Massad Boulos confirme que l’Algérie n’a pas le choix

Quelques jours après les déclarations de Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain Donald Trump au Moyen-Orient, affirmant que Washington œuvre à un accord de paix entre le Maroc et l’Algérie dans un délai de deux mois, Massad Boulos, conseiller du président américain pour les affaires arabes et africaines, a exprimé un optimisme prudent quant à une issue favorable au dossier du Sahara marocain.

En effet, dans une interview accordée à Sky News Arabia, M. Boulos a déclaré que la résolution définitive de la question du Sahara « facilitera considérablement le règlement du différend entre Alger et Rabat ». Selon lui, la stabilité régionale passe nécessairement par une approche pragmatique, soutenue par la communauté internationale, et fondée sur la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud.

« Le président Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara dans le cadre de la proposition d’autonomie. Cette reconnaissance est irréversible. Nous considérons la proposition marocaine comme la plus sérieuse et la plus réaliste. »

Jeudi 30 octobre, le Conseil de sécurité des Nations Unies tiendra une session cruciale sur le Sahara. Les États-Unis, a précisé Boulos, collaborent étroitement avec tous les partenaires, y compris le Maroc et l’Algérie, afin d’élaborer une résolution équilibrée qui tienne compte des intérêts des deux nations voisines. « Nous savons qu’il est difficile de satisfaire toutes les parties, mais notre objectif est de rapprocher les points de vue dans la perspective d’une solution globale », a-t-il affirmé.

Le soutien américain à la proposition marocaine

Massad Boulos a rappelé que la position américaine reste inchangée : « Le président Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara dans le cadre de la proposition d’autonomie. Cette reconnaissance est irréversible. Nous considérons la proposition marocaine comme la plus sérieuse et la plus réaliste. »

Le conseiller américain a salué la volonté du Roi Mohammed VI de parvenir à une solution durable et rapide. Il a souligné que le Maroc reste ouvert à des idées constructives dans le cadre de son initiative d’autonomie, tandis que l’Algérie manifeste des signes positifs en faveur d’un dialogue régional.

Cette évolution diplomatique, portée par la médiation américaine, pourrait marquer une étape décisive vers une réconciliation maghrébine durable, fondée sur la reconnaissance mutuelle et la stabilité du continent africain.