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Panel à Rabat sur le renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

LA VÉRITÉ / MAP


Un panel sur le renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel s’est tenu, mardi à Rabat, à l’occasion de la 17è session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Organisé par l’Entité du patrimoine vivant de l’UNESCO, cet évènement parallèle a principalement porté sur l’évolution des besoins dans le cadre de la priorité de financement du renforcement des capacités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en ayant recours à des approches multimodales et en contribuant au développement durable.
Il s’est également penché sur les progrès réalisés en matière de besoins les plus urgents dans le cadre de cette priorité de financement, invitant les programmes et les États bénéficiaires à partager leurs expériences et leurs perspectives.
Fort d’une décennie d’expérience dans la mise en œuvre d’activités de formation, le programme mondial de renforcement des capacités est devenu partie intégrante de la stratégie de l’Union européenne ainsi qu’une partie intégrante de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au niveau national.
Au cours des quatre dernières années, le nombre de pays bénéficiant du programme a atteint plus de 120, avec plus de 2400 personnes issues du gouvernement, de la société civile et des communautés qui ont été formées dans le cadre dudit programme, a rappelé, à cette occasion, la cheffe d’unité du renforcement des capacités et des politiques du patrimoine, Susanne Schnuttgen.
La formation dans les domaines essentiels de la Convention, notamment la préparation des plans de sauvegarde, des demandes d’assistance internationale et des dossiers de nomination, reste une priorité pour de nombreux États, notamment en Afrique et parmi les petits États insulaires en développement, a-t-elle ajouté.
Le projet de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel est un projet de deux ans dont les objectifs sont “d’autonomiser nos populations en termes de connaissance sur la Convention de 2003 et ses mécanismes”, a, de son côté, indiqué Sana Sarjul, chercheur au Centre d’art et de culture de Gambie, précisant qu’il s’agit d’une action participative qui va impliquer les communautés tant dans la théorie que la pratique.
Ce projet va aussi permettre la conception de plans et mesures de sauvegarde et de promouvoir la visibilité accrue du projet de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le développement social en Gambie, a-t-il ajouté.
Pour sa part, l’Ambassadrice de France à l’UNESCO, Véronique Roger-Lacan, a déclaré à la MAP que “le but de cet évènement parallèle est d’aborder la question du rééquilibrage de la liste mondial des biens culturels immatériels afin que plus de biens africains y soient inscrits”.
Pour parvenir à ce rééquilibrage, il faut des moyens financiers, budgétaires et humains, a-t-elle poursuivi, mettant en exergue le rôle “important” des gouvernements et des administrations des pays dans les politiques culturelles de ces pays.
Le coup d’envoi des travaux de la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a été donné lundi à Rabat, sous la présidence du Maroc et avec la participation de ministres et de représentants de la société civile de 180 pays, ainsi que des responsables de l’UNESCO
L’ordre du jour de cette 17ème session prévoit l’examen de 24 rapports sur un élément inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et de 42 rapports des États parties d’Europe sur la mise en œuvre de la Convention de 2003 et sur l’état actuel des éléments inscrits sur la Liste représentative.

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