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Le Maroc propulse son industrie aéronautique vers un nouvel horizon

Le Royaume ambitionne de produire son premier moteur d’avion d’ici 2027, consolidant ainsi sa place parmi les grandes puissances industrielles mondiales

LA VÉRITÉ


Le Maroc franchit une nouvelle étape dans sa montée industrielle. Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, le Royaume prépare la fabrication de son premier moteur d’avion, prévue entre 2027 et 2028. Cette ambition s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer l’industrie aéronautique et à positionner le pays parmi les cinq nations capables de produire des moteurs d’avions de haute technologie.

Une ambition soutenue par une vision royale et une stabilité économique

Le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, a déclaré à Bloomberg que cette avancée découle de la stabilité financière du Maroc, du contrôle maîtrisé de l’inflation et d’une politique industrielle cohérente. Il a souligné que la stratégie royale repose sur la formation des jeunes, l’ingénierie de haut niveau et l’investissement dans les énergies renouvelables.
Selon lui, cette performance représente « une demi-finale de Coupe du monde dans la fabrication ».

Un écosystème aéronautique en pleine expansion

Au début du mois, le Roi Mohammed VI a inauguré à Nouaceur, près de Casablanca, un nouveau complexe industriel du groupe Safran, dédié à l’assemblage et aux tests de moteurs d’avions. Plus de 150 entreprises du secteur opèrent aujourd’hui au Maroc, attirées par des avantages fiscaux compétitifs : exonération d’impôt sur les sociétés pendant cinq ans, TVA nulle sur les équipements importés et services publics subventionnés. En 2024, les exportations aéronautiques ont généré plus de 2,5 milliards de dollars.

Une réponse aux attentes de la jeunesse marocaine

Parallèlement, Mezzour a répondu aux préoccupations de la jeunesse marocaine, évoquant les récents mouvements sociaux. Il a affirmé que le gouvernement injectera 14 milliards de dollars en 2026 dans les secteurs de la santé et de l’éducation. « Nous voulons accueillir les jeunes dans l’espace politique et soutenir jusqu’à 75 % de leurs frais de campagne », a-t-il précisé.

Une stratégie industrielle globale et diversifiée

Le Maroc renforce aussi son rôle dans l’automobile, produisant déjà plus d’un million de véhicules et visant deux millions d’ici la fin de la décennie. Le pays développe une chaîne complète pour les batteries électriques et attire des investissements dans l’hydrogène vert et l’aéronautique. « Le Maroc coopère avec tous les partenaires fiables, de la Chine aux États-Unis », a conclu Mezzour.

En somme, le Royaume consolide sa position comme pôle industriel africain et moteur de la transition énergétique mondiale, fidèle à la vision royale d’un Maroc innovant, prospère et souverain.


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