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Marrakech : Préparation aux catastrophes naturelles

LA VÉRITÉ


Des experts internationaux ont mis en avant, mercredi à Marrakech, l’importance de la préparation en tant que pilier de la résilience face aux catastrophes naturelles, à l’occasion de la 2ème conférence africaine sur la réduction des risques en santé
Lors d’un panel placé sous le thème “catastrophes naturelles : réduction des risques et gestion des urgences”, les intervenants ont souligné la nécessité de mettre en place des stratégies d’intervention et de gestion efficaces pour éviter l’improvisation en temps de catastrophe et consolider la résilience vis-à-vis des aléas.
Ils ont, à cet égard, plaidé pour une meilleure utilisation des nouvelles technologies surtout en termes de partage des données, une formation efficiente aux professionnels de santé, outre l’éducation et la sensibilisation aux mesures de précaution requises en cas de risque naturel.
Hasna Chennaoui, scientifique dans le domaine de la météorologie, de la planétologie et de la géochimie, a mis en relief le rôle primordial des chercheurs et des associations scientifiques dans la promotion d’une culture liée à la sécurité, dans son aspect préventif, pour une meilleure réactivité face aux sinistres naturels.
Elle a, de ce fait, plaidé pour la promotion des sciences relatives à la géologie, des formations académiques universitaires dédiées à la gestion des risques naturels et technologiques, et un partage du savoir, outre le développement d’un esprit critique envers les informations véhiculées sur internet.
Même son de cloche chez Ertugrul Taciroglu, spécialiste en génie civil et environnemental, qui a appelé à établir des lignes directrices efficaces et applicables en matière de conception parasismique et à investir dans la recherche scientifique afin d’améliorer la résilience et la sécurité.
L’expert américain a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de développer des technologies d’évaluation des dommages causés par les catastrophes naturelles, tout en affirmant que la résilience reste tributaire de l’accélération de la collaboration et du partage des connaissances entre l’ensemble des acteurs politiques, économiques et scientifiques.
De son côté, le directeur général du Board of healthcare funders de l’Afrique du Sud (BHF), Katlego Mothudi, a appelé à une mutualisation des efforts au niveau mondial en faveur d’un accès équitable aux services de santé, avec comme toile de fond une mobilisation des ressources et une harmonisation des politiques publiques.
Pour le professeur argentin Diego Verrastro, chirurgien spécialisé dans la médecine d’urgence, la problématique du dérèglement climatique a grandement perturbé la donne scientifique en matière de prévention et de préparation face aux catastrophes naturelles, ce qui complique davantage l’intervention des différentes parties prenantes. Ainsi, les stratégies de prévention en place doivent être régulièrement mises à l’épreuve, a-t-il estimé, soulignant la nécessité d’avoir recours à des exercices de simulation périodiques pour une riposte plus efficace et efficiente. La 2ème conférence africaine sur la réduction des risques en santé, placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se poursuit jusqu’au 29 septembre avec la participation d’éminentes personnalités de la scène africaine et internationale.
Au programme, une série de tables rondes traitant de différentes thématiques axées sur les catastrophes naturelles, la sécurité alimentaire, le réchauffement climatique ainsi que sur les ressources naturelles et leur exploitation.

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