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L’IRES publie son rapport stratégique 2021, intitulé “vers un nouveau monde post-COVID 19?”

LA VÉRITÉ / MAP


L’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES) vient de publier son rapport stratégique 2021, intitulé “vers un nouveau monde post-COVID 19?”.

A travers ce rapport, l’IRES engage une réflexion profonde afin de comprendre les enjeux en cours, en étant conscient de la “quasi-impossibilité” d’anticipation qui rend difficile la mise en place de politiques publiques idoines, dans un monde où le virus continue de circuler, indique mercredi un communiqué de l’Institut.

Sixième de sa série baptisée “Panorama du Maroc dans le monde”, ce rapport est basé sur la méta-méthode prospective qui se déroule en trois temps : “Comprendre, anticiper et proposer” et vise trois objectifs.

Il s’agit, dans un premier lieu, d’apporter un éclairage sur l’anatomie de la crise de la Covid-19, pour en saisir la réelle portée et pour mieux appréhender les contours du monde post-COVID.

Ensuite, le rapport cherche à identifier les germes de changement à l’œuvre, tant dans les mentalités que dans les pratiques afin de décrypter les faits porteurs d’avenir malgré les multiples incertitudes actuelles.

Quant au troisième objectif, il vise à proposer, par ricochet, quelques orientations stratégiques, tant pour accroître la résilience des systèmes censés protéger les concitoyens que pour sortir des modèles de fonctionnement qui apparaissent aujourd’hui dépassés.

Le dit rapport fait des propositions à même d’accélérer le développement du Royaume et de renforcer son insertion dans le monde post-Covid, en consolidant son rayonnement régional et mondial.

Ce rapport stratégique a pour but d’éclairer la vision des gouvernements sur les potentialités de la crise sanitaire actuelle, tout en mettant en exergue la possibilité qu’elle soit “un catalyseur de transformations en faveur d’un monde meilleur”.

L’IRES rappelle avoir formulé, en 2019, une proposition de modèle de développement reposant sur un socle, la gouvernance en l’occurrence, et sur quatre piliers : la remise de l’Homme au cœur du processus de développement, la reconsidération du rapport de l’être humain à la nature, l’articulation entre l’échelle locale et mondiale “la planétarisation” et le recours à l’approche de “leapfrog” pour affronter l’exponentialité des évolutions. La crise de la Covid-19 n’a fait que confirmer la pertinence de ce modèle, en ravivant les attentes et les espoirs des populations, auxquels il faut impérativement répondre, conclut le communiqué.


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