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L’éclat des touches : Le palmarès du 15e concours international de piano SAR la princesse Lalla Meryem

Rabat vibre au rythme de l’excellence. La cérémonie de remise des prix de la 15e édition du Concours international de Piano SAR la Princesse Lalla Meryem s’est tenue vendredi soir dans l’enceinte solennelle de l’Académie du Royaume du Maroc. C’est le pianiste hongrois Szaniszló Attila qui s’est distingué, remportant le prestigieux Grand Prix de SAR la Princesse Lalla Meryem dans une atmosphère reflétant l’esprit d’une « édition exceptionnelle ».

LA VÉRITÉ


Le rideau est tombé, mais l’écho des mélodies subsiste. Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la quinzième édition du prestigieux Concours international de Piano SAR la Princesse Lalla Meryem a atteint son apogée le vendredi soir, 31 octobre 2025. C’est dans l’enceinte solennelle de l’Académie du Royaume du Maroc à Rabat que s’est déroulée la cérémonie de remise des prix, clôturant une manifestation organisée conjointement par l’Association les amitiés musicales, l’Académie du Royaume du Maroc et l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). L’atmosphère, empreinte d’une ferveur palpable, célébrait à la fois la maestria des musiciens confirmés et la promesse artistique des jeunes espoirs.

 

Un triomphe hongrois au sommet de la catégorie virtuoses

L’apothéose de la soirée fut sans conteste l’annonce des lauréats de la catégorie reine, les « Virtuoses ». Le pianiste hongrois Szaniszló Attila s’est adjugé l’illustre Grand Prix de SAR la Princesse Lalla Meryem. Ce musicien émérite possède déjà une carrière internationale foisonnante, ponctuée de tournées artistiques et de concerts remarqués au Maroc, au Portugal, en France et en Turquie, tissant des liens étroits avec de grands festivals et instituts musicaux. Néanmoins, l’excellence ne s’est pas limitée au sommet du podium. De surcroît, la deuxième place a été brillamment décrochée par le Français Virgile Roche. Le troisième prix, quant à lui, est revenu à la pianiste sud-coréenne Lee Shinyoung, une récompense justifiée par « sa performance magistrale et de sa présence artistique remarquable lors de la phase finale du concours ». Il est essentiel de noter que, prélude à cette consécration, la cérémonie s’était ouverte sur une note d’élégance avec la prestation de l’invité spécial, le pianiste émirati Ahmed Al Hashemi, qui a livré une interprétation brillante d’une sélection de morceaux classiques célèbres.

 

L’éclosion des jeunes talents et l’hommage aux compositeurs

Au-delà de l’élite professionnelle, le concours célèbre l’avenir de la musique. La catégorie « Jeunes Talents » a démontré la richesse du vivier international, regroupant de jeunes musiciens de différents pays et répartie en sept tranches d’âge distinctes. Dans cette section cruciale, la compétition visait des distinctions spécifiques : le Prix de la « Meilleure interprétation d’une œuvre d’un compositeur marocain » et le Prix des « Jeunes Espoirs Marocains », destiné à couronner le meilleur talent marocain émergent. Par ailleurs, cette édition a institué plusieurs prix spéciaux, honorant les pianistes qui se sont distingués par leur interprétation ciselée des géants de la composition internationale. Ces récompenses incluaient notamment les prix du Meilleur interprète de Bach, Beethoven, Chopin, Mozart, Ravel, Schumann et Rachmaninoff, sans oublier le prix dédié à la « Meilleure interprète de Musique Contemporaine » et le prix « Finaliste Virtuose ».

 

Trente ans d’histoire, un jury d’excellence

L’événement prenait cette année une dimension symbolique, car cette 15e édition célébrait également le 30e anniversaire de cette manifestation culturelle d’envergure internationale. La directrice artistique et présidente fondatrice du concours, Ghizlane Hamadi, a souligné l’importance de ce jalon, décrivant cette édition comme « un véritable couronnement d’un long parcours de travail continu ». Elle a également exprimé son admiration pour la qualité des participants, ayant réuni « de jeunes talents prometteurs et des musiciens professionnels et confirmés représentant différentes écoles de piano à travers le monde ». En outre, Madame Hamadi a tenu à saluer la contribution inestimable du public, qui a apporté « une grande valeur ajoutée au déroulement de cette édition », et surtout, les membres du jury. Ce collège d’experts, présidé par Natalia Trull, a démontré « un haut niveau d’excellence ». Il regroupait des figures éminentes, nationales et internationales, telles que les Marocains Nour Ayadi et Marouan Benabdallah, aux côtés du pianiste français Michel Bourdoncle et du Portugais Adriano Jordão.

 

Un final en apothéose

Pour sceller cette soirée mémorable, les trois lauréats primés de la catégorie « Virtuoses » ont offert un ultime concert. Ils ont interprété avec une maestria renouvelée une sélection de morceaux classiques qui leur avaient permis de se distinguer lors de la finale. Ce concert, fortement applaudi, résumait parfaitement l’esprit de cette « édition exceptionnelle », reflétant l’excellence et la passion musicale qui animent le concours. En définitive, le Concours International de Piano SAR la Princesse Lalla Meryem réaffirme, après trois décennies d’existence, sa place de plateforme essentielle pour la reconnaissance et l’épanouissement du talent pianistique mondial.

Quelle nouvelle symphonie cette manifestation internationale nous réserve-t-elle pour ses prochaines éditions, continuant de faire rayonner l’art du piano sur la scène mondiale et de cultiver de nouvelles générations de virtuoses ?


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