Le Maroc, un acteur clé dans la lutte antiterroriste mondiale
Une coopération stratégique avec les États-Unis et des efforts nationaux renforcés
LA VÉRITÉ
Une stratégie globale saluée par Washington
D’abord, le rapport 2023 du département d’État américain met en exergue la stratégie marocaine en matière de lutte contre le terrorisme. Ce document souligne l’approche globale du Maroc, qui combine vigilance sécuritaire, coopération régionale et internationale, et efforts contre la radicalisation.
Ensuite, il insiste sur l’importance du développement économique et humain dans cette stratégie, un élément clé pour atténuer les risques de radicalisation. En 2023, les forces de l’ordre marocaines ont arrêté 56 personnes liées au terrorisme, grâce à une coordination étroite entre le ministère de l’Intérieur et le Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ).
Une coopération renforcée avec les États-Unis
Par ailleurs, le rapport met en lumière la collaboration entre Washington et Rabat. Les forces marocaines ont participé à des programmes de formation sur la cybersécurité, l’analyse des renseignements et les enquêtes financières. De plus, le Maroc se distingue par ses capacités avancées en matière de sécurité des frontières et de détection des documents frauduleux.
Des avancées majeures dans le financement du contre-terrorisme
En outre, le document souligne que le Maroc a quitté en 2023 la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), grâce à des réformes significatives. Ces mesures incluent une surveillance plus efficace et l’application de sanctions dissuasives en cas de non-conformité.
L’encadrement religieux au cœur de la lutte contre l’extrémisme
Enfin, le Maroc mise sur l’éducation et l’encadrement religieux pour lutter contre l’extrémisme violent. Le ministère des Habous forme chaque année des milliers d’imams et de Mourchidates, renforçant ainsi la prévention dans le domaine religieux. De son côté, l’Institut Mohammed VI poursuit son action auprès des imams africains, tandis que la Rabita Mohammadia des oulémas sensibilise les jeunes à travers des activités éducatives.
Le programme de déradicalisation Moussalaha, initié en 2017, a également permis à 300 détenus de bénéficier d’un accompagnement vers la réinsertion sociale.