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France-Maroc: Lancement à Paris du Beau-livre « Le Monde à Grande Vitesse » qui fait la part belle aux plus emblématiques TGV du monde dont celui d’Al Boraq


Une cérémonie de lancement du Beau-livre « Le Monde à Grande Vitesse », qui fait la part belle aux plus emblématiques TGV du monde dont celui marocain d’Al Boraq, s’est tenue, jeudi soir à Paris, au siège de l’Union internationale des Chemins de fer (UIC).

Paru chez « Langages du Sud », une maison d’édition installée à Casablanca, ce Beau-livre de 224 pages grand format, est un hommage à l’épopée ferroviaire mondiale de la grande vitesse. Une invitation au voyage en train, de pays en pays, de ville en ville, de gare en gare.

Un témoignage documenté des performances du rail contemporain.L’ouvrage raconte de façon chronologique l’histoire de vingt et une lignes à grande vitesse, choisies parmi les plus emblématiques. Parmi ces lignes, celle reliant Tanger et Casablanca.

Textes et photos retracent les défis relevés par les concepteurs et les constructeurs, leur capacité à maîtriser les reliefs et les sols et à édifier des ouvrages d’art stupéfiants, sous la mer ou à travers les montagnes.Ce livre met en scène les stars de ces lignes, les trains eux-mêmes, dont le design futuriste est synonyme de confort, de vitesse et de sécurité.

Il montre aussi l’impact de la grande vitesse sur l’aménagement du territoire, l’environnement et la mobilité des populations dans le monde. L’idée du livre est née de la curiosité pour le sujet du ferroviaire, a affirmé, à cette occasion, Patricia Defever, co-fondatrice de la maison d’édition Langages du Sud, un sujet sur lequel elle travaille depuis sept ans.

Après avoir constaté qu’aucun ouvrage n’avait été dédié jusqu’à présent aux incidences de la grande vitesse dans le monde, elle a affirmé avoir voulu, à travers ce Beau-livre, proposer un ouvrage complet autant sur le plan design, technologique, que sur l’évolution des lignes et leurs influences sociologiques et économiques.

Passionnée de l’univers du ferroviaire, Patricia Defever, est également éditrice entre autres de Rêve de gares, une odyssée mondiale et le Maroc à grande vitesse.Personnalités du monde ferroviaire, ingénieurs, designers, architectes étaient présents à la cérémonie de lancement de ce Beau-livre, marquée par la tenue d’une table-ronde sur le thème « La grande vitesse, colonne vertébrale de la mobilité durable du XXIème siècle ».

Animée par Jean Pierre Loubinoux, Directeur général honoraire de l’UIC, cette table-ronde comptait parmi ses intervenants, Marie Pascale Rauzier, auteur du Beau-livre, François Schuiten, scénographe du musée Train World, auteur des illustrations agrémentant l’ouvrage, Etienne Tricaud, architecte-ingénieur, Véronique Flamand, membre d’un cabinet de design ferroviaire, Mohamed Rabie Khlie, Directeur général de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), et Fouad Laroui, écrivain et auteur.

Les différents intervenants ont apporté chacun leur vision par rapport à la grande vitesse, « une vraie grande révolution dans le domaine ferroviaire qui a bouleversé positivement les équilibres ».

L’aventure du TGV, qui a commencé au Japon en 1960 avant de s’étendre à d’autres contrées, a réussi à repousser au loin la technologie du rail et à contribuer à la mobilité, réduisant les distances entre les villes et les pays et favorisant le développement socio-économique et le brassage des peuples et des cultures, ont-ils souligné.Le TGV a eu également des retombées positives non seulement économiques mais également sociales.

La Grande vitesse a contribué aussi à la renaissance des gares qui ont retrouvé un nouveau souffle devenant un lieu essentiel de la ville et un maillon essentiel dans sa régénération.

Dans son intervention, le Directeur Général de l’ONCF a souligné que le Maroc est le premier pays en Afrique à avoir cru en cette technologie, soulignant l’impact socio-économique de la LGV Al-Boraq, après une année de son exploitation.

Revenant sur la genèse de cette LGV, qui s’inscrit dans le cadre de la vision Royale pour el développement des infrastructures, M. Khlie a expliqué que l’idée à l’origine était de relier le Pôle émergent du Nord du Maroc à la ville de Casablanca, la grande métropole économique du Royaume.

A un an de sa mise en service, l’impact de cette Ligne à grande vitesse est « déjà positif ». Il a cité dans ce contexte, une croissance en termes de nuitées à Tanger qui est à deux chiffres, le développement industriel de la ville de Kénitra, l’accessibilité de l’offre médicale à Casablanca et Rabat et autres.

Selon le DG de l’ONCF, a une année de son exploitation, la LGV marocaine dégage une marge opérationnelle qui se positionne dans la fourchette européenne, soulignant que parallèlement à la LGV, le Maroc a doublé les lignes dites conventionnelles. Et de conclure que le développement du ferroviaire et de la LGV a un grand avenir au Maroc.


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