accrue, retardant une baisse des défaillances avant 2026.
Le CRI de Souss-Massa à la quête de nouvelles niches d’investissement dans la région (Le Matin)
Le CRI de Souss-Massa entend électriser la dynamique économique dans les différents territoires de la région. Il entend, ainsi, se faire accompagner par une expertise externe dans le processus d’exploration et de développement de nouvelles niches d’investissement. Il s’agira d’identifier et de structurer des opportunités d’investissement prometteuses susceptibles de stimuler la croissance économique, la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie dans les différentes zones de la région.
Exportations de légumes: Le Maroc principal fournisseur de l’Espagne en 2024 (Les Inspirations éco)
Le Maroc confirme son leadership en tant que premier fournisseur de légumes et de fruits frais à l’Espagne, avec des exportations atteignant 698 millions d’euros à fin juillet 2024. Ce volume représente 24% des importations espagnoles de ce secteur, marquant une hausse de 10% par rapport à l’année précédente. À noter que le total des importations espagnoles de légumes frais s’élève à 2,9 milliards d’euros, dont 1,98 milliard provenant de pays hors UE. Derrière le Maroc, le Pérou se classe en deuxième position avec 317 millions d’euros, suivi de la France, du Portugal et de Costa Rica.
Petites et moyennes entreprises: la productivité, véritable talon d’Achille (Les Inspirations éco)
C’est une évolution à deux vitesses que connaît le tissu économique national. Si d’un côté, la densité des entreprises au Maroc est appréciable, de l’autre, ces dernières peinent à croître en vue de créer la productivité nécessaire pour réduire un taux de chômage qui va en s’aggravant. L’étude, menée conjointement par l’Observatoire marocain de la TPME et la Banque mondiale, révèle que cette dynamique contraste avec celle des grandes entreprises, lesquelles demeurent moins productives que les structures de moindre envergure.
Frais de paiement électronique: le Conseil de la concurrence surveille l’impact du plafonnement (Les Inspirations éco)
Le Conseil de la concurrence a annoncé, mercredi, qu’il assurerait un suivi rigoureux du plafonnement des frais d’interchange pour évaluer son effet sur les commissions appliquées aux commerçants et garantir une concurrence saine. L’objectif, souligne le Conseil, est de veiller à ce que «les acquéreurs puissent appliquer des baisses significatives dans la tarification», favorisant ainsi le développement des paiements électroniques au Maroc.
Projets verts: le Maroc mise sur le partage des risques pour doper les investissements privés (Les Inspirations éco)
Mécanismes innovants, financement mixte, partenariats public-privé… Le Maroc entend mettre les petits plats dans les grands pour rendre ses projets verts plus attrayants et convaincre le secteur privé d’investir dans la finance climat. Selon le rapport sur la stratégie de développement de la finance climat au Maroc à l’horizon 2030, les pouvoirs publics prévoient de mettre en place des «mécanismes de partage des risques innovants» pour rendre les projets verts plus bancables et attirer les investisseurs privés. “Les autorités publiques s’engagent à jouer un rôle d’accélérateur essentiel en mettant en place, au niveau de la demande, des mécanismes de partage des risques innovants, tels que le financement mixte et les partenariats public-privé afin d’améliorer l’attractivité de certains archétypes de projets peu rentables ou émergents”, indique le rapport.
Journée nationale de l’industrie: le Maroc confirme son leadership industriel régional (L’Opinion)
Lors de la 2ème édition de la Journée nationale de l’Industrie, placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’Exécutif a dévoilé les bilans impressionnants de différentes filières de l’Industrie nationale. En 25 ans, les exportations industrielles ont été multipliées par 6,2, atteignant près de 377 milliards de dirhams en 2023, contre 61 milliards en 1999. Le secteur automobile, avec une production d’une voiture par minute, et l’aéronautique, avec 150 opérateurs implantés, illustrent la montée en puissance du Royaume, désormais premier producteur automobile sur le continent et leader régional de l’industrialisation. Dans cette dynamique, des acteurs publics et privés se sont engagés à poursuivre cette avancée, faisant du pays une plateforme industrielle incontournable dans les chaînes de valeur mondiales.
Produits halieutiques: réformes imminentes pour redresser un secteur en détresse (L’Opinion)
Le secteur des produits halieutiques est confronté à des défis majeurs. Pour surmonter ces dysfonctionnements, le ministère de l’Industrie et du Commerce, en collaboration avec la Fédération nationale des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche, s’engage à mettre en œuvre des réformes audacieuses, notamment via une feuille de route pour 2024-2026. Cette initiative vise à augmenter de 20% le nombre d’exportateurs et à renforcer la visibilité des produits marocains sur le marché international, tout en favorisant des pratiques durables. Deux forums majeurs, dont le Seafood 4 Africa à Dakhla, sont également prévus pour promouvoir le commerce intra-africain et positionner le Maroc comme leader régional.