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NMD : La relance des réformes nécessite une synergie public-privé

LA VÉRITÉ / MAP


La relance des réformes au Maroc nécessite une synergie entre les secteurs public et privé, a affirmé, lundi à Rabat, Larabi Jaïdi, senior fellow au Policy Center for the New South (PCNS).

“Un point partagé largement dans les analyses est celui du défaut de coordination des politiques publiques, ce qui fait en sorte que l’impact de l’ensemble des réformes est relativement amoindri. Ceci pose aujourd’hui de nouveau, la question de comment relancer les réformes en allant vers une approche synergie entre le public et le privé, qui sont les acteurs de la décision”, a-t-il dit lors de la 1ère session du cycle de conférences “Regards croisés sur la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement (NMD)”.

Cette session, qui a porté sur “la gouvernance des réformes”, a été l’occasion pour M. Jaïdi de souligner que le suivi des orientations du NMD incite à répondre à trois questions, à savoir comment implémenter les réformes, quels sont les conditions qui peuvent être appropriées par tous les acteurs et comment réunir les conditions de leur implémentation.

Il a cité, dans ce sillage, l’exemple de la réforme de l’administration. “Sans ressources humaines, compétentes, intégrées, ouvertes sur l’innovation et motivées, il est difficile de concevoir une administration efficace et porteuse de changement”, a fait valoir l’expert.

De son côté, Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), a insisté sur la nécessité de “travailler avec les acteurs sur la construction des solutions en partageant la démarche globale pour construire une dynamique qui peut porter des réformes”.

Il a rappelé que la CSMD, qui s’est basée sur les approches systémiques, a mis l’accent sur le capital humain tout en considérant qu’il s’agit d’une finalité et d’une condition nécessaire pour créer le développement économique.

M. Benmoussa a aussi souligné l’importance d’instaurer les conditions de gouvernance et les règles du jeu permettant de créer la confiance, l’implication et l’engagement des acteurs au service de l’intérêt général et la gestion des biens communs.

Pour sa part, Ahmed Réda Chami, membre de la CSMD, a estimé que la réussite de toute réforme nécessite un leader qui n’a pas peur de la sanction et prend l’initiative, ainsi que la participation des citoyens.

D’après M. Chami, l’évaluation, qui revêt une importance cruciale, ne devrait pas être faite par ceux qui exécutent les politiques publiques et les instances de régulation devraient être “indépendantes et fortes”.

La mise en place du NMD nécessite de définir un nouveau cadre référentiel “de confiance et de responsabilité”, de déterminer des acteurs, à savoir les secteurs public et privé, outre les autres parties concernées, notamment les associations, ainsi que de fixer des outils de transformation, par exemple le numérique, a-t-il expliqué.

Initiée par le PCNS, le cycle de conférences “Regards croisés sur la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement (NMD)” traitera de trois autres thématiques, à savoir la “Gestion macroéconomique et réformes sectorielles”, la “Protection Sociale” et “L’action publique locale”.


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