Revue de presse quotidienne du jeudi 05 septembre 2024
LA VÉRITÉ
Voici les dernières informations de la presse nationale de ce jeudi:
Gaming, e-sport… le pari de Mehdi Bensaïd pour créer de l’emploi et dynamiser les industries créatives (Le Matin)
À l’aube d’une rentrée politique décisive, le secteur de la culture prépare sa transformation. Désormais intégré dans la nouvelle Charte de l’investissement, le secteur vit au rythme de l’émergence des industries culturelles et créatives (ICC). Gaming, e-sport, arts numériques… le Maroc cherche à se positionner parmi les premiers créateurs de contenu culturel, assure le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication et membre de la direction collégiale du PAM, Mehdi Bensaïd, dans l’émission l’Info en Face.
Grèves des étudiants en médecine : le Médiateur du Royaume entre en jeu (Le Matin)
Du nouveau dans le dossier des grèves des étudiants en médecine. L’Institution du médiateur du Royaume tient ce jeudi une réunion avec les représentants des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie qui ont décidé de boycotter la session de rattrapage prévue ce jour même. C’est peut-être la médiation de la dernière chance. La crise a éclaté fin 2023 suite au désaccord entre le gouvernement et les étudiants au sujet des revendications de ces derniers après l’annonce des mesures de réforme de la formation en médecine. Plus de 15.000 étudiants risquent de redoubler l’année en l’absence d’une solution à cette impasse qui dure depuis plus de neuf mois.
Tourisme : «Une saison estivale 2024 remarquable», se félicite Fatima Zahra Ammor (Le Matin)
Le mois de juillet 2024 a été particulièrement remarquable, avec 2,6 millions de touristes accueillis, a fait savoir la ministre du Tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, Fatima Zahra Ammor. Il s’agit d’une progression spectaculaire de 20% par rapport à juillet 2023, soit 424.000 entrées supplémentaires, a-t-elle précisé, notant que cette croissance concerne autant les MRE que les touristes étrangers.
Attijari Global Research : voici pourquoi les banques cotées sont promises à de belles perspectives de croissance sur les 5 prochaines années (Le Matin)
Les banques marocaines cotées en Bourse entrevoient de belles perspectives de croissance sur les cinq prochaines années. Derrière cet optimisme, la tendance positive des financements bancaires désormais portés par les crédits à l’équipement. Une orientation favorable appelée d’ailleurs à se consolider au cours des 5 années à venir. Autre indice, les activités de marché devraient continuer à soutenir la progression du PNB des banques, qui devraient évoluer dans un contexte de taux plus favorable marqué par le reflux des pressions inflationnistes et le démarrage d’une nouvelle phase d’assouplissement monétaire de la Banque centrale.
Intelligence artificielle: Où en est le Maroc ? (Les Inspirations éco)
Le Maroc est sur la bonne voie, mais plusieurs défis restent à relever pour assurer une adoption responsable et inclusive de l’intelligence artificielle (IA). C’est le constat qui ressort du rapport publié récemment par l’UNESCO, en collaboration avec les autorités marocaines. Bien que l’IA soit l’une des technologies les plus révolutionnaires de notre époque, capable de transformer des secteurs comme l’économie, la santé, l’éducation et la gouvernance, son déploiement efficace requiert des infrastructures solides, des politiques inclusives et un cadre réglementaire rigoureux. Le rapport, qui dresse une évaluation complète de l’état de préparation du Maroc à l’IA, souligne que des efforts significatifs ont été réalisés, tout en mettant en lumière les domaines qui nécessitent encore des améliorations afin que le pays puisse pleinement exploiter le potentiel de cette technologie.
Concurrence: le gendarme du marché propose des réformes urgentes (Les Inspirations éco)
Si des progrès notables ont été réalisés en matière de régulation de la concurrence sur le marché national, en particulier dans des secteurs stratégiques comme les assurances et les hydrocarbures, des faiblesses structurelles demeurent pesantes. C’est le principal constat qui se dégage de la lecture du rapport annuel 2023 du Conseil de la concurrence, lequel met en lumière les défis économiques du pays et les enjeux d’une régulation plus efficace. D’après le bilan du gendarme du marché, le Maroc doit renforcer ses mécanismes de contrôle de la concurrence pour garantir une compétitivité équitable sur ses marchés.
Secteur de la restauration: l’urgence d’une stratégie nationale (Les Inspirations éco)
Le secteur de la restauration touristique, tout comme l’hôtellerie, présente effectivement des disparités significatives, qui se manifestent à plusieurs niveaux : géographique, en termes de qualité de service, et dans l’accès aux ressources et aux formations. Certains établissements offrent une expérience client de haute qualité, tandis que d’autres peinent à se conformer aux exigences du marché touristique actuel. La Fédération des restaurants du Maroc travaille à réduire ces écarts en encourageant la professionnalisation du secteur à travers des initiatives de formation, de soutien à l’innovation, et de promotion de l’excellence, a assuré sa présidente, Imane Rmili. Cette dernière a jugé crucial de développer une véritable stratégie nationale qui prenne en compte les spécificités régionales et qui soutienne les restaurateurs dans leur quête de qualité et d’authenticité.
Incendies de forêts: le secret d’une baisse inédite des zones sinistrées (L’Opinion)
Après deux ans de feux de forêts ravageurs, le Maroc a connu une nette réduction des incendies et des surfaces brûlées en 2024, qui ne dépasse pas les 780 hectares, soit sept fois moins que l’année dernière. Des résultats qui traduisent l’efficacité de la nouvelle stratégie déployée par le Royaume, dans un contexte climatique délicat. Nouveau système avancé de cartographie, acquisition de Canadairs, déploiement stratégique de la flotte aérienne dans les zones à haut risque, campagnes de sensibilisation… autant de facteurs qui permettent aux autorités compétentes d’endiguer les feux avant qu’il ne soit trop tard.
Le panier des ménages face aux répliques d’une inflation à deux chiffres (L’Opinion)
Après avoir subi de plein fouet les effets de l’inflation pendant l’année précédente, les ménages continuent de se démener sous le poids écrasant du coût de la vie dont la cherté fait l’objet d’un constat quasi-unanime. Dans un contexte de relative désinflation, le Maroc semble se remettre de la fièvre qui s’est emparée des prix en 2023. Nous serions même à l’abri de la spirale inflationniste, selon le Conseil de la Concurrence qui vient de lever le voile sur son rapport annuel où ses experts tranchent le sempiternel débat sur les origines de l’inflation entre les adeptes de la théorie de l’inflation importée et les détracteurs des dysfonctionnements structurels des marchés. Avec un langage modéré, le Conseil présidé par Ahmed Rahhou épingle, également, les entreprises qui se livrent sans scrupule à la “cupidflation”, un phénomène récemment théorisé, très ancré, hélas, dans l’économie marocaine.