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Les projets hydrauliques du bassin du Sebou porteront la capacité de stockage à 8,14 milliards de m³

Le ministre Baraka détaille les avancées des projets en cours et les défis liés à la sécheresse

LA VÉRITÉ


Les projets hydrauliques en cours dans la zone d’action de l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou (ABHS) permettront d’augmenter la capacité de stockage des barrages à 8,14 milliards de m³, contre 6,1 milliards actuellement. C’est ce qu’a annoncé, lundi à Fès, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, lors du Conseil d’Administration de l’ABHS. Ces projets s’inscrivent dans une stratégie visant à renforcer la gestion des ressources en eau et à faire face aux défis climatiques.

Les projets en cours et leurs impacts

Parmi les projets phares, le ministre a cité le barrage M’dez (province de Sefrou), dont la mise en eau a débuté avec une capacité de 700 millions de m³. Le barrage Sidi Abbou (province de Taounate) est en cours de réalisation à 87 %, avec une capacité prévue de 200 millions de m³. Le barrage Ratba (province de Taounate), dont les travaux sont à 33 %, aura une capacité de 1,9 milliard de m³. Ce dernier jouera un rôle clé dans la protection contre les inondations, la prévention de l’envasement du barrage Al Wahda et le transfert des eaux excédentaires vers le bassin du Bouregreg.

En outre, la construction du barrage Ribat El Kheir (Sefrou) a débuté, avec une capacité de 124 millions de m³, destinée à l’approvisionnement en eau potable et à l’irrigation. Le petit barrage Hamdallah (Sidi Kacem) est également en cours de réalisation.

Transfert des eaux et dépollution

Le ministre a souligné l’importance du projet de transfert des eaux du bassin du Sebou vers celui du Bouregreg. À ce jour, plus de 610 millions de m³ ont été transférés, contribuant à satisfaire les besoins en eau potable de la région côtière entre Rabat et le nord de Casablanca.

Parallèlement, des efforts sont déployés pour la dépollution du bassin du Sebou, notamment grâce à la mise en place de stations de traitement des margines issues des huileries d’olives. Ces mesures visent à garantir la qualité des eaux transférées et à protéger l’environnement.

Réponse à la sécheresse et projets futurs

Face à un déficit de 25,4 % des précipitations durant l’année hydrologique 2023-2024, le gouvernement a mis en œuvre des mesures urgentes, telles que l’acquisition de camions-citernes, la réalisation de forages et l’activation des comités régionaux et provinciaux de l’eau.

Parmi les projets structurants, le ministre a cité le transfert des eaux du barrage M’dez vers la plaine de Saïss pour limiter la surexploitation de la nappe phréatique. La programmation de 9 petits barrages supplémentaires est également en cours. Enfin, la réutilisation des eaux usées traitées pour l’arrosage des espaces verts à Bouknadel et Salé est déjà en place, avec des projets similaires à l’étude pour Fès, Meknès, Ifrane et Kénitra.

Un engagement national face aux défis climatiques

Nizar Baraka a rappelé que le Maroc fait face à une sécheresse persistante depuis sept ans, impactant gravement les ressources en eau. Le gouvernement, en suivant les Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, continue de mettre en œuvre des solutions durables pour garantir la sécurité hydrique à l’échelle nationale.

Les projets hydrauliques en cours dans le bassin du Sebou témoignent de l’engagement du Maroc à renforcer ses infrastructures et à répondre aux défis climatiques. Avec une capacité de stockage portée à 8,14 milliards de m³, ces initiatives contribueront à sécuriser l’approvisionnement en eau potable, à soutenir l’agriculture et à protéger les populations contre les inondations.

Ces efforts s’inscrivent dans une vision globale visant à garantir une gestion durable des ressources en eau, essentielle pour le développement économique et social du Royaume

 


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