Les parlements africains unis contre le séparatisme et pour une intégration continentale renforcée
Rabat: Les présidents des Commissions des AE des parlements africains réaffirment leur rejet catégorique et leur condamnation de "toutes les manifestations de séparatisme, ses instigateurs et ses auteurs"

LA VÉRITÉ
Tout d’abord, dans un contexte mondial marqué par des défis géopolitiques complexes, les parlements africains prennent position. Réunis à Rabat pour la deuxième édition du Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères, les représentants des nations africaines ont réaffirmé leur rejet catégorique du séparatisme et leur engagement en faveur de l’intégration continentale. Cet événement, organisé par la Chambre des représentants du Maroc, a permis de poser les bases d’une coopération renforcée et d’une vision commune pour l’avenir de l’Afrique. Mais quels sont les enjeux de cette déclaration ? Et comment les parlements africains comptent-ils relever ces défis ?
Un rejet ferme du séparatisme
Ensuite, dès l’ouverture du forum, les participants ont condamné sans équivoque toutes les formes de séparatisme. “Nous rejetons catégoriquement ce phénomène, ses instigateurs et ses auteurs”, ont-ils déclaré dans leur communiqué final. Les velléités sécessionnistes de plusieurs régions africaines menacent l’intégrité territoriale et la stabilité des États, ce qui conduit à une prise de position ferme dans ce contexte. Les parlementaires ont également mis en garde contre toute tentative de banaliser ou de tolérer ces mouvements, soulignant que l’unité territoriale est une pierre angulaire des relations internationales et du droit international.
Le rôle crucial des parlements africains
De plus, les participants ont insisté sur le rôle central des parlements nationaux dans la résolution des défis continentaux. En effet, ces institutions législatives sont perçues comme des leviers essentiels pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement. “Nous devons renforcer nos capacités à répondre aux aspirations de nos peuples”, ont-ils affirmé. Cette déclaration met en lumière la nécessité d’une coopération accrue entre les parlements africains, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et d’autres initiatives régionales.
Vers une intégration économique renforcée
L’un des points forts du forum a été l’accent mis sur l’intégration économique. Les participants ont appelé à une coopération plus étroite et à des échanges commerciaux intensifiés entre les pays africains. “Nous devons mettre en œuvre des projets structurants, tant au niveau continental que régional, pour stimuler la croissance et répondre aux aspirations de nos peuples”, ont-ils déclaré. Cette vision s’aligne sur les objectifs de la ZLECAF, qui vise à créer un marché unique africain, capable de rivaliser à l’échelle mondiale.
Solidarité face aux défis sécuritaires
Les parlementaires ont également exprimé leur solidarité avec les pays africains touchés par le terrorisme et les conflits armés. “Nous condamnons fermement toutes les formes de violence et appelons à une résolution pacifique des conflits”, ont-ils souligné. Cette déclaration intervient alors que plusieurs régions du continent, comme le Sahel, font face à une montée de l’extrémisme violent. Les participants ont insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de prévention et de coopération sécuritaire.
Le Forum des présidents des Commissions des Affaires étrangères des parlements africains a marqué une étape importante dans la consolidation de la coopération intra-africaine. En rejetant catégoriquement le séparatisme et en appelant à une intégration économique renforcée, les participants ont démontré leur engagement en faveur d’une Afrique unie, prospère et pacifique. Cependant, la route reste longue, et les défis nombreux. La réussite de cette vision dépendra de la capacité des parlements africains à traduire ces déclarations en actions concrètes, au service des peuples du continent.