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“Marrakech : Lieux évanescents”


“Marrakech : Lieux évanescents”, un ouvrage collectif coordonné par l’écrivain et poète Yassin Adnan, vient de paraître en version française aux Éditions Marsam à Rabat.

L’ouvrage, qui sera présenté à l’occasion de la 24ème édition du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca, a pour but de recréer les lieux perdus de la ville ocre, qui pourraient rapidement s’effacer de la mé- moire. Tantôt en arabe, tantôt en français, les auteurs voulant préserver ces lieux et leur redonner vie.

“Ce livre est une restauration symbolique de la ville de Marrakech, des palimpsestes réécrivant par amour ses pages effacées, un travail collectif sur la mémoire de la ville ocre. Des écrivains de Marrakech sollicitent, chacun de son côté, sa mémoire pour déclencher le jeu de la restitution et se rappeler des endroits que la ville a perdus.

C’est prendre parti pour la mémoire et signaler que les mutations dans lesquelles s’inscrit Marrakech peuvent être, nonobstant leurs aspects parfois positifs, très dures pour la mémoire et l’affect”, lit-on sur la quatrième de couverture.

Dans cette optique, M. Adnan a sollicité la plume de quelques amis écrivains et créateurs de Marrakech pour participer à ce processus de restauration. Dans le préambule de cet ouvrage, Yassin Adnan précise que “l’écriture est donc une arme efficace contre l’effacement. Raison pour laquelle nous devons, nous aussi, écrire. Nous devons sauver ce que nous pouvons de Marrakech qu’on connaît, de Marrakech qu’on aime.

Car voici de nouvelles pages du livre de la ville qui subissent l’effacement devant nos yeux sans que nous ne puissions rien faire. A cause de la mondialisation, l’ouverture et le développement, les traits de la ville changent.

Notre génération et la génération précédente se rappellent de plusieurs endroits de Marrakech qui ont disparu au cours des dernières décennies. Et si nous sommes incapables d’arrêter l’hémorragie, essayons au moins de sauvegarder la mémoire”.

Trente-trois auteurs se sont donnés à cet exercice de mé- moire, à savoir, Abdelghani Abou El Azm, Ahmed Belhaj Aït Ouarham, Rachid Mansoum, Mohamed Amalou, Ahmed Tolaimate, Souné Prolongeau-Wade, Abou Youssef Taha, Abderrafiâ Jouahri, Abdellatif Adil, Ahmed El Luizi, Abdelaziz Aït Bensaleh, Malika El Assimi, Taha Adnan, Abdellatif Ennila, Abdessamad El Gabbass, Aziz Binebine, Touria Ikbal, Abdelhadi Saïd, Mohamed Khmassi, Mohamed Zouhair, Mahi Binebine, Abdeljabar Khoumrane, Mohammed Chouika, Mohamed Bouabd, Ilham Ibrahimi, Saad Sarhane, Mohammed Salhi, Mohamed Nedali, My Seddik Rabbaj, Mohamed Ait Lâamim, Jamal Ammach, Yassin Adnan et Lucile Bernard. Les textes écrits originellement en arabe sont traduits en français par Mohamed Khmassi et relus par Catherine Charruau. Les portraits d’auteurs sont pris par le photographe Ahmed Ben Ismaïl.


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