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Le Maroc participe au Caire à la 4è session du CTS de l’UA

LA VÉRITÉ / MAP


Le Maroc a pris part, mercredi au Caire, aux travaux de la quatrième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation.
Le Maroc était représenté à cette réunion par une délégation conduite par la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme administrative, Ghita Mezzour et comprenant des cadres du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville.
Ont été abordées, à cette occasion, plusieurs questions liées au développement en Afrique et les défis auxquels le Continent est confronté, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, les chaînes de valeur et les répercussions de la Covid-19.
Il était également question d’élaborer une vision africaine pour relever ces défis, d’échanger les expertises entre les pays du Continent et les partenaires internationaux, au service des objectifs de développement, et d’examiner les moyens de mettre en place des partenariats entre les institutions de développement en Afrique.
L’ordre du jour de la réunion comprenait également l’étude de certains défis communs aux villes africaines, notamment la croissance démographique, la gestion des déchets solides, les changements climatiques et la Covid-19.
En outre, cet événement a été l’occasion de passer en revue certaines expériences réussies dans la gestion des zones urbaines et la mise en œuvre des objectifs de l’agenda de développement. En marge de la réunion, le sous-comité des services publics et de l’administration a tenu une réunion qui a discuté des plans de travail stratégiques du CTS de l’UA entre 2022 et 2024, et des procédures de ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la fonction publique et de l’administration et sa mise en œuvre via des séminaires, des conférences et des ateliers au sein des régions de l’UA, ainsi que la création d’une plateforme numérique pour cette Charte, qui permettra de gérer les risques dans les services publics.
Les participants aux travaux du comité ont appelé à ce que les pays africains aient des budgets spécifiques pour le service public, et de les soutenir économiquement en coordination avec les partenaires et de ne pas compter uniquement sur les gouvernements pour sa mise en œuvre.
Pour sa part, le sous-comité des établissements humains et du développement urbain a organisé un atelier au cours duquel les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme de développement et les nouveaux obstacles à la réalisation de ses objectifs ont été passés en revue.
Au cours de cet atelier, les conférenciers ont exposé les mesures nécessaires pour accélérer les progrès dans la mise en œuvre du nouvel agenda urbain d’une manière “convaincante et coordonnée” qui mène à un impact plus important et plus durable face aux défis mondiaux et aux dynamiques régionales et qui est également à même d’aider les pays africains à obtenir des résultats qui sont de nature à transformer fondamentalement le Continent pour atteindre l’Agenda 2063.
Dans ce contexte, un appel a été lancé pour se concentrer sur la formulation de la vision africaine du développement urbain pour l’élaboration de politiques flexibles, l’identification des liens ruraux, périurbains et urbains, la prise en compte des effets du changement climatique, la prévention des conflits et la protection sociale des groupes vulnérables.
Les participants ont souligné que le développement urbain en Afrique fait face à des défis importants et préoccupants, que ce soit dans les centres urbains ou ruraux.
Ils ont relevé que les gouvernements sont soumis à de multiples pressions afin de fournir des services efficaces et satisfaisants aux citoyens dans le dessein de parvenir à un développement équilibré et global, qui pourrait générer la paix et la stabilité pour un développement durable.
S’exprimant à cette occasion, le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a souligné l’importance de l’engagement pour réaliser l’Agenda 2063 de l’Afrique, soulignant que l’investissement dans les infrastructures et la croissance urbaine est la base pour relever les défis auxquels l’Afrique est confrontée.
Il a ajouté que le développement de mécanismes de gestion locale est le principal moyen de préserver les acquis du développement en Afrique, et représente une exigence majeure pour faire face aux grands défis auxquels sont confrontées les collectivités locales, actuellement et dans l’avenir.
Il a noté que la tendance à soutenir les administrations locales et décentralisées et à renforcer l’efficacité des mécanismes de gestion publique des équipements et des services, est d’une grande importance au regard des exigences de l’action pour le climat et pour faire face aux défis du changement climatique.
Il s’agit des grands défis qui peuvent impacter l’Afrique plus qu’un autre Continent, sachant que sa part de responsabilité dans le phénomène du changement climatique reste beaucoup moins importante par rapport à d’autres régions du monde.

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