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Nucléaire iranien: Moscou demande à Téhéran d’éviter la “surenchère”

LA VÉRITÉ / AFP


La Russie a appelé mercredi l’Iran à faire preuve d’un maximum de “responsabilité” et à ne pas tomber dans la “surenchère” dans la crise autour de l’accord international sur le nucléaire iranien.

“Nous nous adressons notamment à la partie iranienne et l’appelons à ne pas céder au jeu de la surenchère, à faire preuve d’une approche responsable”, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par l’agence de presse publique RIA Novosti.

“Dans cette situation, il faut faire preuve d’une responsabilité maximale”, a-t-il souligné.

Cette déclaration intervient alors que l’Iran a annoncé récemment son intention d’installer trois nouvelles cascades de centrifugeuses à Natanz (centre), principal site d’enrichissement d’uranium du pays, une annonce jugée lundi “profondément préoccupante” par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

La République islamique a conclu à Vienne en 2015 un Plan d’action global conjoint (PAGC, JCPOA en anglais) avec le groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) par lequel elle accepte de brider drastiquement ses activités nucléaires en échange d’un allègement des sanctions internationales la visant.

Mais ce pacte menace de voler en éclats depuis que le président américain, Donald Trump, en a sorti son pays en mai 2018, avant de rétablir des sanctions ayant plongé la République islamique dans une récession.

En riposte, l’Iran s’est désengagé à partir de mai 2019 de la plupart de ses engagements pris à Vienne.

Paris, Berlin, Moscou et Londres s’efforcent de préserver cet accord malgré sa dénonciation par les Etats-Unis.

Depuis l’annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine du 3 novembre, le président iranien Hassan Rohani multiplie les signaux d’ouverture à l’attention du prochain gouvernement américain.

Si M. Biden a dit sa volonté de faire revenir son pays dans l’accord de Vienne, les conditions posées par l’ancien vice-président de Barack Obama pour un tel retour sont néanmoins jugées inacceptables à ce stade par Téhéran.

Mercredi, M. Rohani a toutefois assuré que l’Iran était prêt à revenir “à tout moment” au respect complet des engagements qu’il avait pris devant la communauté internationale sur ses activités nucléaires.


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