Nouvelle Gare Casa Sud : un nouvel horizon pour Casablanca

LA VÉRITÉ

Dès que j’ai vu les premières esquisses de la nouvelle Gare Casa Sud, j’ai compris que Casablanca s’apprête à franchir un nouveau palier urbain. Le projet ne se limite pas à relier des rails ou à accueillir des trains : il incarne une ville en mouvement, désireuse de renouveler son identité architecturale et de renforcer ses connexions sociales et spatiales.

Ainsi, le cabinet Oualalou+Choi dessine une gare à la fois fluide et monumentale. Leur conception associe béton, transparence et lumière naturelle, selon un jeu d’échelles qui équilibre monumentalité et douceur. Les voies, longtemps barrières entre quartiers, deviennent support de continuité. L’espace intérieur s’ouvre largement, la voûte semble flotter, transformant la gare en un lieu de rencontre visuelle et sociale.

Cependant, le projet va bien au-delà du bâtiment. Il redynamise une zone fragmentée, en liant les quartiers du sud et en y injectant des fonctions variées : habitations, bureaux, commerces, équipements publics. De plus, un parc urbain jouxte la gare, offrant un souffle vert indispensable dans un contexte où chaque mètre carré végétal compte. Enfin, le belvédère panoramique offrira un point de vue inédit sur la métropole, symbole d’une ville qui regarde vers l’horizon.

Par ailleurs, les données précises renforcent la portée du projet : architectures confiées à Oualalou+Choi (avec Tarik Oualalou et Linna Choi à la tête), ingénierie assurée par Dar Engineering, surface de 84 005 m², livraison prévue pour 2029. Le programme mêle hub de transport, bureaux et commerces sur une emprise globale de près de 28 000 m² utiles. Ces chiffres témoignent de l’ambition et de l’échelle du chantier.

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La Gare Casa Sud se présente comme un catalyseur de transformation pour Casablanca. Elle renouvelle le paysage urbain, crée des liens entre quartiers longtemps séparés, et donne à la métropole un trait d’union entre mobilité, modernité et qualité de vie. Le projet affirme que le développement urbain ne se mesure pas seulement en flux, mais aussi en symboles, en esthétique et en espaces partagés.