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On en est arrivé là

Se remémorer le Maroc d’il y a peu de décennies; on se demande comment les croyances, les superstitions et les idées rétrogrades des organisations de l’islam politique ont fait main basse sur notre société ? Ressuscitant les démons, les contes et légendes du passé lointain qui entachent la pureté, les valeurs et les lumières de l’islam originel.
Jusqu’à dénaturer l’image de la société répandant largement un accoutrement masculin et féminin dit islamique. Le fichu pour la chevelure et le ” qamis ” afghan sous la barbe. Et bien d’autres attitudes et comportements étranges et étrangères à nos us et coutumes foncièrement marocaines. Des aspects inquiétants progressant en boule de neige et qu’aucun courant moderniste ne semble capable de juguler.
Le conjoncturel semble miser sur la seule  dynamique de la modernisation infrastructurelle du pays pour moderniser la société et inculquer au citoyen marocain l’esprit du XXIeme siécle.
Pour contrer l’islamisme politique, l’Etat recourt au soufisme et jusqu’à la renaissance et le financement des zaouias. Sans succès notable et, parfois, le reméde, de par ses effets présents et, sûrement à l’avenir; s’avere pire que le mal.
De leur côté, les acteurs sociaux principaux que sont les partis politiques de droite comme de gauche affichent leur incapacité et leur stérilité intellectuelle face à la mouvance de l’islamisme politique.Ce dernier ayant atteint le stade inquiétant des accointances idéologiques et des relations étrangères exclusives. Entreprenant ouvertement des actions  souvent antinomiques avec les options stratégiques de l’Etat.
La droite est bien loin de trouver un langage mobilisateur et s’abandonne aux sterotypes communs. N’osant pas mettre en avant de son programme et par des discours francs;  les valeurs libérales-démocrates. De fait, la seule alternative des électeurs pour contrer, si faire se peut, l’obscurantisme.
La gauche dont l’idéologie de base, de lutte des classes à bel et bien été enterrée, n’a plus de théoriciens à l’échelle internationale et encore moins nationale pour proposer aux masses populaire; par un nouvel argumentaire mobilisateur, un choix de société.   A l’horizon donc, rien de tangible pour séduire les electeurs et changer la donne. Les sirènes du passé ont encore de beaux jours.


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