Revue de presse quotidienne du 09 octobre 2024
LA VÉRITÉ
Voici les dernières informations de la presse quotidienne du 09 octobre 2024 :
La décision de la CJUE, “en déphasage avec la réalité”, “sans impact” sur la question du Sahara marocain
(Le Matin)
La décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) concernant les accords de pêche et agricole entre le Royaume du Maroc et l’UE est “en déphasage avec la réalité” et demeure “sans impact” sur la question du Sahara marocain et “sur sa dynamique”, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita. Lors d’un point de presse, tenu mardi à l’issue de ses entretiens avec le président du gouvernement régional des Iles Canaries Fernando Clavijo, Bourita a indiqué que cette décision est “un coup d’épée dans l’eau” qui n’a suscité aucune réaction de la part des Nations Unies ou du secrétaire général de l’ONU et n’impactera nullement le dossier grâce à la dynamique impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Code de procédure civile : les avocats ne désarment pas et entament deux semaines de protestation
Les avocats sont vent debout unanimement contre le projet de Code de procédure civile. Ils critiquent vivement un texte qui non seulement porte profondément atteinte aux missions nobles de la profession, mais constitue aussi un recul grave s’agissant des droits des citoyens à une justice impartiale. Pour faire entendre leur voix, ils annoncent une série de protestations qui ont démarré lundi et qui devraient se poursuivre pendant deux semaines.
Le Maroc appelle à la création d’un Fonds spécial pour enclencher une véritable révolution bleue en Afrique
(Le Matin)
Le Maroc plaide pour un projet ambitieux afin d’ensemencer une véritable révolution bleue en Afrique. Il s’agit de la création d’un Fonds bleu à l’instar du Fonds vert pour le climat. Sa mission : financer toutes les initiatives et projets orientés vers la préservation de l’intégrité écologique des océans et la transformation du secteur halieutique du continent en un écosystème durable et performant, capable de nourrir les populations africaines et créer des emplois durables.
La recommandation du Royaume a été formulée à l’ouverture de la Semaine des océans qui se déroule jusqu’au 10 octobre à Tanger et qui réunit plus de 32 pays du continent. Le Royaume entend ainsi fédérer les initiatives des pays côtiers pour mettre à profit le plein potentiel de l’économie bleue en Afrique. Les enjeux sont de taille. Il s’agit de consolider la résilience du continent aux changements climatiques tout en lui garantissant sa souveraineté alimentaire dans un contexte géopolitique mondial sujet à de multiples mutations.
Lutte contre la corruption : comment le Maroc peut avancer plus vite
(Le Matin)
La corruption au Maroc reste un phénomène persistant qui coûte au pays plus de 50 milliards de dirhams par an, soit entre 3,5% et 6% de son PIB, malgré les efforts déployés ces deux dernières décennies. C’est le constat alarmant dressé par l’Instance nationale pour la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption dans son rapport annuel 2023, présenté mardi par son président Mohamed Bachir Rachdi. Ce dernier insiste sur la nécessité de combler les lacunes de la stratégie nationale contre la corruption (2015-2025), mais aussi et surtout sur l’urgence de faire aboutir le projet de loi sur l’enrichissement illicite.
Comment mettre en place un Cloud national de façon sécurisée
(Le Matin)
En effet, toutes les données ne peuvent pas aller sur le Cloud. Surtout celles qualifiées de sensibles ou de critiques. Pour tout le reste, le Cloud n’est plus un «nice to have», mais un «must have». Mais ce passage ne doit pas comporter de risques. Nous devons classer ces données par ordre d’importance, puis les confier à des tiers de confiance, respectant les normes technologiques les plus avancées. Un accompagnement juridique est nécessaire. Nous voulons maintenir ces données sur le sol marocain à travers un Cloud national public, accessible aux administrations, aux entreprises et aux startups. La première édition du Congrès national sur le Cloud Computing s’attaque à la cybersécurité, un des piliers importants de cette transition.
La croissance économique en légère progression
Le Maroc termine le troisième trimestre de 2024 avec une croissance de 2,8%, enregistrant ainsi une légère progression par rapport aux 2,4% des six premiers mois de l’année. Cette dynamique est alimentée par une demande intérieure soutenue et une augmentation des exportations, notamment de phosphates et de produits chimiques. Les exportations de phosphate brut et de ses dérivés ont augmenté de 18,9%, et le secteur industriel a connu une croissance de 3,6% hors agriculture. Cependant, le ralentissement des services, avec une croissance de seulement 3,4%, et la contreperformance agricole, marquée par un recul de 4,1%, rappellent que le tissu économique national a encore du chemin à parcourir.
Météorologie : la montée des eaux menace des villes côtières marocaines
(L’Opinion)
La montée future du niveau de la mer est une menace pour les villes côtières marocaines, alerte l’Organisation météorologique mondiale dans un rapport intitulé “State of Climate in Africa 2023”. Tanger, Casablanca et Agadir sont particulièrement exposées. L’Organisation météorologique mondiale a expliqué que les infrastructures touristiques de ces villes, en raison de leur importance économique, sont considérées comme les plus vulnérables aux risques de la montée des eaux.
Corruption-Rapport de l’INPPLC: plus de 20% des entreprises touchées en 2023
(L’Opinion)
Selon le dernier rapport de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC) pour l’année 2023, près de 23 % des entreprises marocaines ont été confrontées à une forme de corruption au cours des 12 derniers mois. Un chiffre qui révèle la persistance de pratiques illégales dans le tissu économique national, malgré les efforts pour les éradiquer. La présentation de ce document, dévoilé mardi lors d’une conférence à Rabat, met en lumière l’ampleur du phénomène. En tête des pratiques dénoncées : la sollicitation de pots-de-vin, touchant 13 % des entreprises.
La demande intérieure progresse de 5% au T3-2024
(Libération)
La demande intérieure aurait augmenté de 5% au troisième trimestre 2024, ressort-il du point de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP) relatif au T3-2024 et aux perspectives pour le T4-2024. “La reprise de la demande intérieure amorcée à la mi-2023 se serait affermie au troisième trimestre 2024, avec une hausse de 5%, au lieu de 4,3% en moyenne au premier semestre. Malgré le redressement des prix alimentaires ayant ravivé les tensions inflationnistes, le pouvoir d’achat des ménages aurait conservé son évolution positive, grâce à une augmentation des revenus salariaux”, indique le HCP dans ce point de conjoncture.