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Plaidoyer à Rabat pour la promotion de la R&D afin de lutter contre le réchauffement climatique

LA VÉRITÉ / MAP


Des experts nationaux et internationaux du climat ont plaidé, mardi à Rabat, pour la promotion de la recherche et du développement (R&D) et de l’innovation pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il est nécessaire d’approfondir le débat sur “la recherche-développement et l’innovation dans notre pays ainsi que sur la concertation sur la détermination des projets et axes de recherche porteurs qui concernent spécifiquement les problèmes liés au changement climatique”, a indiqué le Secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, Omar Fassi-Fehri, qui s’exprimait à l’ouverture d’une journée thématique sur le “changement climatique : environnement, ressources, modélisation et simulation”.
La réalité du réchauffement climatique incite à mettre en place “une stratégie d’amélioration permanente de l’observation systématique et de la compréhension des phénomènes”, afin de réduire les conséquences du dérèglement climatique, a-t-il insisté, mettant l’accent sur la nécessité de promouvoir la formation et l’enseignement dans le domaine des sciences du climat et d’encourager la recherche scientifique.
“Les conséquences du réchauffement sont visibles aujourd’hui à travers l’augmentation des inondations, des sécheresses, du niveau de la mer et de la fonte des glaciers”, a précisé, pour sa part, le Directeur du collège des sciences physiques et chimiques de l’Académie, Abdelilah Benyoussef. Ce fléau est dû à l’utilisation massive des énergies fossiles “qu’il faut chercher à limiter par l’utilisation des énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien ou encore l’hydrogène vert”, a fait savoir M. Benyoussef dans une déclaration à la MAP, soulignant que “le Maroc est sur la bonne voie”, compte tenu de l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables dans la production de l’électricité.
Cette rencontre rassemble des experts nationaux et internationaux pour discuter de la thématique du réchauffement climatique, de ses enjeux et ses répercussions, a fait savoir, de son côté, Mohammed El Ganaoui, Professeur des universités à l’Université de Lorraine, en France.
Il s’est réjoui, à cette occasion, de la contribution des chercheurs et scientifiques marocains installés à l’étranger, soulignant que la “diaspora marocaine augmentée” est dotée d’un réseau international développé, capable d’aider à l’innovation, la recherche et le développement.
Cette journée thématique a non seulement pour but de débattre des solutions et innovations possibles pour lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de promouvoir la recherche scientifique dans les différents centres de recherche et universités, en se focalisant sur les nouvelles technologies censées améliorer l’utilisation, la collecte et le stockage des énergies renouvelables de manière plus abordable et moins coûteuse que l’utilisation des énergies fossiles, a insisté M. El Ganaoui.
Organisé par le collège des sciences physiques et chimiques de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, en partenariat avec l’Université de Lorraine et animé par des experts nationaux et internationaux et des membres du Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat (GIEC), cet événement s’inscrit dans le cadre de l’année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable.
Les participants à cette journée ont débattu de plusieurs thématiques, notamment le “changement climatique et le défi du net zéro”, “l’atténuation des changements climatiques par les ressources naturelles” et “la variabilité du climat au Maroc dans un contexte de changement climatique global”.

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