L’IPC en hausse de 0,8% en septembre 2024

LA VÉRITÉ

En septembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a connu une hausse notable de 0,8% par rapport à la même période de l’année précédente, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Ce résultat s’explique principalement par l’augmentation de 0,6% des prix des produits alimentaires et de 1% des produits non alimentaires.

Les produits alimentaires en légère hausse

En premier lieu, les produits alimentaires ont affiché une variation diverse entre août et septembre. Bien que les baisses aient dominé certaines catégories, notamment les poissons et fruits de mer (-6,1%) et les fruits (-2,2%), d’autres segments ont vu leurs prix grimper. Par exemple, les légumes ont enregistré une augmentation marquée de 2,7%, et les viandes ainsi que les boissons comme le café, thé et cacao ont progressé de 0,4%.

En revanche, l’indice général des produits alimentaires n’a reculé que de 0,1% par rapport au mois d’août. Cela met en lumière une stabilité relative des prix dans ce secteur, malgré les variations spécifiques observées dans certaines catégories.

Les produits non alimentaires en contraste

De plus, les produits non alimentaires ont également contribué à l’évolution de l’IPC. Parmi eux, le secteur du logement, de l’eau, de l’électricité et des combustibles a enregistré la plus forte hausse (+3,6%), tandis que le transport a chuté de 2,4%. Cette tendance démontre l’impact des fluctuations des coûts de l’énergie et des services publics sur les ménages.

En outre, les prix des carburants ont diminué de 3,2%, ce qui a sans doute atténué l’impact général de la hausse des autres catégories de produits non alimentaires.

Stagnation de l’IPC d’un mois à l’autre

En ce qui concerne l’évolution mensuelle de l’IPC, le mois de septembre 2024 a été marqué par une stagnation générale comparée au mois d’août. Les variations dans les deux grandes divisions, alimentaire et non alimentaire, se sont équilibrées : une baisse de 0,1% pour les produits alimentaires a compensé une légère hausse de 0,1% pour les produits non alimentaires.

Évolutions géographiques de l’IPC

Enfin, à l’échelle régionale, l’IPC a connu des évolutions contrastées. Certaines villes comme Guelmim (+0,6%) et Dakhla (+0,5%) ont enregistré des hausses significatives, tandis qu’Al-hoceima (-2,7%) et Agadir (-0,7%) ont observé des baisses. Ces différences régionales reflètent des dynamiques locales influencées par divers facteurs économiques et climatiques.

En conclusion, l’indice d’inflation sous-jacente, excluant les produits à prix volatiles, a progressé de 0,3% en un mois et de 2,4% sur une base annuelle. Cela indique que les pressions inflationnistes restent présentes malgré des variations sectorielles.