Réélection de Nicolas Maduro : une vague d’indignation en Amérique du Sud
Controverse et contestation après l'annonce des résultats

LA VÉRITÉ
Après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle vénézuélienne, Nicolas Maduro fait face à une vague d’indignation tant au sein de l’opposition qu’en Amérique du Sud. La réélection de Maduro a suscité des accusations de fraude massive, renforçant les tensions politiques dans la région.
Première réaction : rejet de l’opposition
D’abord, l’opposition vénézuélienne a réagi vivement. Maria Corina Machado, leader de l’opposition et candidate empêchée, a déclaré que le véritable vainqueur des élections était Edmundo Gonzalez. Selon Machado, Gonzalez aurait remporté 70% des voix. Elle a appelé à la défense de la souveraineté populaire et a demandé aux délégués électoraux de rester sur place jusqu’à la réception des procès-verbaux officiels.
Réactions internationales : majorité des pays voisins se prononcent
Ensuite, la majorité des pays d’Amérique du Sud a exprimé son rejet des résultats. Le Pérou, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Javier Gonzalez-Olaechea, a annoncé le rappel de son ambassadeur au Venezuela. En Argentine, le président Javier Milei a déclaré que son pays ne reconnaîtrait pas les résultats, espérant que les forces armées vénézuéliennes défendront la démocratie. Le président chilien, Gabriel Boric, a mis en garde contre la reconnaissance des résultats, soulignant la difficulté de croire les chiffres publiés.
Position des pays voisins : appel à la transparence
De plus, les ministres des Affaires étrangères de l’Argentine, du Costa Rica, de l’Équateur, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de la République dominicaine et de l’Uruguay ont exigé des garanties pour la transparence du décompte des voix. Ils ont souligné l’importance d’un décompte vérifiable et contrôlé par des observateurs indépendants pour assurer la légitimité des résultats.
Soutien limité : Bolivie seule dans la région
Enfin, seul le gouvernement bolivien a exprimé son soutien à la réélection de Maduro, tandis que le Brésil et la Colombie restent silencieux sur la question. La réaction internationale montre une division claire sur la validité des élections, illustrant la crise politique persistante au Venezuela.