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Maroc-France/visite de Macron : La visite de Macron au Maroc, un séisme qui ébranle « le système » en Algérie

Le déplacement de Abdelmajid Tebboune en Egypte pour une journée et au sultanat d’Oman, et ce, à la veille de la célébration de l’anniversaire du 1er novembre, évènement qui a provoqué la fermeture de la principale artère d’accès par l’Est à la capitale, une semaine plus tôt, ne me parait pas innocent, voire programmé de longue date, tant son calendrier coïncide étrangement avec celui de la visite d’Etat du président français au Maroc, Emmanuel Macron, un véritable séisme qui ébranle «le système» dans ce pays voisin.
L’un des objectifs escompté de ce déplacement de Tebboune au proche orient serait de canaliser l’intérêt du peuple algérien et des Pravda de l’Algérie sur la visite du président Tebboune et donc de détourner leur regard vers le voisinage de l’ouest, où le président Emmanuel Macron devait formaliser, dans ses discours officiels, la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara.
Cette visite au Maroc, outre qu’elle vient attester de l’échec flagrant, indéniable et éclatant de la stratégie diplomatique de l’Algérie, n’avait été annoncée que depuis juillet dernier, alors que la visite d’Etat du président Tebboune en France, maintes fois ajournée, avait été, une dernière fois, programmée pour fin septembre, c’est-à-dire, trois semaines, après les élections présidentielles anticipées, dont nous ignorons jusqu’à ce jour, les raisons qui ont fait que les élections soient avancées de trois mois. Les deux parties avaient fixé la date de la visite d’Etat de Tebboune, en préjugeant de l’issue des élections, sans jamais parier sur l’éventualité de la victoire d’un autre candidat, comme cela se passe dans toutes les démocraties occidentales, lesquelles «seraient d’ailleurs parties d’Alger » (cf : Tebboune).
La visite du président Emmanuel Macron devrait sans le moindre doute provoquer l’amertume de la junte militaire d’Alger, qui mesure amplement, aujourd’hui, à quel point l’Algérie est en déphasage absolu par rapport à son environnement immédiat et international, en déphasage en matière diplomatique, parce qu’elle tient un discours et un langage et s’accroche à une logique remontant aux années soixante-dix, qui n’a pas été réactualisée ni réadaptée, ni redéfinie, pour tenir compte des mutations internationales, après l’effondrement du mur de Berlin et du boc de l’Est, auquel elle se targuait d’appartenir.
L’Algérie s’était également précipitée, dans le contexte de la guerre froide et de la propagande, à reconnaitre une soi-disant république sahraouie, démocratique comme l’Algérie, dont elle assume seule, aujourd’hui, le fardeau et les conséquences, si lourdes soient-elles.
Pour démasquer l’Algérie et mettre à nu ses projets complotistes, il serait souhaitable que lorsque l’autonomie aura été retenue et mise en œuvre, le Maroc n’accepterait d’accueillir que les populations authentiquement originaires du Sahara, séquestrées dans les camps de Tindouf. Ce jour-là, nous aurons la surprise de découvrir que des milliers de personnes apatrides, recueillies parmi plusieurs nationalités, aussi bien des nigériens que des soudanais, des mauritaniens, voire des cubains, avaient été convertis en Sahraouis pour amplifier les chiffres des populations séquestrées et impressionner les organisations internationales. Le jour du jugement dernier sera impitoyable pour ceux qui ont construit leur diplomatie et leur pays sur les mensonges d’Etat, la propagande et le terrorisme d’Etat.

 

Le « NIF » algérien risquerait de se fracturer

 

Les diplomates algériens “aguerris » des années soixante-dix, étaient-ils convaincus qu’il suffisait simplement de rassembler quelques séparatistes marocains, qui ont fait leur début de militantisme à Rabat, pour constituer un Etat, quand on sait qu’un autre Etat de 45 millions d’habitants, avec d’immenses ressources du sous-sol, n’arrive toujours pas à subvenir aux besoins d’ordre alimentaire du peuple algérien, en raison de la mauvaise gestion, de la corruption, de l’opacité, des détournements, et de la mainmise de l’armée sur tous les pans du pouvoir.
Avec la reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur son Sahara, la cause marocaine franchit une étape cruciale, qui va peser sur le cours de cette affaire, dans les mois à venir.
Isolée, l’Algérie, guidée par le NIF, persistera dans son aveuglément, se prenant pour «une grande puissance», «une force de frappe», «écoutée et sollicitée de par le monde», un pays «pivot” de la discorde, de la déstabilisation et du complotisme», «berceau de l’humanité», crée en 1962, premier destinataire «des messages divin et du prophète Mohammed », qui a construit Al Azhar et la maison blanche, qui a conquis Al Andalous et je ne sais quoi encore.


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