Plantes aromatiques et médicinales: La production marocaine se démarque
LA VÉRITÉ
La production des plantes aromatiques et médicinales au Maroc se démarque grâce à des progrès notables en matière, notamment, de modernisation du secteur, souligne, vendredi, le portail italien “Fresh Plaza”.
La production des plantes aromatiques et médicinales a considérablement évolué au Maroc au cours des dix dernières années à la faveur des efforts de restructuration du secteur, offrant des conditions optimales de production, de récolte et de manutention, indique la publication spécialisée, qui revient sur le succès de la campagne actuelle du romarin dans le Royaume.
La saison du romarin cultivé au Maroc touche à sa fin, assurant des calendriers disponibles jusqu’en décembre, relève-t-on, ajoutant que les exportateurs marocains approvisionnent plusieurs marchés dans trois continents.
Dans un entretien au média, le cultivateur marocain Mehdi Benchekroun, qui opère dans la région de Ouarzazate, souligne que le romarin cultivé dans le Royaume “est très apprécié sur le marché international, grâce à sa haute qualité et sa richesse en acides rosmarinique et carnosique, des principes actifs sollicités par les industries pharmaceutique et alimentaire”.
La demande provient notamment des États-Unis, du Canada, de l’Espagne, de l’Allemagne, de la Suisse, de l’Italie, du Royaume-Uni, de la Chine et de l’Inde, détaille le professionnel, expliquant que le romarin est exporté sec, haché ou en feuilles, selon les besoins.
“Une partie de la demande de romarin, dont le Royaume compte plus de 26 variétés, est destinée à l’usage culinaire ou à l’extraction d’huile”, poursuit l’exportateur, relevant que la production marocaine se distingue, en outre, par sa résistance.
Outre le romarin, le Maroc excelle dans la production de plusieurs autres herbes aromatiques convoitées, notamment la verveine, également exportée sous différentes formes, destinées à la consommation directe ou à l’extraction botanique, conclut-on.