Rabat abrite le 1er Congrès international de la pharmacie de demain au Maroc

LA VÉRITÉ
La première édition du Congrès International de la Pharmacie de Demain au Maroc (CIPDM) s’est tenue, samedi à Rabat, en présence du ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Initiée par le Conseil National de l’Insertion des Compétences Marocaines du Monde (CNICMM), avec le soutien du ministère de l’Industrie et du Commerce, cette rencontre vise à rassembler des experts de la pharmacie du monde entier pour échanger sur les défis et opportunités de la “pharmacie de demain au Maroc”.
Placé sous le thème “Pour une pharmacie qui répond aux besoins présents et futurs”, ce conclave ambitionne également de renforcer les liens entre le Maroc, sa diaspora et ses partenaires internationaux, en vue de construire une pharmacie innovante et résiliente face aux enjeux de demain.
S’exprimant à cette occasion, M. Mezzour a indiqué que cette journée “permet d’explorer les compétences porteuses de propositions, de visions et de solutions susceptibles de développer le milieu de la pharmacie au Maroc, et de bâtir des ponts avec les professionnels des Marocains du monde”.
Soulignant l’importance de la souveraineté médicamenteuse et sanitaire en tant que “base de la sécurité stratégique du pays”, M. Mezzour a affirmé que ce volet revêt une importance cruciale dans le cadre du développement industriel stratégiquement amorcé au Maroc.
Et d’ajouter que ce congrès a également pour objectif d’aborder la digitalisation comme moyen d’améliorer l’efficacité de l’échange de données réglementaires et l’interopérabilité entre les différents acteurs du système de santé, ainsi que la gestion des ruptures de médicaments et la pharmacovigilance.
Pour sa part, la présidente du CNICMM, Selma Régragui, a relevé que cette journée se veut un espace d’échange et de partage d’informations et de bonnes pratiques entre les pharmaciens et les experts du domaine sanitaire, dans le but de réussir la relation triangulaire entre le patient, le médecin et le pharmacien.
Selon Mme Régragui, ce think tank, qui s’inscrit dans le cadre des projets du ministère de l’Industrie et du commerce, permettra d’explorer les possibilités d’amélioration de la santé et du bien-être de tous les Marocains, ainsi que de développer une signature marocaine en matière de fabrication des médicaments.
En marge de cet événement, une convention a été signée entre le CNICMM et la Banque Centrale Populaire (BCP), dans le but de soutenir des projets innovants dans le secteur de la santé et de réaffirmer le rôle du secteur bancaire dans l’écoute, la connexion, l’accompagnement, de tout Marocain du Monde porteur d’un projet d’investissement dans son pays d’origine, et ce afin de lui garantir la meilleure insertion possible dans l’écosystème socio-économique du Royaume. Créé au Canada en mars 2021, le CNICMM a pour vocation de mettre en exergue des profils d’origine marocaine qui se distinguent à l’échelle mondiale et qui ambitionnent de participer activement au développement du Maroc dans les domaines de l’éducation, de la recherche scientifique, des hautes technologies, de la santé, de l’économie, de l’environnement, de la culture et bien d’autres secteurs.