Le Maroc, pionnier dans la lutte contre la corruption liée aux droits de l’homme
Une stratégie nationale innovante pour renforcer la transparence et garantir les droits fondamentaux
LA VÉRITÉ
Une approche novatrice pour une gouvernance exemplaire
Le Maroc se distingue à l’échelle internationale en proposant une approche innovante qui associe la lutte contre la corruption au respect des droits de l’homme. Lors d’un séminaire d’experts à Genève, Rachid Medouar, vice-président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), a souligné les efforts du Royaume pour répondre à ce double défi.
Une stratégie axée sur les droits fondamentaux
Tout d’abord, le Maroc a mis en œuvre un programme ambitieux dans le cadre de sa Stratégie nationale anti-corruption. Ce programme, centré sur l’amélioration des services publics, simplifie les procédures administratives et garantit aux citoyens le droit de signaler des pratiques corruptives. Ainsi, les droits fondamentaux, tels que l’accès à la santé, à l’éducation et à un environnement sain, deviennent des priorités.
En outre, la promulgation de lois clés, comme la loi n° 37.10 protégeant les dénonciateurs de corruption et la loi n° 31.13 sur l’accès à l’information, reflète l’engagement institutionnel du Maroc. Ces textes renforcent la transparence et protègent ceux qui contribuent à la lutte contre les abus de pouvoir.
L’engagement citoyen, pilier de la lutte
Par ailleurs, l’INPPLC met en avant l’importance de l’engagement citoyen dans ce combat. Ce concept repose sur deux axes majeurs. D’une part, le Maroc favorise un cadre politique et institutionnel propice à des politiques publiques efficaces. D’autre part, il insiste sur la sensibilisation des citoyens face aux dangers de la corruption, les incitant à agir en tant que garants de l’intégrité.
Une coopération internationale renforcée
Enfin, ce séminaire, organisé sous la présidence du représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU-Genève, a permis de partager des expériences mondiales. Cet événement, conforme à la résolution 53/17 du Conseil des droits de l’Homme, explore des solutions innovantes pour intégrer les droits humains dans les stratégies anti-corruption, notamment dans le contexte post-pandémique.
Une vision pour un avenir transparent
En conclusion, le Maroc, par son approche holistique et proactive, établit un modèle de gouvernance qui associe intégrité et droits fondamentaux. Ce positionnement réaffirme son rôle de leader dans la promotion d’une société transparente et équitable.