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Le Maroc lutte contre les discours de haine à l’ère du numérique

Experts et institutions marocaines salués à Montréal pour leur approche innovante

LA VÉRITÉ


Un leadership marocain reconnu

Le Maroc a une fois de plus démontré son leadership en matière de modération numérique lors d’une conférence internationale tenue ce samedi 6 avril 2025 à Montréal. Face à l’explosion des contenus haineux amplifiée par l’intelligence artificielle, le Royaume présente une approche unique combinant régulation, technologie et éducation.

“Notre force réside dans cette synergie entre la loi, la technologie et le travail de terrain”

Une stratégie nationale complète

Le modèle marocain se distingue par sa nature globale. Aïcha Haddou du Centre Ta’aruf a souligné comment le pays allie un cadre juridique rigoureux à l’utilisation innovante de l’IA pour traquer les discours toxiques Ainsi, cette synergie entre la loi, la technologie et le travail de terrain constitue un atout majeur dans cette lutte. “Notre force réside dans cette synergie entre la loi, la technologie et le travail de terrain”, a-t-elle expliqué devant un parterre d’experts internationaux.

Pourtant, le défi reste immense. Les plateformes numériques évoluent à une vitesse vertigineuse, tout comme les méthodes des diffuseurs de haine qui inventent sans cesse de nouveaux codes pour contourner les systèmes de modération. “Un emoji innocent peut cacher un message violent, un mot mal orthographié peut véhiculer la pire des discriminations”, a alerté Mme Haddou.

“Notre tradition de coexistence pacifique, renforcée par la vision royale, nous guide dans cet espace numérique souvent hostile”

Les valeurs marocaines comme boussole

Houda Zemmouri de Dar Al-Maghrib a rappelé l’ancrage historique du Maroc dans la tolérance. “Notre tradition de coexistence pacifique, renforcée par la vision royale, nous guide dans cet espace numérique souvent hostile”, a-t-elle affirmé. Cette philosophie se traduit par des actions concrètes : formation des imams, programmes éducatifs, partenariats avec les géants du web…

Le professeur Patrice Brodeur de l’Université de Montréal a salué cette approche : “Le Maroc montre qu’on peut utiliser l’IA générative comme outil de paix plutôt que comme arme de division”. Un paradoxe à méditer alors que la même technologie qui propage la haine pourrait devenir son meilleur antidote.

“Le Maroc montre qu’on peut utiliser l’IA générative comme outil de paix plutôt que comme arme de division”

Un combat permanent

Si le Maroc fait figure de pionnier, la route reste longue. Les discours haineux se nourrissent des crises internationales et des algorithmes conçus pour maximiser l’engagement. Mais comme le souligne Mme Zemmouri : “Notre meilleure réponse reste l’éducation, le dialogue et cette capacité à transformer les défis en opportunités”. Une leçon que le monde gagnerait à méditer.

 


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