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“Les Messagers des Messages”: Nouvel hommage au Maroc et à son Sahara

Nadia El Hachimi


Découvert par le public marocain à travers sa reprise flamboyante de la chanson “Nidae Sawt Al Hassan”, le Mouvement panafricain culturel et artistique de divertissement éducatif (les Messagers des messages) revient avec l’annonce de la sortie imminente du clip officiel de leur nouvelle création musicale intitulée “Sahra Maghribia”.

L’annonce de la prochaine sortie du clip officiel de cette œuvre musicale s’est faite lors d’un point de presse à Rabat en présence d’éminentes personnalités et de membres du corps diplomatique accrédité à Rabat.

A travers ce nouvel hommage au Maroc et à sa vocation de terre de paix et de brassage des cultures, ce groupe d’artistes africains de différents horizons “magnifie” la région Sud du Maroc qui se présente en tant que “passerelle économique entre l’Afrique, l’Europe et le monde”, à en croire Princesse Stella Aïcha Sagnon, Lead Vocale et porte-parole des Messagers.

“La chanson +Sahra Maghribia+ a été composée par le fondateur de notre mouvement Prince H. Malatsi Siwa de l’Afrique du Sud. Dans ladite chanson, nous magnifions la région Sud du Maroc qui se présente aujourd’hui comme la passerelle économique entre l’Afrique, l’Europe et le monde au regard des nombreuses transactions commerciales qui s’y déroulent, des consulats qui s’y installent, mais aussi des grands projets instaurés et en cours de réalisation grâce à la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI (pêche, tourisme, économie bleue, énergies renouvelables …)”, confie l’artiste dans un entretien accordé à la MAP.

De son avis, ces projets sont exemplaires en ce sens qu’ils “desserviront l’ensemble du Continent et pourront par ricochet favoriser l’emploi et freiner l’immigration clandestine des jeunes Africains”.

Au delà de sa portée artistique, “Sahra maghribia” présente le Maroc en tant que terre d’hospitalité et décrit le Sahara en tant que “souffle des Marocains et l’espoir économique de l’Afrique”, affirme Sagnon au sujet de cette nouvelle aventure musicale, qui s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’intégration de la paix, de la libre circulation des biens et des personnes dans la région Sud du Maroc.

De son avis, l’interprétation de “Nidae Sawt Al Hassan” et “Sahra maghribia” se veut également de présenter le Sahara marocain en tant que “solution pour la promotion du développement de l’Afrique, de l’intégration économique, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale”.

“Ces deux chansons sont un cadeau à la nation Marocaine et à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’Assiste”, se réjouit Sagnon qui ne cache pas son admiration pour la lutte du Royaume en vue du parachèvement de son intégrité territoriale à travers la glorieuse Marche Verte.

Lors de la préparation de “Nidae Sawt Al Hassan”, “nous étions heureux de savoir que les Marocains se sont battus pour leur territoire sans verser une goutte de sang, mais plutôt en ayant recours à la parole divine (le Saint Coran) et à l’amour pour leur patrie (le drapeau)”, affirme l’artiste Burkinabé, précisant qu'”un tel acte est conforme à la mission et à la vision des Messagers”, dont le champs d’action couvre plusieurs domaines allant du plaidoyer pour les droits des migrants et des groupes vulnérables à la promotion de la paix et de l’unité entre les nations à travers l’art, la culture et les paroles de sagesse.

La Marche verte “nous a inspirés à aller plus loin sur la question du Sahara et à rester neutre sans prendre parti ni être influencés par quelconque propagande”, affirme-t-elle sur ce sujet.

Evoquant les projets futurs des Messagers, Sagnon note que le Mouvement panafricain Culturel et artistique de divertissement éducatif envisage de mettre en œuvre un projet qui visera à récompenser les leaders ayant joué un rôle important dans la libération de l’Afrique.

“Ce sera un trophée étatique qui amènera les jeunes africains à connaître leurs héros oubliés”, précise-t-elle, en soulignant le statut du Maroc en tant que “père de la révolution panafricaine”, en ce sens que la première réunion panafricaine s’est tenue à Casablanca sous la Présidence de Feu SM le Roi Mohammed V en 1961, deux ans avant la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) à Addis Abeba.

“Nous voulons changer l’idée selon laquelle le Maroc est un pays arabe en Afrique. Il s’agit plutôt d’un pays Africain perçu comme le père et la mère de l’Union Africaine d’aujourd’hui”, conclut Sagnon.


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