M. Tavares encense le modèle marocain pour une industrie automobile plus efficace
Le PDG de Stellantis critique la bureaucratie européenne et plaide pour une approche pragmatique inspirée du Maroc
LA VÉRITÉ
Carlos Tavares, PDG de Stellantis, a récemment critiqué la complexité bureaucratique de l’Union européenne, la qualifiant de « labo de paperasse ». Lors d’une conférence, il a mis en exergue la nécessité pour l’Europe de s’inspirer de pays comme le Maroc, qu’il considère comme un modèle d’efficacité et de pragmatisme.
Le Maroc, un modèle d’efficacité et de pragmatisme
En effet, Tavares a souligné que le Maroc, grâce à une gouvernance simplifiée et une vision stratégique, attire des investissements industriels majeurs. Selon lui, cette approche agile contraste fortement avec les lourdeurs administratives et les incertitudes réglementaires européennes qui freinent l’innovation et les investissements.
Le succès des usines Stellantis au Maroc
Ainsi, M. Tavares insiste sur l’exemple du Maroc pour rappeler qu’une approche plus pragmatique et flexible est possible. Il évoque notamment le succès des usines Stellantis installées dans le royaume, où l’écosystème automobile s’est développé rapidement grâce à une coordination efficace entre le secteur public et privé.
…l’Europe doit se débarrasser de ses lourdeurs bureaucratiques, adopter une vision plus réaliste et s’ouvrir aux collaborations internationales, qu’elles soient avec des pays émergents comme le Maroc…
Une gouvernance simplifiée et une vision stratégique
Grâce à une gouvernance simplifiée et une vision stratégique, le Maroc attire des investissements industriels majeurs. Cette approche agile contraste fortement avec les lourdeurs administratives et les incertitudes réglementaires européennes qui freinent l’innovation et les investissements.
L’exemple marocain comme levier de transformation
Pour Tavares, l’Europe aurait tout intérêt à apprendre de ce modèle, en simplifiant ses processus administratifs et en favorisant une meilleure réactivité face aux évolutions du marché mondial.
Carlos Tavares lance un appel clair : pour rester compétitive, l’Europe doit se débarrasser de ses lourdeurs bureaucratiques, adopter une vision plus réaliste et s’ouvrir aux collaborations internationales, qu’elles soient avec des pays émergents comme le Maroc ou des géants industriels comme la Chine.