Revue de presse quotidienne du 04 novembre 2024

LA VÉRITÉ
Voici les dernières informations de la presse nationale de ce lundi:
Finances publiques : pourquoi la restructuration du modèle de gouvernance s’impose
(Le Matin)
Si le modèle actuel de gouvernance financière publique au Maroc a permis à l’État de résister aux diverses crises et de soutenir le développement économique et social, il reste, toutefois, confronté à un déficit budgétaire structurel. Cette situation, marquée par des recettes souvent inférieures aux dépenses, nécessite une réflexion approfondie. Pour garantir que les finances publiques continuent de servir la croissance, la création d’emplois et la cohésion sociale, une restructuration du modèle de gouvernance s’impose comme une nécessité incontournable, selon les travaux du dernier Colloque international des finances publiques.
Code national du réseau électrique de transport : ce que prévoit le chantier d’actualisation prévu par l’ANRE
(Le Matin)
Il était temps. L’Autorité nationale de régulation de l’électricité ouvre le chantier d’actualisation du Code du réseau électrique national de transport. Une expertise technique sera ainsi engagée afin de procéder à une actualisation substantielle des différentes dispositions et prescriptions techniques de ce texte. Cette opération devrait aboutir à l’intégration des nouvelles technologies dans la gestion du réseau, l’adaptation de ce dernier aux unités de production non conventionnelles à l’instar du photovoltaïque et du solaire, en plus du développement de procédures administratives claires pour intégrer les nouvelles technologies et assurer une flexibilité dans les normes et les standards pour s’adapter aux évolutions technologiques futures.
Procédure civile : les barreaux du Maroc vent debout contre la réforme, un blocage pointe à l’horizon
(Le Matin)
Dans un mouvement de contestation sans précédent, les avocats ont entamé, depuis le 1er novembre 2024, une grève générale illimitée pour protester contre le projet de loi sur la procédure civile. Cette mobilisation historique, qui paralyse les tribunaux du Royaume, intervient après huit mois de tensions entre le barreau et le ministère de la Justice. Au cœur du conflit : un texte législatif jugé “anticonstitutionnel” par les avocats, qui dénoncent l’absence de dialogue avec le département de Abdellatif Ouahbi. L’ancien ministre de la Justice, Mustapha Ramid, appelle à la reprise du dialogue, tandis que le président de l’Association des barreaux du Maroc (ABAM), Houcine Ziani, met en garde contre une “inflation législative” qui menacerait les acquis constitutionnels.
SM le Roi félicite le président de la République du Panama à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de son pays
(Libération)
Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au Président de la République du Panama, José Raúl Mulino Quintero, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de son pays. Sa Majesté le Roi a saisi cette occasion pour réitérer Sa détermination à oeuvrer de concert avec le Président du Panama afin de renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération unissant les deux pays aux niveaux bilatéral et multilatéral au service des intérêts des deux peuples amis et de consolider la dynamique croissante imprimée aux relations bilatérales.
Repenser la gouvernance face aux défis de la résilience et de l’efficacité
(L’Opinion)
La capitale du Royaume a accueilli, du 1er au 2 novembre, la seizième édition du Colloque international des finances publiques, afin de réfléchir à des solutions innovantes pour renforcer la résilience et l’efficacité des systèmes financiers au Maroc et en France. Les deux pays font face à des défis croissants en la matière, ce qui limite l’impact des différentes réformes engagées par les pouvoirs publics. Pour la ministre de tutelle, Nadia Fettah Alaoui, la gouvernance des finances publiques devrait se baser sur l’équilibre entre décentralisation/ déconcentration et coordination pour que les ressources budgétaires soient utilisées d’une manière cohérente et en accord avec les priorités nationales.
Vers la décentralisation complète de l’administration judiciaire
(L’Opinion)
“Dans le cadre de son engagement en faveur de la modernisation de l’administration judiciaire et du renforcement de la décentralisation, le ministre de la Justice a pris une décision historique portant sur la création et l’organisation de nouvelles Directions régionales de la Justice, déployées dans les juridictions de chaque Cour d’appel”, indique un communiqué du département d’Abdellatif Ouahbi, ajoutant que “ce projet stratégique vise à rapprocher les services judiciaires des citoyens, à optimiser l’efficacité et à rehausser la qualité des prestations en dotant les Directions régionales d’une autonomie accrue sur le plan administratif et financier”.
Administration publique: 200 millions de DH pour renforcer l’usage de l’amazigh
(L’Opinion)
Quelque 200 millions de dirhams seront alloués en 2025 au renforcement de l’usage de l’amazigh dans les institutions publiques dans le but de consolider les acquis des années précédentes. Selon des données présentées par le chef de la division des études et de la formation au Ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration (MTNRA), Oubdi Youssef, lors de la deu- xième Rencontre du Cèdre de l’Atlas, tenue samedi à Azrou, cet investissement fait partie du programme gouvernemental relatif à la promotion de la langue amazighe au sein de l’administration et qui est doté d’un milliard de DH.
Amnistie sur le cash: un premier bilan intermédiaire positif, mais…
(Les Inspirations éco)
Le premier bilan de l’opération de régularisation volontaire des situations fiscales des personnes physiques au Maroc semble de bon augure pour 2024. Au 22 octobre 2024, les contribuables personnes physiques au Maroc ont déjà régularisé 280,9 millions de dirhams de revenus et avoirs non déclarés dans le cadre de l’opération de “régularisation volontaire de la situation fiscale” lancée cette année. Un montant qui révèle un certain empressement des particuliers à se mettre en conformité. Pour un fiscaliste, “ce premier bilan intermédiaire de 2024 est encourageant. On peut supposer que bon nombre de contribuables attendent cependant la dernière ligne droite pour régulariser, comme c’est souvent le cas”. Reste à voir si le rythme actuel se maintiendra et si l’objectif global sera atteint d’ici la fin d’année.
Protectionnisme mondial: le Maroc épargné, mais jusqu’à quand?
(Les Inspirations éco)
Face à un protectionnisme grandissant, le fossé économique se creuse dangereusement, exacerbant la vulnérabilité des pays les plus pauvres. La baisse de l’aide internationale, couplée aux multiples restrictions commerciales, frappe durement ces économies. Fortement dépendant du commerce extérieur, le Maroc doit renforcer davantage son ouverture, tout en concentrant les attentions sur des piliers de l’économie tels l’emploi, l’éducation ou encore le climat des affaires.